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Jamais j'aurais penser que la vie serais aussi dure, jamais j'aurais crus que j'allais être si faible, que j'allais gâcher ma vie en si peu de temps. Je fais semblant de sourire, de rigoler, et personnes ne voient que je ment, personnes ne voient que j'ai mal. A l'intérieur de chez moi et à l'extérieur non, je ne suis plus la même, c'est comme si je mettais un masque, et personnes ne vois ce masque que je porte. J'avance la tête haute, seule. Et avancer seule c'est dure, j'essaye de me faire des centaines et des centaines de raisons qu'il faut que je me bat pour allez mieux, mais non, rien n'y fais, je fais rien. Je reste comme j'ai toujours été. Personne n'a jamais sus que mon sourire été faux, personne n'a jamais sus tout ce que j'ai à dire, tout ce que j'ai fais. Pour tout vous dire, personnes ne me connais, même moi je ne me connais pas. Quand je franchis la porte de chez moi en rentrant des cours, je balance mon sac, je me jette sur mon lit et je m'effondre pendant des heures et des heures comme ça. Quand on m'appelle, je sèche mes larmes, et je descend, et je souris comme si j'avais pas pleurer, comme si j'allais très bien. Au bahut? Je veux pas y aller, j'ai pas envie, mais j'ai pas le choix, on me forces, je me forces. Tous les matins, j'ai la peur au ventre. J'ai peur d'être seule, j'ai peur d'être abandonnée au milieu de tous ces gens qui sont avec plusieurs personnes. Ont me dit "ça va?" je réponds "Oui très bien et toi" j'aimerais bien dire "non ça ne vas pas" mais je devrais expliquer pourquoi ça ne vas pas. Pourquoi ça ne vas pas? Tout simplement parce que j'en ai marre de tous ces gens qui profitent de moi quand ils sont tous seul(e), quand ils ont besoin d'un conseil, ou d'autres choses. J'en ai marre d'être une bouche-trou pour des centaines et des centaines de personnes. A mes bras, on m'a demander ce que j'avais aussi, et je répondais que quand je jouais avec mon chat elle me griffais. Et pourtant, cela ne ressemble pas à des griffes de chats, et justement, personnes ne c'est rendus compte que je faisais d'énormes conneries, que je regrettes énormément. J'aimerais bien partir, partir loin d'ici. Je me pourris la vie pour des personnes qui n'en valent même pas la peine, qui partent quand j'en ai le plus besoin, qui ne voient même pas les larmes que j'ai dans les yeux. Je me retiens, je me retiens sans cessent. On me pourris la vie de jours en jours, on à tous fais pour que je fassent tous ce que je fais aujourd'hui, je comprends pas pourquoi je mérite ça, je sais pas, je sais plus. Il faut m'expliquer, m'expliquer pourquoi il m'arrives ça.

Citation (tome 2) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant