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19 Avril 2014

Avec Ken on a décidé de profiter de notre samedi soir pour aller se poser sur les quais en dégustant un grec tout en débattant de tout et n'importe quoi, comme à notre habitude. Je m'éloigne de lui quand on sort du grec, le sachet dans les mains pour laisser Ken prendre une photo avec deux gars qui l'ont reconnu. Il les salut tandis qu'on enclenche le pas, direction les quais comme prévu. Une pensée me venant à l'esprit, j'en profite pour la partager au brun.

-Tu te rends compte que comme t'es pas mal attendu avec cet album tu risques de te faire reconnaître encore plus que maintenant quand il sortira

Il soupire en passant son bras autour de mes épaules, me collant contre son torse tout en continuant de notre marche.

-Ouais j'y ai déjà pensé souffle t-il avant de reprendre. Mais bon tant que mes proches restent à mes côtés ça devrait le faire

Je souris doucement avant de lâcher sous le ton de la plaisanterie la phrase suivante :

-Ah moi je te promet rien

Je le sens ne pas apprécier tant que ça la vanne, l'entendant même dire : « c'est bien le problème » mais je ne relève pas.

Comment ça c'est bien le problème ? Il doute de ma sincérité ? Ou alors il doute de combien de temps je serai dans sa vie ? Ouais c'est sûrement plus ça. Et malheureusement je peux pas le rassurer à ce sujet. Je comprends même pas bien qui je suis et qu'est-ce que je veux dans ma vie, alors rassurer quelqu'un à ce niveau là ça risque pas d'arriver. Après tout même dans la vie de ma famille je n'ai été que de passage alors je vois pas pourquoi je serai éternelle dans la sienne.

Je me fais sortir de mes pensées par Ken qui me fait remarquer qu'on est arrivés. Je m'assieds alors à ses côtés, une partie de nos jambes étant comme dans le vide, nos baskets reflétant dans l'eau sale de la Seine.

***

Comme d'habitude on a discuter un moment au bord de la seine à l'air frais, puis vers 22h on est rentrés. Maintenant ça fait une demie heure qu'on est de retour dans cette fameuse chambre de bonne dans laquelle on se sent plus que bien. Ken étant en train de se doucher tandis que je discute avec les mecs via un groupe Messenger. Quand je parle des mecs je parle évidemment de Polak, Ormaz et Elyo.

D'ailleurs ils sont actuellement en train de dire que conneries sur Nek et moi.

Comment leurs âneries ont commencées ? J'ai tout simplement eut le malheur de répondre sincèrement quand ils m'ont demandés ce que je foutais de ma soirée pour ne pas être hyper réactive dans le groupe de discussions.

Ormaz : Mdr sisi Nek il fait le romantique et tout alors que y a à peine trois ans ça crier des grands « clap clap c'est le bruit de mes boules contre tes fesses » à un gars à l'arrière d'un bar chelou d'Paname

Elyo : Ah gars laisse bétom comment nos grands ils changeeeeeent de fou

Ormaz : C'est sûr il lui écrit des poèmes tard le soir

Elyo : Mdr ça s'offre des roses et tout, chauuud

PLK : J'suis mort devant mon tel vous êtes des malades, mais en vrai ça s'trouve ils vont finir ensemble on sait ap

Laysa : Je pensais pouvoir compter sur Polak pour relever le niveau mais apparemment vous avez tous décider d'être chiant

Elyo : Moh regardez là, la princesse elle boude

Ormaz : Tu veux qu'on dise à ton prince d'te faire un bisou pour que ça aille mieux ?

Laysa : Vos gueules.

De L'autre Côté [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant