Ma vie se résume en trois mot un peu trop bien connus : Métro-boulot-dodo.
Je me lève en retard, bois un café en deux gorgées, prend une douche vite-fait et me rend à mon travail. Un travail qui n'a aucun intérêt, qui ne me plait même pas. Je mange un plat préparé de la veille à midi et me remets à bosser après jusqu'à l'heure de pointe. Là, j'attends de nouveau le métro, compressé contre ces dizaines d'étranger pour qui la douche leur est inconnue. Je passe le trajet avec mes écouteurs dans les oreilles, sourd à ce qui m'entoure.
J'arrive chez moi et promets une énième fois à la concierge que je ferais plus attention à ne plus jeter mes mégots de cigarette dans le hall, avant de jeter celui que j'ai entre les doigts.
Je n'ai jamais aimé ce que je faisais dans ma vie. Elle ne me comblait jamais. Lorsque j'étais encore petit, j'étais ce genre d'enfant rêveur et inconscient qui ne pensait qu'à s'amuser. Je passait des journées déguisé en astronaute, en pompier, en super-héros comme on en voit si souvent de nos jours.
A mes quatre ans, lorsque mon Alter s'est manifesté pour la première fois, je me demandais ce que je pouvais bien faire avec un Alter de glace. Des tas de choses me sont venus en tête. Elles ont été très rapidement détruites.
Mon père était un homme de grande ambition, un peu trop grande d'ailleurs. Il voulait créer le parfait model, l'enfant qui réussirait à passer devant All Might, chose que lui n'avait jamais fait, trop faible sûrement pour le rattraper. Il n'était clairement pas au niveau de ce héros, et il ne s'en rendait même pas compte. Aveuglé par sa soif de pouvoir et de gloire, il ne s'apercevait pas qu'il nous détruisait tous à petit feu. Que peu à peu, nous le craignions, lui tournions le dos.
Quand il comprit que ses entraînements pour faire de nous des grands héros ne fonctionnaient pas aussi bien sur moi que sur Touya, mon frère aîné, il s'est détourné. Et même si c'est vache de l'admettre, j'ai pu souffler un bon coup, je sentais bien qu'une immense pression s'était enlevée de mes épaules. Le prix à payer était que je savais qu'en contre partie, tout ce que je ne pouvais pas faire, Touya l'encaissait à ma place.
Mais parfois, lorsqu'il était au travail, loin de la maison, il arrivait très souvent que nous passions la journée ensemble Fuyumi, Touya, maman et moi. Nous nous inventions des jeux en permanences. Nous avions été les premiers informé que nous allions avoir un petit frère. Dès que nous le pouvions, nous nous réunissions dans la chambre de l'un ou de l'autre et nous nous imaginions cette vie avec un nouveau membre de la famille. Nous espérions qu'il serait sans-Alter. C'était vache mais nous ne voulions pas qu'il subisse les coups du paternel.
Quand il est né, j'ai été le premier à voir son visage, après maman bien sûr. Une de nos nourrice m'avait accompagné jusqu'à la maternité. Fuyumi et Touya étaient à l'école et papa travaillait. J'étais resté deux heures totalement ébahi devant ce petit frère. Il avait gardé les yeux fermés tout au long de ma visite mais je savais qu'ils serait magnifique. Je n'avais jamais rien vu d'aussi petit, d'aussi fragile.
Maman m'avait aidé à grimper sur le lit, près d'elle et là, confortablement installé, elle m'avait confié ce bébé. Il tenait à peine dans mes petits bras mais il ne disait rien. J'étais si crispé que je ne n'osais plus bouger. Et puis je m'étais mis à pleurer. Je n'étais pas triste, loin de là, j'étais au contraire, si heureux que je ne pouvais retenir ma joie. Je le trouvais magnifique et je me disais que je donnerais le meilleur de moi-même tout les jours de ma vie pour le protéger.
Il a grandit peu à peu, avec Fuyumi et Touya, nous étions heureux. Son Alter était malheureusement incroyable. Les traces de violence sur Touya disparaissait mais nous ne voyions de moins en moins notre petit prince.
Papa nous interdisait de nombreuses choses mais je me souviens que plusieurs fois nous n'allions pas à l'école, contrairement aux obligations de papa, nous restions ne je sais plus comment à la maison et nous passions la journée à jouer à milles et une chose avec Shoto. Nous nous étions imaginés une vie dans une grande maison qui appartenait à maman et dont personne ne connaissait l'existence.
Nous vivions que tout les quatre, ensemble. Touya avait même déclaré que jamais rien ne pourrait nous séparer. Nous ne sommes qu'un.
Et le jour où nous apprîmes que Shoto avait été envoyé à l'hôpital, la maison était sans dessus dessous. On n'avait plus vu maman de la journée, ni papa d'ailleurs. Nous n'avions pu voir Shoto. Quelque chose à ce moment-là s'est brisé. Mais en même temps, quelque chose d'autre s'est reconstruit.
Mon téléphone sonne. Malgré la foule de la grande rue commerçante, j'attrape mon téléphone portable et sourit en voyant le nom de mon correspondant.
- Ouais ?
- T'as trouvé ? me demande Shoto sans une salutation.
- Ouais !
Je lève le paquet que je tenais dans les mains avant de me rappeler qu'il ne pouvait pas le voir. Je me sentis tout particulièrement con a cet instant et j'en riais presque.
J'ai passé l'après-midi à parcourir les rues, profitant de ce samedi pour trouver un cadeau à ma sœur et Iida. Ce dernier nous avait invité Shoto et moi à venir manger chez eux ce soir. Son petit-frère, du même âge que le mien était bien évidemment sur la liste lui aussi. D'après l'ex-héros, Fuyumi n'allait pas très bien et il pensait que nous réunir serait une bonne chose. Je souris en y repensant, Tensei semblait complètement épanoui malgré son handicap, ma sœur aussi d'ailleurs. Tout deux c'étaient bien trouvé.
Il est dix-neuf heures quand je gare ma voiture à quelques mètres de Yuei. Normalement, Shoto et son camarade n'ont pas le droit de quitter l'enceinte du lycée et les internats sauf sur autorisation particulière. Enfin, pas quand on vit dans une famille de super-héros depuis toujours !
J'attends, appuyé contre la carrosserie, mon téléphone à la main pour faire avancer les aiguilles plus rapidement. Finalement, une tête blanche et rouge finit par montrer le bout de son nez.
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Bonjour ! Comment-allez vous ? La famille, les amis, le travail/cours ?
Est-ce triste si je dis que je n'ai pas trouvé de ship pour Natsuo et que c'est pour cette raison qu'il n'y a que son nom dans le titre ? Oui. C'est mieux comme ça de toute façon. Je vois toujours Natsuo comme un grand-frère très protecteur. Je trouve que ça lui va bien.
Petite question, quand vous tombez sur des recueil de One Shot comme celui-ci, vous les lisez comment ? Je veux dire, quad il y a déjà pas mal de publications vous regardez les ships qui vous plaisent le plus d'abord et vous faites en fonction des autres ou vous lisez tout à la suite ?
Perso seconde option mais dès qu'il y a un ship que je ne connais pas je peux pas m'empêcher d'aller voir ce que c'est. Et puis après je lis les autres. C'est assez mi-figue mi-raisin. Mais ça m'intéresse de savoir comment vous faites. Histoire de papoter un peu, j'aime bien parler xD
Des bisous, Koala.
VOUS LISEZ
My hero academia /OS multiship\
ФанфикUn petit bouquin comportant des One Shot courts et amusants (la plupart du temps) sur n'importe quel ship du manga My hero academia ! Commandes ouvertes si vous le désirez ! Bonne lecture !