•Chapitre 45•

4.3K 131 91
                                    

Le contenu qui suit est... Comment dire ? Chaud... Bon ok, il est carrément brûlant. Voyez-vous prévenus du texte sexuel qui va suivre !

Bonne lecture petit(e) coquin(e) !

•••

- Robin-d'amour ! Tu es la meilleure ! Mais tu aurais pus laisser cette tête d'algue à la mer tu sais. S'exclame Sanji.

Elle cligne lentement des yeux en guise de réponse. La main sur son avant bras amoché, elle laisse ses compagnons l'admirer durant la seconde qui suit.

« Je ne pourrais pas le laisser tomber. Même s'il me déteste et me rejette, je serais incapable de faire pareille, même si je me forçais... » songeait-elle.

~~~

- C'est moi qui suis de garde pour cette nuit ! Affirme Nami, déterminée. S'il y'a un problème, je saurais l'anticiper. Continue-t-elle.

Le soleil s'enfonçait dans l'arrière plan tandis que l'équipage baillait la fatigue de la journée.

- Très bien alors dans ce cas, je reste avec toi ! S'écrit Sanji. Mieux vaut être deux s'il y'a à nouveau une tempête.

- Tu as raison. Conclu la navigatrice.

Elle n'insista pas sur la galanterie du blond, elle se contentait de l'accepter calmement.

- Je peux rester aussi si vous voulez ? Propose Franky. Si ce bon vieux Sunny a un soucis mécanique, personne ne serait mieux...

- Non ! Toi tu vas dormir ! S'exclame le cuisinier.

- D'accord monsieur le charmeur ! Conclu le charpentier, légèrement effrayé.

La nuit et son calme se joignent à l'atmosphère du Sunny. Les chapeaux de paille dormaient lourdement, tous sauf la navigatrice et le cuisinier de bord qui s'occupaient de monter la garde. Eux, restaient réveillés à l'affût d'événements météorologiques défavorables tandis que Zoro, lui, était réveillé pour une toute autre raison; la colère.

Raide sur son lit, il s'interrogeait et en venait à se haïr. Les pulsions en lui se disputaient la décision de son coeur alors que celui-ci voulait en suivre une toute autre.

Guidé par sa colère, il sort de sa chambre. Ses pas déterminé, quoi que silencieux, le mène jusqu'à une porte close. Sa main se pose sur la poignée, prêt à appuyer dessus. Une seconde, rien qu'une petite seconde de réflexion, lui fait prendre conscience de la haine qui guidait ses actes. À peine cette seconde de morale intérieure écoulée, le jeune homme franchit la porte qui grinçait un son paraissant bruyant pour ce milieu de nuit.

Il pousse la porte derrière lui avant de la fermer complètement. Le grincement se finit au moment où le sabreur lâche la poignée, cependant, ce sont ses pas légers qui reprennent l'entier espace du son.

Il arrive devant le lit camouflé de draps et couverture. Il analyse un moment la scène fixe en face de lui.

Son regard, tantôt déterminé et haineux, devient triste et morne. Ses pupilles se baissent et fixent ses pieds. Ceux-ci se mettent en mouvement, lui permettant de se pencher au dessus du lit pour y observer la femme dormante, ils se reculent ensuite lentement, avant de se retourner.

Le regard aussi démoralisé que son être, Zoro se dirige vers la porte.

« C'était une mauvaise idée de toute façon... ».

Il sent son t-shirt se faire retenir, le freinant de toute fuite. La peur le prit durant sa rotation avant que la colère ne revienne à la charge. Une haine survient lorsqu'il observe plus longtemps son visage pâle et bien réveillé. Ce n'était pas une haine destructrice mais plutôt tentatrice.

Ma Distraction Où les histoires vivent. Découvrez maintenant