•Chapitre 76•

1.7K 87 40
                                    

- Qu'est-ce que tu fais là ? Marmonne une voix depuis la porte.

Les deux pirates relèvent le menton, délaissant leur silence apaisant pour apercevoir le nouveau venu.

Agenouillée, la main sur sa jambe, Robin préparait déjà ses arguments pour expliquer le véritable sens de la situation.

~~~

Elle commence par retirer vivement sa main, coupant tout contact déplacé. Elle se relève ensuite, le regarde figé sur celui préoccupé de Zoro.

- Je peux tout t'exp...

- J'ai faim. Interrompt naturellement le bretteur.

Il regarde Sanji qui lui porte un regard avec une toute autre rivalité que d'habitude. Il se lève calmement et se dirige vers la porte de la chambre. Lorsque son épaule frotte celle de Zoro, il dit d'un ton glacial;

- Fais toi à bouffer tout seul...

Le blond passa la porte tandis que Zoro restait à son pied, surpris de ses paroles intérieurement.

La température se réchauffa légèrement lorsque le cuisinier se retrouva loin. Zoro reposa son regard sur celui de Robin, profitant de la douceur de son visage durant une seconde.

- Ce n'est pas ce que tu crois avec Sanji... Je m'occupais simplement de...

- J'en ai rien à faire.

Son arrogance la vexa. Cette seule verbalisation de son tempérament confirma à Robin qu'il venait de briser ces quelconques liens entre eux. Ses perles azuréennes retombaient vers le sol alors que Zoro allait vers son armoire.

- Robin... Dit le sabreur.

Dos à elle, il ne pouvait pas la voir relever la tête vers ce nouvel espoir. Sa voix tremblante et coupable répond;

- Oui.

Son coeur battait, encouragé par cette chance qu'elle voyait de retrouver cette liaison avec lui, quelle qu'elle soit. Elle se promettait déjà d'en prendre soin cette fois-ci tandis que Zoro reprit avec une voix plus ferme;

- Sors de ma chambre.

- Quoi ?

- Je dois m'habiller. Affirme le vert en se retournant vers elle.

Il ne perçoit qu'une déception de son seul œil. La jeune femme se faisait tirer la main par sa douce haine pour sortir de la pièce. Lorsque son corps était loin de celui de Zoro, ce dernier souffla, comme s'il se déchargeait d'un poids, d'une situation inconfortable. Il frotta son visage de ses mains avant de les perdre dans ses mèches émeraudes. Il gémit et tord son coup vers le plafond, pensant: « mais comment on en est arrivé là ? ».

*

- Espèce d'idiot ! S'écriait Nami en frappant sa main sur le crâne de son supérieur.

Ce dernier frottait sa nouvelle bosse crânienne tandis qu'elle poursuivait;

- On avait dit qu'on partait aujourd'hui ! Et toi tu roupille n'importe où !

Ma Distraction Où les histoires vivent. Découvrez maintenant