On fait comme si c'était la vie rêvée,
Vie jouée, vie gâchée
Vive la vie pleine de mes faits :
Des méfaits aux meilleurs effets;
Comme si le monde des fées s'était défait
Et que les fêtes ont la tournure de prise de tête,
Ma tête tourne mais sans conscience,
On est entre pote mais toujours pas de confiance.
Avec une femme, mais faut pas qu'on se fiance...
On peut attendre un coup de chance,
Un coup de fil et, un coup de foudre de la providence...
Quand l'électricité guide mon poignet sans conscience,
Et dessine les lettres que j'ai citées : la cécité temporaire
Me fait puiser l'inspiration dans un trou sans fin légendaire,
Les gens dorment et manquent d'air !
Dors.... et déjà tu rêves ...
L'encre coule toujours sur ma feuille
Ou bien je l'écorche et ressort la sève...
Si j'écris des mots chargé d'orgueil
Et que j'ai une trop grande gueule c'est que je rêve
De lancer le sort de l'essor sans hésitation,
Je ferais tous les efforts pour mes sens en lévitation,
L'invitation du ciel est l'essence de ma création,
À moins que ce soit celle de ma crémation... à l'essence.
Allé, sens ! Cette odeur n'a rien d'alléchant.
Allé chante avec tes sept sens dont l'instinct et la pensée
Pour l'instant elle est dépensée dans tout les sens.
Un jour je pourrai me concentrer pour en toucher la quintessenceOn fait comme si... c'était la suite :
Il est un grand vide, comme une pesante perte de repères,
Un déséquilibre qui flotte et je me perds dans une mélodie inachevée,
Un goût de passé trop prononcé comparé à ce présent trop encombrant.
Le résultat d'une comparaison qu'on ne voulait pas faire, un esprit qu'on braque,
Ce sont les dégâts de l'explosion d'une poche de souvenir dans mon hémisphère.
Une stase dans une vie à cent à l'heure, un cri éphémère,
Inaudible car les distances vertigineuses sont des leurres,
Ce n'était qu'un mirage au loin; les apparences sont parfois trompeuses
Je ne veux pas être des leurs, dès lors, à la vitesse de la lumière j'opère un virage temporel mais dans une autre réalité,
Celle qui commence par "comme si" et qui blesse quand elle se crée.
J'abuse de mes yeux pour assécher mon cœur ne sachant pas si ça va causer ma perte.
J'ai vécu un amour unidirectionnel comme un secret, j'ai vu ma sincérité devenir inerte.
J'ai compris qu'être le seul à aimer est une torture,
J'ai vécu le partage puis la perte de cette union dans des ratures.
Aujourd'hui mes sentiments sont des ordures ou des ratés
Et c'est dur d'arriver à cette constatation, comment ai-je dérapé ?
C'est une étrange sensation alors par réflexe défensif je me mets à rapper
Je plonge dans le passé pour y trouver l'inspiration.
Ce que j'éprouve aujourd'hui n'a pas vraiment de nom.
Je ressens comme un abandon de moi même envers moi même.
Je me mens en vers mais la vérité le mal amène et me malmène.
Je me mets à l'envers à chaque fois que je commence par "je"
Peut être pas prêt à avouer la défaite à mon propre jeu.
Décrire ce que je ressens est un grand pas vers l'avant
Après un point de côté j'ai l'impression de tourner en rond
Je le dépose à mes pieds puis m'élance par un bond
Je quitte l'orbite de ce tourbillon, j'ai l'impression de voler.On fait comme ça... si on ne sait pas
Description de mon état d'esprit : lâche ! Et ce n'est pas que ça...
C'est mon esprit qui lâche prise et qui ne va plus très droit.
Il perd la notion de ce qui est important, les bras ballants,
Je suis bloqué avec des bagages trop lourds à porter.
Je trouve toujours des excuses pour ne pas assumer mais j'ai du mal le doute en moi.
Je parais détendu mais c'est la crise dans mon corps tout entier,
C'est pas mal le bordel dans mon cœur en chantier.
C'est la reconstruction mais j'espère ne pas utiliser trop de béton armé.
À force de vouloir faire le gentil malin qui, ne craint rien on se perd !
Et dans les recoins de son mental
Un brin de folie s'installe quand il n'y a plus de communication verbale.
Alors le corps s'exprime quand je suis seul
Par des actions brutales en guise de coup de gueule.
J'espère que quelqu'un me regarde dans ces instants,
J'éprouve une fierté que je ravale à temps.
Je ne sais pas ce que je prouve, pour preuve je ne sais pas trop ce que je fais !
C'est un bordel épais, une confusion totale est l'œuvre.
Bons et mauvais sentiments se confondent, c'est sur quels pressentiments qu'on fonde le présent ?
Il est difficile de faire la part des choses quand il ne reste que des miettes,
Alors j'ose faire la paire en écrivant des textes ou quelques lettres!On fait comme si... ça avait sa place :
J'ai les yeux blancs comme des O, déesse,
Et quand je les baisse je vois ce qui fait débat.
Alors je me mets à côté de toi, il fait chaud
Et mes yeux se laissent aller quand je suis dans tes bras.
Ils te toisent de bas en haut,
Pétillent, quand mes lèvres passent au raz de ta peau,
Brillent même car ton visage ébène est beau.
Tu as bel et bien des bouts de nuit sous tes yeux lunaires
Et il boue en moi l'envie, d'entrer dans ton univers.
Ces pores sont peut être des portes,
Ou des ports pour partir au delà des frontières.
Tu rougis quand je dis que ce sont des pointillés que tu portes
Tu réagis : "ce sont des taches de rousseurs et j'en suis fière"
Je les caresse d'un revers de main, ça y est !
Au bout de mon poing t'y es... en quelque sorte...
Je sors des points de suspension
Mais il n'y a point de suspicion dans ma narration.
Ce sont juste des ronds que t'as portés,
Mais sur ce son, je les joue comme des notes sur une portée.
À cappella, car nos bouches chantent des baisers.
Un cap est là, et mon nez vogue vers ton ciel étoilé.