Les larmes glissent sur la joue
Souvent quand je suis à bout,
C'est dans cette eau inodore que je peux sentir les sentiments:
Indolores, agressifs, ou envoûtant.
En vouant un culte à la mort, j'ai fâché l'amour
Qui, sans détour, m'a fauché à tort...
Les épines dans le coeur me le faisaient sué malgré les tempêtes essuyées,
J'ai tant pesté que de "sueur" j'ai du empesté.
La flèche en un court trajet a poussé mon corps à résister,
Cupidon a le don de tout changer,
Le bon comme le mauvais ; souvent à tort ;
Les cupides roulent sur l'or
Alors que la roue tourne encore
Pour savoir si la boulle dans mon coeur
Est une balle ou une tumeur.
Elle grossit sans cesse,
Tu me manques, j'ai le moral en baisse.
L'écriture ne devient qu'une simple rature
Quand les larmes, entre mes cils, font la suture.
Elles s'écoulent pas,
C'est pas cool, mea culpa.
Je partage avec qui la veut: mon eau de tristesse;
Qui la boira connaîtra mon stress.
Ma tête est parsemée d'idées si sensibles,
Qu'on a pris les poils de mes sourcils pour 600 cibles ;
Sans se soucier de mon avis
Censé scier la vie.
Mon sentier est garnit de graviers
Gavé de regrets ; c'est comme ça que j'avance dans le bruit ;
C'est pour ça que je suis aigrie
Devant ce chemin, ce destin, qui est gris.
Je voudrais un gri-gri pour me protéger.
Si j'étais dans les bras de ma chérie je ne serais pas apeuré.
Si je pouvais embrasser ma fourmis je ne serais pas là à pleurer.
Pourquoi cette distance doit elle nous séparer?
Je voudrai te voir au lieu de m'égoutter;
Dans cette nuit le noir qui me suit m'a dégoûté.
Je veux toujours m'envoler,
Mais avec ce pouvoir
Je voudrai juste te voir ;
Te rejoindre à tes côtés
En un baisé ôter mon chagrin... et te bécoter.
Mais le chat est noir,
Et la voie est malheureusement biaisée ;
Dans ce noir épais il est dur de croire
Que le soleil va de nouveau se lever.
Le vrai visage de la chose,
C'est que j'ai du mal à voir la vie en rose ;
Je l'écris en prose :
C'est pas chaleureux; ça a plus d'éclat,
Comme un verre brisé ou du verglas.
J'ai froid de peur même en été
Malgré les chaudes larmes échouées de tous les côtés.
Je rêvais d'être en l'air,
Me voila un homme à l'amer!
Tu me mets en émois à des kilomètres de là!
Je souffre de pas te voir...
J'attendrai l'aurore pour que se dissipe le soir
Et que d'ici je puisse te voir...
Ne touchez pas à mes illusions,
Même si parfois, aux votres, je fais de vilaines allusions.
C'est qu'entre autre je voudrai être un rayon :
Faire fondre le gèle dans ton nom ;
Lui redonner vie, animer une passion ;
Découper un à un les maillons du filet,
Puis partons, faut filer,
Esquivons, faut se faufiler
Dans le flot des mots de Phil
Ou le fil des mots du flow ;
Mais je titube sur le fil...
Ou dans un petit tube
Je conduis le courant en courant comme un Phil...
Conducteur de mes pieds
Qu'on file...
Pour m'épier.
LihP et PhiL: 1
Mais es-ce LihP le filin (?)
De(ux) Phil ou le vilain ?
Ils te sont dévoués pourtant en guerre,
C'est pour cela que de tout temps ma vie part de travers.
Je subis des revers me tranchant de verres en verres,
Seul... pour un temps... d'hiver,
Chauffé à des alcools divers,
Assommé comme par le bout du rouleau
Ce printemps n'a pas été de tout repos.
Mais l'été lui était empli par ta pensée,
La distance nous garde séparé,
Elle nous dit tant, mais ne sait parler.
Bientôt mon corps s'étends et les yeux fermés
Je prétends à rentrer dans un monde que j'ai rêvé :
Tu es la reine sur un trône
Et moi à côté,
Ma main sur la tienne l'amour je prône,
Il sera notre règne à tout jamais...
Abandonné dans les flots
Ma chérie je t'écris cette lettre sans trop savoir pourquoi.
Je voulais peut être te montrer que je pense à toi.
Il est déjà tard dans cette nuit
Mais je ne m'accorde aucun répit;
Sans cesse mon esprit se replis sur les souvenirs
Et l'image de ton sourire
M'emplit d'une joie plongée dans la tristesse.
Trop de temps est passé sans toi alors je stress.
On dit que les coeurs les plus proches
Ne sont pas forcement ceux qui se touchent,
Mais à cette heure mes poches
De sangs n'ont plus de souffle.
Bouche à bouche, corps à corps ou j'étouffe !
Sauve moi ! L'âme en peine, le cerveau en effroi,
Je me couche encore une fois et dans le plis de mes draps
Je te cherche sans foi.
100 fois retourné,
Le sommeil agité ne peut être calmé
Que par tes bras.
Les miens sont sans trace pourtant j'ai l'air d'être un camé
Tellement tu me manques. Sur papier je retrace
Le parcours accidenté que ma passion est entrain d'emprunter.
Ton emprise est sur moi,
Que ce soit dans ma conscience ou le surmoi.
Je suis le fil et tu es ma prise,
J'ai pas la pèche car sans toi je frise la crise.
Sans toit il pleut dans ma maison...
Sans toi il pleut, mais on ne le voit pas.
Il n'y a qu'a toi que je montre mon état.
Etant triste je comprends
Que c'est pas toujours luxuriant,
Quand je te parle d'un air nonchalant.
Si j'étais croyant je serais accroupi jours et soirs.
La nuit je rêve du jour où je vais te voir.
Je veille bien tard et la fatigue fige mon regard.
Mes pensées sont lâchées,
Je les trouve toutes dans tes yeux perchés.
Vert : couleur de l'espoir
Mais vers où leur espoir est-il placé ?
Question dépassée,
Enfin, juste histoire d'y repenser.
Impossible de la refaire maintenant, il faut l'accepter.
Mainte fois je te réclame
Mais le calme de la nuit m'acclame d'ironie...
S'en suit la mélancolie d'une absence sans aucun oubli
Qui plonge mon destin dans la folie.
Dans la foulée je la rate et me rétame.
Te savoir si loin est une torture infâme, un rets d'âme.
Je vous aime madame...
De coeur je suis las;
Si le votre y était je serais là!
Mais je ne suis pas l'as de coeur
Alors je cours... sur papier;
C'est mon joker alors je m'en sers,
Bien qu'hors de porté,
Je prends notes, même dans la marge :
Je me suis déporté.
Je t'aime, notre amour est sans ambages.
C'est un tir direct et le Phil est étendu...
Son coeur bat fort et les fils se tissent,
Après la métaphore des cartes voila le tennis...
Je préfère le "t'es vers où ?"
Autre chose : toi.
Tu es ma préférence,
Et les flots m'amènent dans mon anse préférée:
Celle entre tes seins.
Je vais pas faire un dessin
Mais j'essais de la situer.
J'y mets un cou et je colle ma tête sur ton torse.
J'entends battre ton coeur sous cette douce écorce.
Il n'y a pas d'albâtre juste un liquide véloce...
Désolé mais je dis "vague" pou créer un flot;
Je m'en contente pour un soir il est vraiment très tôt.
4h04 et je m'entête sans tact
À écrire d'un air bête et patraque.
Quand j'ai le trac : je craque !
La feuille absorbe l'encre, la plume raque;
Le papier plein de chancre se voit peu à la lampe.
Lentement s'écoule le temps.
Suis-je un naufragé ou sur un bateau qui jette l'ancre ?
Je ne sais pas si je dois gonfler les voiles ou mes poumons et nager;
Qu'importe je veux rejoindre les flots et voguer.
Ce n'est pas ma mer plutôt une étoile... Phil l'hante!
Je suis drogué et la lumière m'enchante.
LihP est obscur dans le ciel,
FloW rend cette étoile brillante.
Nous serons toujours plus proche l'un de l'autre
Comme des soeurs jumelles,
Maintenant je suis seul, comme un périscope, hors de l'eau, scrutant l'océan,
Cherchant le FloW bienséant.
J'y tracerai mes sillons si on continue l'ascension;
Pourtant je suis là sans son,
Dans un vide comblé par une passion.
Un néant géant vit,
Né en juillet, j'ai envie...
De combler ce trou béant,
Le puit de l'absence m'épuise,
Ta présence m'encense;
J'y puise ma force, puis la diffuse dans tous les sens:
Je rayonne d'amour mais les murs m'entourent
Je cris au secours, je souhaite ton retour.
Je crains quand tu es loin,
Je tourne en rond dans quelques refrains.
Le temps nous séparant est trop long,
Je pense sans fin à ta réapparition.
Cette lettre est bidon alors j'en signe la fin.