De L'autre Côté [EN PAUSE]

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Finalement j'ai trouvé le temps pour vous écrire un chapitre... Et qui plus est de quasiment 3000 mots 😊

Bonne lecture !

7 Août 2014

Tout est plus ambiguë que jamais avec Ken ces derniers jours. Entre-temps il y a eut mon anniversaire, le 2 Août, on s'est de nouveau embrassé une fois au calme de toute la soirée qu'il m'avait organisé avec le reste des mecs. Plus exactement quand on est rentré à la chambre de bonne et qu'on était posé dans le lit. Pour ce qui est de Kyria, je n'ai plus répondu à ses sms et j'ai arrêté de me rendre dans le café où on s'est rencontré et où j'avais tant l'habitude d'aller. Trouvant refuge dans un autre café à plusieurs rues d'écart pour me poser pour écrire. Étant maintenant certaine de ne plus la croiser avant un bon moment.

En tout cas tout était calme depuis quelques jours, j'aurais aimé que ça dure d'ailleurs. Surtout entre Ken et moi.

Pour commencer, je me suis réveillée à 13h pour je ne sais quelle raison, j'ai rien réussi à écrire de mon après-midi et à peine une idée m'est venue, débloquant mon inspiration au passage, que j'ai reçu un message d'Hakim me disant que c'est soirée chez sa grand-mère. Me mettant au passage un coup de pression pour que j'arrive rapidement. C'est donc à contre-coeur que j'ai refermé mon ordi, le rangeant dans sa housse pour finalement le glisser dans ce qui est mon sac de cours en période scolaire. Enclenchant le pas pour rejoindre l'appartement de la grand-mère Akrour après avoir payer mon fameux chocolat chaud habituel.

Et c'est quasiment une trentaine de minutes plus tard que j'y arrive enfin. Après avoir frôlé un groupe de mecs lourd à la sortie de la bouche de métro. J'ai bien cru que mon coeur allait me lâcher quand j'ai entendu l'un d'eux commencer à me suivre après m'avoir vulgairement interpellé et siffler. Mais al hamdoulillah un de ses potes l'a interpellé en lui disant que là, il forçait vraiment trop. Et vue comment il a gueuler pour rien juste après, ça m'étonnerais à peine que de la coco ait traversée son nez y a pas si longtemps que ça.

C'est alors en lâchant un soupire de bonheur quand j'ouvre et passe la porte de l'immeuble où vivent les frères. Je vais enfin pouvoir me poser calmement entourée d'amis : quoi de mieux que ça pour se remettre de ma journée catastrophique ?

Mais finalement j'ai pas assez espérée puisqu'une fois arrivée à l'étage je suis presque brusquée face au boucan qui ressort d'un endroit de nature si petit et calme.

Qu'est-ce qu'ils ont encore branlés ces cons.

Ayant les nerfs montés déjà pas mal à bloque avec la journée de merde que j'ai passée, c'est, malheureusement pour eux, pas aujourd'hui que je vais me contenir pour essayer de pas les brusquer. Et dire que j'étais loin d'être au bout de mes peines, le pire ne demandant qu'à arriver.

Le pire c'est d'abord quand je remarque qu'ils ont tous bien siroter déjà cinq verres facile et que Théo et Hakim ont l'air d'être les seuls un minimum capable de tenir debout et une conversation. Et le pire du pire : c'est quand une fois dans le salon, je cherche du regard Ken, et que je le trouve avec une fille à ses côtés, une des jambes de la blondasse par-dessus une à lui. La main de la fille en question un peu trop haut sur sa cuisse alors qu'elle rigole pendant qu'il lui raconte je ne sais quoi à l'oreille. C'est marrant, il a quand même l'air pas mal entreprenant avec elle pour un mec qui m'a plus ou moins avoué récemment qu'il n'a d'yeux que pour moi. Enfin bon, il a juste dit : "toi c'est pas pareil que les autres." En soit ça peut vouloir tout et rien dire. Tout est toujours une question de point de vue après tout. Mais même... Je pensais qu'on arrivait enfin réellement sur le même point de vue.