- Tu l'aimes ?
- Ben ouais , elle est belle.- C'est tout ?
- Euh... quoi d'autre ?- Comment ça quoi d'autre ? Je te demande si tu l'aimes, Je te parle d'amour. Et toi tu me dis qu'elle est belle. Belle ? Moi quand je te parle de beauté je ne te parle pas de son joli petit cul moulé dans un jean Levis, ni de ses lèvres pulpeuses, ni de ses grands yeux pétillants. Putain, je parle pas de ça. Moi ce que je voulais que tu me dises c'est que tu l'aimes, que tu aimes tout d'elle, ses défauts, les pires, le goût de ses larmes quand rien ne va plus, l'odeur de ses cheveux quand tu l'embrasses dans le cou, ses tâches de rousseurs quand l'été pointe le bout de son nez. Et quand j'évoque le mot amour, s'il te plait ne l'associe pas au sexe. Parce que tu vois, savoir combien de fois tu te la tapes tous les jours, moi je m'en fou. Merde, il y a des mots pour parler d'elle. Pas des mots en toc, pas des mots qui soient faux, pas l'un de ses mots ringards que tu ais entendu dans un film. Pas comme ça. Parfois il n' y a pas de mots, juste des regards, des gestes, encore des regards, puis un sourire qui dure, qui dure, qui dure parce que tu as ta main posée sur sa peau brûlante, parce que dans sa poche furtivement tu as caché un petit gribouilli avec inscrit " Je t'aime " quand sa tête était tournée, parce que les jours passent trop vite quand elle est là et que tu ne veux plus la quitter , Que tu ne peux plus lâcher sa main. Et que tu lui dis que sans elle, chaque minute est inutile. Et en revanche, parce que tout ne va jamais bien, que ses yeux brillent, pleurent lors d'une dispute, qu'elle te lance au visage des mots affreux, des cris de haine. Alors pardonne la, recommence à zéro. Et dis lui, cris le. Je t'aime. L'amour c'est ça, ce n'est pas un jeu, pas de la merde. C'est dangereux. Tu vois, moi, C'est de ça dont je te parle