J'ai vu ton visage au milieu d'une insomnie
Cette image a caressé mes envies,
Casser ma vie, l'avant et après cette nuit.
Mes nerfs ont rompu vers minuit
Et n'ont su stopper cet élan de folie.
Envahie par ces nouveaux sentiments,
Je sens le bonheur grandir gentiment.
C'est souvent à côté de l'obscurité la plus grande
Que se cache la lumière la plus vive,
J'ai chevauché l'éclair d'un ciel tendre
Pour te rejoindre dans un rêve a cette heure tardive.
Je ne sais à quoi prétendre, je me sens ivre,
Une intense substance me balance entre rires et larmes
Une stance suffit à dire à l'âme d'ouvrir les yeux et les vannes,
Qu'enfin coule à nouveau dans mes veines ce premier amour d'ado pour cette femme.
Le temps passe certaines choses ne changent jamais,
J'oublierai pas les gens que j'ai aimés.
J'ai pu t'attendre malgré un silence prolongé
J'attends encore ma chance pour être à tes côtés.
Privé de toi pendant mon insomnie je pense enfin à te le dire en vrai...
J'ai trop longtemps cru que je te portais malchance,
J'ai enfin compris les gestes de la providence.
Je souhaite parcourir ce petit morceau de ciel nommé azur
Je remonterai la cote pour voir ton visage dans une embrasure
Ou comme dans le passé par une fenêtre pleine de buée
Disparaissant dans les aboiements d'un vent glacé.
Je tire un trait sur le passé,
Un de plus, je vois l'avenir, y a t-il de la place à tes côtés.
Je replonge dans ta beauté tant de pensées ou je reste bouche bée.
J'observe la tienne que je n'ai pas su embrasser,
Cette idée ne m'apporte plus de regrets
Mais de l'impatience tout est clair quand on ne voit plus la matière,
Vu d'en haut il n'y a plus la terre,
Je me sens au milieu de l'univers,
Je me rapproche de cette étoile si blanche si pure
Je ne me cache plus, j'ôte toute armure. Mon amour est mure,
Il est temps de mettre au pied du mur les remords.
Je pense à toi à chaque instant depuis que je t'ai fixé un regard insistant.
Un appel me laisse en suspend j'ai entendu ta voix,
Et je me surprends d'être encore en émois.
Je cherche des interprétations dans tes murmures,
Et j'ai des interrogations pour tes 4 murs,
Ils ont des oreilles qui captent les moindres sons,
Je voudrai faire pareil et partager ce que nous éprouvons.
Je mets à l'abri mes sentiments dans les replis de cette feuille,
Pendant qu'un cri lancinant de mon cœur s'étouffe au fond d'un cercueil.
L'amour gèle au milieu de l'espace, le temps passe et s'essouffle le son.
J'attends le levé de mon soleil et qu'en haut dans le ciel s'engouffre les rayons,
Je sortirais de mon gouffre pour respirer un nouvel air.
Voila l'ère de l'amour qui prendra vie un nouveau jour, peut être aujourd'hui,
Jour de gloire après la pluie.
Moment que l'on attend que l'on redoute,
Là ou faut avoir du cran et pas se tromper de route.
Il faut penser que tout peut arriver dans la vie
Et qu'on peut influer sur ce qui nous entoure,
La fatalité c'est des conneries,
Laissez-moi toucher le bonheur lors de ce séjour.
Le soleil et haut dans le ciel sous mes yeux défile l'asphalte.
Une source d'inspiration dans les oreilles ma respiration s'exalte,
J'ai la pression qui m'attaque
Mon cœur craque dérape se prend une claque,
C'est mon être qui est contaminé qui te réclame à ses côtés.
J'essaye de l'avoir à l'usure,
Lui donner des parcours de tortures,
Et je cours encore pour fuir mon futur.
La vie est une question de priorité
Et mon cœur m'a trop fait souffrir
Il n'y a pas que lui que je dois écouter,
Si ce texte est écourté
C'est que j'ai pris la décision sur ce son,
D'avorter de couper l'aorte et pleurer le reste,
Avec des si j'aurai pu tout refaire avec toi
Mais lit naturellement ce texte
Tu n'y verras qu'une prise de tête un soir, un jour
Ou j'ai croisé dans le noir un ange qui m'a pris mon cœur pour toujours.