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J'ai mon âme en feu trop de flammes viennent lécher mon cur
je sens l'odeur de l'amour mais aussi celle de la mort,
ma passion me brûle mon corps
et de sa chaleur m'impose une douloureuse oppression
qui fait monter la pression,
la tension est forte mais pas assez pour submerger l'incendie,
le stress augmente et la sueur vient combattre la chaleur,
ce feu bouillant, ce tueur
qui avec fureur ronge mon physique et mon mental
c'est comme jeter violemment un vase en cristal
c'est pathétique et ça pousse à le dire sur instrumental
si mon avenir est critique et semble mettre les voiles
c'est que j'ai pas tirer l'alarme
et que j'ai trop mal pour me soigner avec des larmes.
Sans rigoler,
la solution c'est peut-être s'immoler
on arrivera peut être à s'envoler
à moins que les cendres
ne font que descendre
et chez le diable loin du bleu,
je crache du sang.
Le futur se voile et met les voiles,
pendant ce temps je me dévoile,
et je peins ma toile,
je vis dans le passé
car dans le futur je ne sais qu'une chose, c'est que je vais trépasser,
je me dis "ce sentiment va passer"
mais comment? Car de tout temps ça a toujours été vrai.
On me dit tu es pessimiste,
mais je suis réaliste
car je le sais que le monde est noir!
Et pas que la nuit,
mais il reste de l'espoir
et ça je le sais aussi
voila pourquoi j'écris,
voila pourquoi de mes rimes
qui montre ma déprime
je froisse le papier
afin de lui divulguer
un grain de chagrin parsemé de beauté
et mêlé à la cruauté,
c'est un peu cru de dire sans fin "le monde est pourri"
mais voila pourquoi je vis,
c'est pour vous informer
que la visse n'a pas fini de s'enfoncer
et que là où je vis tant d'horreur
c'est bien le même endroit que celui qui est sensé contenir notre bonheur,
mais c'est jamais la bonne heure
pour faire sa rencontre
il paralyse notre cur et nous contre.
Voila pourquoi j'essai de subsister,
pour lutter, conspirer,
contre la vie qui nous laissera jamais l'occasion de respirer,
c'est peut être pour ça que j'arrête pas de l'insulter,
chienne de vie, on cessera d'en parler
qu'après la mort
et encore je ne sais
si l'on fait le deuil des remords
sinon je remeurt, mais c'est interdit,
je transgresse les lois de la vie
car je suis avide de bonheur
je veux en faire la collection dans mon cur
mais trop souvent j'aligne les pleurs,
tu comprendras bien
que depuis longtemps il est plein
c'est pour ça que je me sers de mes mains
pour agripper ce stylo et écrire sans fin,
essayer de combattre la vie en assénant la vérité
sur du papier ou au moins une ébauche
pour que la sincérité m'embauche
et devienne une alliée,
"toujours je mens!"
la preuve je viens de le faire c'est dément
et le pire c'est que je démens,
je ni tout
et je nique rien du tout
mais je suis poussé à bout,
à bord de cette galère
je ne vois pas le bout dans cet océan de misère
que ce soit du a la guerre ou a un mystère
physique ou mental,
pour nous sauver il faudrait
peut être boire dans le Grall
ou juste respirer.

Citation (tome 2) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant