Texte nostalgique
Synonyme de soumission.
Les analgésiques
N'empêchent pas les frissons ;
Et le son
S'est perdu dans une bande analogique.
Les tensions durent
Lorsque les temps sont durs ;
On essai de rebondir
Mais réfléchir c'est s'enfoncer
Quand on voit le pire pour notre avenir
Semblable à notre passé.
Je veux voir ma mémoire effacé,
Ne sens tu pas mon âme angoissée ?
En quoi ces
Aneries,
Feront de moi un homme qui rit ?
Aucun hommage pour ces conneries,
C'est dommage pour ces mots
Mais faut faire le tri,
Ou plutôt
Un lavage de cerveau
Pour remettre les comptes à zéro,
Une balle dans le crâne ou devenir un héros?
J'essaye de libérer mon stylo sur ce son de piano.
Seul le temps peut cicatriser les blessures
Et bien sur, si t'attrister peu de temps est l'usage,
Passer des années après le naufrage : c'est l'usure !
La fleur de l'âge se fane pour une femme
Et les présages ne sont que le souvenir de messages.
Les mensonges assassinent les songes et les rongent.
Mon coeur sage qui rêvasse
Plonge dans une crevasse remplie de crasse.
Lassé depuis le début ;
Laisser de la paperasse
N'était pas mon but.
Pendu à un lacet, le bras lacéré et l'air d'avoir trop bu
Aurait eu le mérite de stopper mes allu...
À cette époque, pas révolue,
Où je la voyais à chaque coin de rue.Se rappeler c'est subir,
Écrire m'aide à fuir,
Rapper, pour affronter les souvenirs
Et voir son devenir dispensé des soupirs.
Effacer les sourires dispersés sur ma peau de jeune essoufflé,
Quitter ces pensées, en finir.
La douleur dans mon coeur est en train de pourrir.
Se rappeler c'est subir...
Se rappeler c'est subir...Je vis dans le passé
Et ce que j'ai vu est très vite passé.
C'est pas sain de s'dire qu'on a loupé sa jeunesse,
C'est pas ça ? Alors ce doit être la genèse.
Je n'ai plus de gène à parler de l'amour et la haine
Puisque ce sont des gènes sur des chromosomes dupliqués.
J'ai du appliquer
Du mercurochrome aux zones sensibles de mon cerveau ;
Une électrophorèse a révélé que l'amour et la haine sont au même niveau.
Je n'ai pas trouvé la prothèse qu'il me faut,
Pour protéger mon cortex des assauts.
Mon coeur fait des bonds quand je la vois
Et je passe pour un sot quand j'y crois.
Je croise les doigts sans faire exprès,
Mon destin est aussi droit que mes os cassés.
...
Mes amis essayent de m'aider mais aucun sait.
Je reste solitaire sans opiacés.
Seul face au mystère du passé.
Solidaire avec Lucifer depuis que c'est mes pensées.
Le mal par le mal c'est mon pansement.
Si parfois je parle mal ce n'est qu'un pincement :
Le mauvais placement d'une âme dans mon sang,
Le mauvais placement d'une lame dans mon sang.
Je souffre comme un rat pelé dans un coin,
Loin du roi pelé le brésilien,
Aucun admirateur me retient.
Seul mon écriture vient me rappeler,
Que la feuille pleine de rature peut m'aider
À rayer la haine ou la mettre de côté,
En la transformant en tristesse
Et autres énergies à canaliser.
A force de les brûler, j'arriverai
À détruire la source de ce stress,
Et tirer un trait sur le passé ;
Ne plus se retourner
Pour ne plus souffrir car...Se rappeler c'est subir,
Écrire m'aide à fuir,
Rapper, pour affronter les souvenirs
Et voir son devenir dispensé des soupirs.
Effacer les sourires dispersés sur ma peau de jeune essoufflé,
Quitter ces pensées, en finir.
La douleur dans mon coeur est en train de pourrir.
Se rappeler c'est subir...
Se rappeler c'est subir...L'amour fait partie de mon passé,
Il ne reste que l'amitié et un humour controversé.
Ma prose avait disparue,
Je l'avais renversée.
Sur ce verset,
Je viens inversé,
L'animadversion, que j'ai
Pour le bon côté.
J'ai oublié qui il était,
J'en subirais les conséquences.
Le fait d'assumer m'a assommé,
J'aurai préféré un retrait de mémoire
Mais, moi, dans le noir,
Je n'ai fait qu'apprendre à survivre avec ce qui m'entourait.
Sans espoir, ça ne me dérange pas de ne plus rien savoir.
Ivre de regrets,
Enlevez moi cet ulcère à l'estomac,
Cette cirrhose au foie,
Cette tumeur au cerveau,
Je l'appelle, mot pour mot,
"Souvenir du passé"
Remplissant mon poumons encrassé ;
Tout y passe et
Je distingue plus le bon du mauvais,
Ce qui compte c'est juste les effets.
Tout le monde ment pour cacher ses sentiments.
Je n'ai plus besoin de sécher mes larmes,
Elles se sont suicidées en tombant.
Je serais content de savoir me mentir à moi-même,
Je me dirai "ça va, je n'ai aucun problème".
Une peau blême et quelques bleus,
Parfois du blues dans mes yeux,
Des blouses blanches me demandent ce que je veux,
La douleur ne me rend heureux.
Je ris de folie,
Ça m'évite de mourir;
Le monde est si joli...
Enfin...
Je me souviens plus bien...
Se rappeler c'est super ?
NON !
Se rappeler c'est subir !