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De ce monde immonde
Ils m'ont dit
De bondir
Sans mot dire,
Maudire les faux
S'instruire de l'info... des vrais
On aurait du induire l'extension des mots sur démo
Dès les prémisses des délits de prémix,
Des délires ou des déprimes
Sans primes pour sampler,
Ça me plait de rapper
Des racines à la cime
Je ne me sens pas concerné par les variétés
J'ai cerné le hip hop
Celui d'la rue
Qu'on a voulu arrêter par un STOP
Mon art est lettré
Et les traits ornent mes plaies
Pensées par papier,
Mon trésor ma pensée
Le rap mon allié,
Aliéné de la rime
Pas besoin de psy-4 pour me soigner.
Soit niais et cherche pas à comprendre...
Mais si tu veux prétendre à quelque chose de plus évolué
Jette ton dévolu dans la prose sensée,
Sans ses pauses j'ose rapper sans m'arrêter.
Le rets du t sur terminé d'écris ma gaité...
Par des cris, par décrets,
Stylo crayon clavier ou des craies.
J'ai clamé mon style au mic
Office de rayon sur pou poum tchack,
À chaque boum boum de mon cœur
J'insiste sur le temps fort de mon humeur...

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Difficile de commencer un texte,
Il faut toujours trouver un prétexte,
Se référer au contexte,
Sans le montrer comme trop complexe,
Je te parle du rap mais aussi de la vie
Ce sont deux mondes ou j'évolue ainsi
Entre lois et envies
J'essai de faire mon choix en évitant les coups pourris
Nourris par mes yeux
Je décalque la vision d'un vieux
J'aimerai me trouver à des lieux
Mais je n'ai pas choisit!
De rêver de mes envies,
Ne me fera pas dormir mieux
Aucune réaction!
Es-ce l'action qui manque
Ou le manque d'authenticité de ce saltimbanque
Qui fait que ce monde est braqué comme une banque...

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J'ai envie de m'exprimer sans aucun thème précis
J'ai envie de m'exprimer c'est ainsi
Mais pour cette nuit j'ai quelques difficultés,
C'est un défit que de se lancer.
J'exprime mon avis sur papier
Mais c'est pas assez pour m'extasier.
Cette nuit d'été je n'ai pas envie de rigoler
Faut croire que la tristesse des autres sur moi s'est imprimée
Quand je regarde le monde tu comprends que je reste sidéré
Et j'éprouve tellement de respect envers ceux qui doivent tout porter
Que je souhaite les voir tués sans souffrance,
Comment pourrait-on combler leurs carences ?
La vie les a condamnés depuis leur enfance?
Je n'ai pas envie de rire même si je tise
La vie m'attriste à cause de ses petits traumatismes qui récidivent
À chaque fois qu'on en traite un
Y a son prochain qui accompagne notre dérive?
On ne contrôle pas son destin,
C'est clair on devrait profiter de ce qu'il advient, s'en satisfaire
Mais comment apprécier la chaleur des enfers,
Si nos envies ne sont pas en vie,
Quel plaisir à avoir quand chaque tentative pour le recevoir
Est bourré de stress et de faux espoirs.
J'en ai mare d'essayer d'évoluer sans savoir si c'est du bon côté
J'essai de voir dans le noir mais les voies semblent bouchées
Depuis trois ans quand même j'ai pourtant bougé...

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Dans mon désespoir le plus noir je dépose les armes,
Après m'être courbé devant toi déesse je m'incline,
Je me retire,
Les larmes glissent sur mes lèvres,
Je les avale avec ma fierté,
Elles m'étouffent et nouent mon cœur,
Bientôt le silence, ma raison de vivre s'en est allée,
Ma désillusion l'a remplacé et s'est étalée dans mon esprit,
Mon âme suffoque, le diable en moi se moque,
Lui qui m'avait offert la peur d'aimer,
Maintenant déchu et déçu je me demande qu'est ce que je suis sans elle ?
Juste un ange sans aile,
Un amour sans zèle
Juste bon pour dire "aile" sans L.
La souffrance est l'apanage de mon quotidien
Et je racle les derniers relents d'un amour qui se retient,
Il s'accroche et arrache les derniers joyaux qui brillaient dans mon fort intérieur,
Un dernier effort et je vomis notre aventure.
Mon amertume me tue comme une tumeur amère,
Je lâche ces mots comme une bouteille à la mer,
Je pensais connaître ta lumière mais c'est un mystère éphémère et le doute m'emplis.
La haine monte en moi t'as pas idée,
Y a pas de replis ni de répits dans mon esprit,
Je me suis épris d'une harpie,
Maintenant je sais que j'ai aimé une harpie,
Elle a su mettre le grappin voire le harpon,
Encore maintenant mon sang se répand, le cœur déchiré dans du venin de serpent,
Je serre les dents cri au secours,
Le monde est sourd et sombre est l'horizon
Je perds la raison dans ce tourbillon,
L'amour rend aveugle mais à cette heure tout devient plus clair,
C'était le coup de foudre mais tout disparait en un éclair,
T'as mis le feu aux poudres et j'ai explosé dans une bouffée de lumière,
J'avais raison quand je disais que t'étais une bombe,
J'aurai du comprendre que t'avais réglé sur quelque seconde.
Je me sens trahi salit,
Je n'ai même pas la foi de t'insulter
Mais comment pourras-tu te venger ?
Tu mas tué dès les prémices, je suis déjà mort ! Mon âme au vent...
Je te l'avais dit le silence est d'or,
Le silence est mon seul ami quand je m'endors,
J'ai perdu tout réconfort car c'est dans la nuit blanche que je flanche,
Je pense dans les heures les plus noires à ton sourire à qui je dis au revoir

Citation (tome 2) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant