Je m'éloigne du rivage les yeux rivés sur un mirage
Je perds pieds dans les virages je ne reconnais même plus les visages.
Je passe une vie sage et sans intérêt
Assis dans mon siège je conduis sans passagers.
Spectateur d'un décor monotone,
Je chantonne un air mort comme cet automne qui approche gronde et tonne.
Des tonnes de rimes ne cacheront pas cette déprime
Gâchera juste quelques feuilles en prime.
Je suis malade dans mon être,
Juste le nez qui coule et échappe mes espoirs,
Une toux qui m'embête et je crache mes idées noires.
Assez de se plaindre,
Pourquoi ne pas faire le point.
Puis le teindre avec soins ça lui donnera de l'importance,
Doublez-le : ça entraine des conséquences,
Triplez pour suspendre l'éloquence...
L'absence d'idée est la cause de mon désarroi,
Ce n'est plus l'absence d'une reine mais je ne me sens plus moi.
J'ai besoin d'une quête,
D'un but autre que tout connaître
Je ne voudrai être imbu de ma personne
Faut dire que personne n'a bu des paroles que je griffonne.
Je fais un abus de cette rime complètement conne.
Tout le monde se fou de ce texte,
Je suis le premier fou à aimer juste ce prétexte.
Toujours les même jeux mais plus trop distrayants
J'ai mauvaise mine au bout de mon crayon,
J'ai cassé ma main en croyant
Que ce sacrifice pouvait guider un rayon, une aura de lumière;
Je pensais mettre pause puis revenir en arrière
Mais hier c'est des regrets
Demain rien de concret
Et aujourd'hui un présent encombrant dont tout le monde cherche à se débarrasser.
"vivement"
On vit on ment on meurt,
Trop tard,
Pas le temps de dire au revoir
Il est l'heure.
Qu'y a t il de bon dans la vie
Est ce d'avoir de bons amis,
Partager des rires des pleurs des cris
Voyager dans toutes les mers les océans,
Les terres les continents.
Echanger avec les générations
Étudier la création.
Soigner la nature
Ou posséder des architectures.
Souffler dans des tuyaux, lancer un ballon,
Faire le beau dans son salon,
Muscler ses gros fessiers ou mettre ses couilles dans un cher pantalon.
Peu importe le but dans la vie
L'art c'est la manière.
Le chemin vaut la destination
Mais c'est souvent la croix et la bannière
Car on fonce tous à fond sans lumière
Alors que la bonne direction c'est à l'envers.
Plus je m'enfonce plus je veux me foutre en l'air,
Tu feras le tour du globe pour trouver l'amour cher ta voisine
Tu auras froid à l'aube pour apprécier le zénith.
J'hésite à tirer un trait et me lancer
Mais le doute s'épaissit dans mes pensées
C'est l'amour ou ses valets ?
Je peux verser de l'encre ou des pleurs pour cacher les couleurs
Mais je sais que ça me plait d'être dans un jardin de fleurs,
J'ai juste peur car tout est entrain de faner.
J'ai plus de rancœur mais j'ai plus de grand cœur,
S'accroche des pensées d'âme sœur au goût périmé.
Ai-je commis une erreur ou c'est le temps qui est passé,
J'ai l'impression de grandir et de m'éloigner.
Les visages c'était vous je vous reconnais.
Je vous quitte, je m'en vais,
Je ne veux pas rester arrimé
Je largue les amarres soyez tout sourire
Je ne veux pas que vous pleuriez.
Vous êtes tous mes souvenirs désormais.
Bonjour, on se connait ?
J'ai trouvé mon but dans ma vie ;
Me défaire de la nostalgie
Et tourner les pages de mon propre livre
Passez les vitesses hisser les voiles,
Peindre une nouvelle toile en souplesse
Pour du changement à toute vitesse.
Toujours pas de bonnes idées pour ma vie en bref.