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Quand on me voit, on aperçoit de suite ma bonne humeur et ma joie de vivre. Si seulement j'étais comme ça tout le temps, si seulement. Mais ce sont des simples clichés, des apparences. Mon sourire est un masque, je ris pour me mentir à moi-même et me dire que je suis heureuse. Quand je me retrouve seule, je me renferme sur mon propre sort, je me construis mon abri qui devient mon enfer. Je suis mal, enivrée de tristesse. Mon entourage passe d'abord, oui, avant moi, et ensuite je passe. Je trouve ça normal, mais à vrai dire, là je n'en peux plus d'aider les gens, de les motiver. Je craque, je sature, je n'avance pas, je reste uniquement dans mon trou noir. Dire que je vais bien c'est mentir, mais ça va, ils ne s'en doutent pas, ils ne me regardent pas. Je leur fais croire que je vais bien pour ne pas les décevoir. Je ne veux pas paraître fragile devant les autres. Jamais je ne leur montrai ce que je ressens au plus profond de moi. En fait, mes soirées je les vis dans les larmes et dans l'angoisse de l'avenir. Mes pensées sont remplies de peine et de dégâts, mais ça, jamais je ne leur le ferai découvrir. Devant eux, je resterai la fille excentrique qui a les pieds sur terre et la tête haute

       "Dernière mon sourire se cache des larmes et des peine , frappé chaque jour de la vie physiquement et mentalement "

Citation (tome 2) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant