Désolée pour le retard de publication mais je pense que vous vous y êtes malheureusement habitués maintenant... D'ailleurs je pense changer les jours de publication. Comme ça vous commencerez la semaine avec un chapitre de Silence le Lundi et la finirai avec un chapitre de De L'autre Côté le Vendredi. Dites moi ce que vous en pensez 😌
Et sinon le chapitre pour la semaine pro est pas fini d'écrire donc si y a du retard ou qu'il ne sort pas la semaine pro, soyez pas brusqués ça sera normal. Désolée d'avance pour ça 😕
Sur ce : je vous souhaite une bonne lecture.
(Chapitre qui est court mais qui, j'en suis certaine, va fortement vous plaire)28 Juillet 2014
Il est 2h du mat'. Je me suis cassée de chez Kyria dès qu'elle s'est endormie. Putain quel genre de connasse je suis pour faire ça. Après je suis allée en studio, et maintenant je suis chez Ken. Enfin plutôt dans notre immeuble. Oui, dans notre immeuble. Pas dans la chambre de bonne. À vrai dire je suis affalée dans la cage d'escaliers en train de réfléchir à tout ce qui se passe en ce moment.
Un coup je suis avec Ken, puis je finis par aller voir Kyria pour constamment finir aux côtés du brun, comme si c'était ma destinée que je finisse par être liée à lui. J'ai l'esprit embrumé et la fatigue qui fait piquer mes yeux ne m'aident pas à me concentrer parfaitement sur mes pensées.
Je suis un peu fatiguée de tout ça. Voir totalement fatiguée de tout ça pour dire vrai.
Ce qui est totalement paradoxal, parce qu'en soit, c'est moi qui ai cherchée à me foutre dans cette situation. Décidément je suis vraiment nulle jusqu'à la moelle pour gérer mes relations. Rien de bien étonnant à vrai dire mais ça m'emmerde toujours un peu de l'avouer. C'est vexant de voir que je n'arrive à rien gérer. J'ai l'impression d'être un enfant qu'a toujours besoin d'être assisté ou qui fuit pour s'enfermer dans la solitude quand tout ça prends trop de place. Alors que, la vérité, c'est que tous mes proches ont fini par me trahir alors logiquement, je finis par m'enfermer seule, savant qu'au fond de moi : je ne peux compter que sur moi-même.
Je pourrais rester des heures en plus ici, à encore réfléchir, et à me dire que j'ai eu tord de A à Z et que j'ai peut-être même fait du mal à Ken, ou du moins le blesser, avec mes agissements à la con.
J'ai vraiment été idiote pour le coup.
Mais vers quasiment 3h du mat', la porte du hall de l'immeuble claque et des bruits de sneakers raisonnant contre les marches me rendent mal à l'aise. Plus qu'à espérer que la personne s'arrête aux deux étages précédent comme je suis dans la cage d'escalier entre le troisième et le quatrième. Comme ça je serai sûre de ne même pas apercevoir cette personne.
Mais c'était sans compter sur ma malchance.
Effectivement j'ai debout face à moi Ken alors que je suis toujours assise sur la même marche que je squatte depuis maintenant bien quatre heures.
-Bah tu fous quoi ici ? T'as pas tes clés ? Me demande t-il les sourcils froncés, analysant ma dégaine par la même occasion
-Euh ouais, je les ai oubliées soufflais je en me disant que je dois sacrément faire pitié comme ça
Faux. Elles sont dans ma poche. J'avais juste peur que Ken soit déjà dans la chambre de bonne et je ne voulais pas le voir alors je suis restée ici. Idiote et faible que je suis.
-Et toi ? Le questionnais je en me relevant, le suivant alors qu'il monte les quelques marches qui restaient pour atteindre notre palier
-De quoi moi ? Me demande t-il l'air perdu alors qu'il attrape les clés dans la poche de sa veste et ouvre rapidement la porte
Je lui réponds alors quand la porte est refermée derrière nous et que je m'affaire à enlever mes chaussures.
-T'étais où ? Demandais je alors que je range mes baskets pour ne pas qu'elles traînent sur le passage, déjà qu'on a pas énormément de place
Il fuit légèrement la question. Et peut-être même la conversation qui peut suivre je crois. Du moins c'est ce que je pense quand je le vois faire ses gestes aux ralentis et grogner je ne sais quoi dans son coin.
-Dans un bar, j'avais besoin de boire fini t-il par répondre
Je ne réponds trop rien. Ce n'est pas la première fois qu'il se rassure avec des drogues. L'alcool étant celle pour laquelle il penche quand il veut être dans un état second tout en étant nostalgique et plutôt grognon. Et quand je me relève et que lui enlève sa veste, histoire de l'aider en le voyant galère depuis un bon moment maintenant, en même temps, je me dis que j'aurais pu deviner encore une fois par moi-même où il était.
-T'étais pas à la soirée avec les gars ? Le questionnais je de nouveau en rangeant sa veste sur le porte-manteaux qui tient plus si bien que ça
Il hausse les épaules en allant se chercher un verre d'eau dans la petite cuisine alors que je m'affale dans notre lit qu'on prend quasi plus le temps de plier ou même de ranger. Le laissant défait du matin au soir.
-Non, je suis parti à peine une heure après oit
J'acquiesce alors ses dires par un simple grognement alors qu'il finit rapidement par me rejoindre. Il s'allonge à mes côtés après avoir lancer un film sur son ordi et je sais pas combien de temps on reste sans bouger réellement. Mais je le bénis intérieurement quand il vient se rapprocher de moi et me prendre dans ses bras après un long soupire qui ressemble à de l'agacement.
C'est là le meilleur endroit de Paris je crois bien.
J'ai comme l'impression d'avoir plus aucuns repères depuis que ma mère m'a foutu à la porte. Si ce n'est ses bras. Y a que là que je me sens un minimum à ma place et bien.
Je crois qu'entre Kyria et lui il n'y a pas à examiner deux cent ans, la situation, les personnes qu'ils sont, comment je me sens avec chacun ou je ne sais quoi.
Mon choix est déjà fait depuis bien longtemps. Je me voilais juste la face comme une débile.
Et quand les lèvres du brun viennent s'écraser sur le haut de mon crâne avant qu'il ne me souffle un "bonne nuit" et que son souffle devienne régulier, me faisant savoir qu'il s'est laissé avoir par les bras de Morphés. C'est pile là que je me dis réellement que ouais; mon choix est totalement fait depuis quasi toujours et qu'effectivement : il n'y a pas à réfléchir ou douter.
C'est lui et personne d'autre.
•••

VOUS LISEZ
De L'autre Côté [EN PAUSE]
Fiksi PenggemarCar la limite est fine entre chaque forme d'amour. Surtout quand les expériences en terme de relations humaines frôlent l'inexistence. Publié à partir du 17 Mars 2019 Laysa x Ken