Aperçu sur un esprit fatigué,
Il se repose mais ne passe cette mélancolie.
Il croit rêver,
Il croit être en bonne compagnie
Mais cela n'a pas de sens quand on parle philosophie,
Cela n'a pas de sens
Alors il se conforme aux lois établies
Par cette amie qui fait n'importe quoi
Mais qui ne cassera pas cette barrière
De toute façon nous sommes des jumeaux
Dont l'un tourne le dos à l'autre,
Je me reconnais dans ses propos mais elle ne le voit pas.
Elle aurait très bien pu accorder une feuille de son cœur d'artichaut
Elle qui réclame tout ce que je pleure car je ne trouve personne à qui le donner.
Mais ce séjour s'achève et le monde est en stase,
J'ai juste rappelé les souvenirs amers d'une nuit d'hiver
Me rappelant qu'on ne vit pas dans le même univers.
J'ai perdu toute ambition ou je pense avoir surpassé ce sentiment réducteur.
Pourtant je pars le vague à l'âme, je parle le mal au cœur.
Ce n'est qu'illusion,
Il n'y a rien de spécial entre toi et moi,
Ne t'y méprend pas,
De ça j'ai l'habitude.
Je ne suis qu'un reflet déformé d'une vision décalée.
Cela doit surement me remettre droit mais ce n'est pas moi.
Il y a encore quelques mystères que je ne peux résoudre :
Qu'est ce qui te pousse encore à m'appeler meilleur ami.
En deux phrases on s'est tout dit,
Nos activités sont tissu d'ennuis
Et nos intérêts sont opposés voir envolés.
Qu'est ce qu'on cherche à se prouver ?
Quelle étrangeté l'amour que tu me portes.
Voila que je me plain d'être aimé.
Mais permet moi d'avoir des doutes,
La feuille blanche ne me répondra pas
Je devrais encore une fois te parler mais je te l'ai dit,
Je n'aime pas me confier à toi,
C'est de l'amour propre.
Je ne veux pas te salir avec mes histoires existentielles, malheureuses et désuètes,
Au fond je te pense fragile et d'instinct te préserve.
Vestige d'un amour marquant encore mon caractère lorsque de mes mains je l'étouffe et qu'il se débat,
C'est paradoxale mais c'est là que je parais le plus froid.
Je masque ma chaire tendre et dresse une muraille que même tes sourires n'arrivent pas à escalader.
De mes remparts je crache de l'huile bouillante, me met en quarantaine par l'apparition soudaine de maladies.
Lorsque je ne fais rien je bouillonne.
C'est une bombe à retardement qui s'enclenche et je ne peux que contenir les dégâts.
Je souffre en vérité,
Cela me brûle de plus en plus mais à force mes sentiments se consument.
Mon amour part en fumée,
J'ai peur de laisser qu'un spectacle de désolation pour mes prochaines relations.
Je ne te remets pas ça sur le dos,
Je me dis juste que c'est dommage que c'est du gâchis.
Stupide fatalité.
D'après toi nous sommes maîtres de nos vies
On peut tout contrôler
Mais as tu imaginé m'avoir à tes côtés,
Peux-tu guider ton cœur jusqu'à là ?
Ou, es tu esclave de celui ci ?
Je sais que je ne peux te convaincre l'amour ce n'est pas ça.
A défaut de savoir ce qu'il est, je sais ce qu'il n'est pas.
Si je fais une liste je pourrai peut être conclure qu'il n'existe pas
Mais ça je l'ai déjà exclu.
Je suis loin de toutes ces ratiocinations
Loin en dessous surement.
J'ai peur en vérité de reproduire le mal sur d'autre
Ou de manquer des choses,
Et peut être à cause de cette même peur qui se mord la queue.
Ce n'est qu'une image et non un flashback.
J'ai faim d'aventure mais la corde se rompt
Et c'est une aventure que de trouver une aventure
Mais cette quête n'apporte pas de satisfaction
Juste de la honte et de la haine envers le genre humain.
Je deviens aigri car depuis trop longtemps optimiste
De toute façon ce n'est pas un texte qui apportera la solution,
Peut être une chanson???