Il regardait la neige tomber lentement sur le sol. D'un côté de la fenêtre de verre, le froid régnait, gelant les doigts de pieds à travers les cuirs de chaussures pour ceux qui pouvait se le permettre. De son côté, le feu brûlant les bûches de bois dans la cheminée lui réchauffer le dos.
Les rires de ses petits frères et sœurs lui donnaient du baume au cœur lorsqu'ils découvraient leurs cadeaux, miraculeusement apparus dans la nuit. Il se disait souvent qu'il avait de la chance de vivre dans une situation aisé comme la sienne. Ces dernières années avaient été particulièrement rudes au cours de l'hivers, et à moins qu'un miracle ne change cela, il y en avait encore plus un bon moment.
Il tourna la tête vers un paquet emballé. Il sourit. La neige tombait encore mais il était désormais possible de trouver son chemin. Il se retourna pour observer le salon. Il était seul à l'exception d'une gouvernante qui passait un coup de balais.
Pris par une pulsion d'espoir, il se leva de son siège, délaissant sa vue sur les rues de Londres, et attrapa en vitesse le cadeau.
- Vous direz à mes parents que je suis de sortie ! dit-il à la domestique. Je n'en ai pas pour longtemps.
La jeune femme hocha la tête et se dirigea à petit pas vers le grand salon où un grand sapin occupait une grande partie de la pièce. Elle s'avança timidement vers une femme assise sur l'un des fauteuils, entouré d'une ribambelle de bambins heureux, des jouets à la main et des traces de chocolat sur les joues. Lorsqu'elle se fit remarquer, la domestique se pencha en avant dans une courbette respectueuse et passe le message qui lui a été transmis. La femme esquissa d'un sourire avant de murmurer pour elle-même :
- Une jeune demoiselle sans doutes... J'espère qu'elle est de bonne famille.
Une demoiselle qui, contrairement à ce que pensait cette femme, n'était pas celle qu'elle s'imaginer. Eijiro, son fils marchait encore dans les rues de pavés, son paquet dans le creux de ses mains et un sourire bienheureux sur ses traits. Devant certaines portes, une chorale chantait chansons et berceuses, réclamant deux-trois sous. Cependant, Eijiro ne s'y attarda pas.
Il poursuivit sa route jusqu'à arriver à la lisière d'un bois qu'il avait appris à découvrir. Alors sans hésitations, il s'y enfonça. Il n'y voyait pas grand chose mais il savait où il allait. Il était passé tellement de fois à travers ces arbres qu'il aurait pu avancer les yeux fermés.
Et lorsqu'il arriva dans une clairière, isolée d'un chemin et aménagée d'une carriole, il siffla une courte mélodie. De là, la porte du véhicule s'ouvrit et une tête en sortie. Eijiro sourit en reconnaissant ce visage qui lui plaisait tant et cette peau rosée tel un pétale de rose. La personne, une jolie jeune femme, sourit à son tour et l'invita d'un signe de main à entrer.
A l'intérieur, Eijiro posa son paquet avant d'ouvrir les bras. La jeune femme, Mina, se blottit dedans et soupira. Elle avait attendu ce moment depuis tellement de temps qu'elle cru bien qu'il n'arriverai jamais. Elle releva la tête et déposa un baiser sur la mâchoire.
Elle l'embrassa à nouveau dans le cou avant de se redresser et de s'asseoir à califourchon sur ses jambes. Elle attrapa sa tête dans ses mains et joint ses lèvres sur celles d'Eijiro. Ce dernier lui rendit son baiser attrapant ses hanches. Faisant glisser ses mains, il releva le jupon de son vêtement, lentement, caressant ses cuisses de ses pouces.
Le vent froid qui parvenait à se glisser sous les portes et par le bois mal protégé ne les touchait pas. La chaleur était montée d'un cran en un instant et n'avait pas redescendu jusqu'à la tombée du soir.
Allongés l'un contre l'autre sur le lit de fortune mais néanmoins confortable de Mina, ils ne disaient rien, se laissant aller au rythme de leurs respirations lentes. Eijiro serrait Mina contre lui, elle s'endormait déjà. En voyant ses paupières se fermer peu à peu, il se redressa et embrassa le haut de son crâne, s'extirpant avec douceur.
Il s'empara de sa montre, laissée partie les décombres de tissus et, surpris par l'heure qu'elle affichait, il s'habilla rapidement. Lorsqu'il releva la tête, ses yeux tombèrent sur un sachet fermé d'un ruban de coton. Son nom était inscrit sur un bout de papier déchiré. Eijiro sourit avant de le prendre et de laisser son propre paquet à la place de celui-ci.
Et avant de quitter la carriole, il retourna voir Mina, désormais endormie profondément, pour l'embrasser une nouvelle fois, plus heureux que jamais auparavant.
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Bonjour, bonsoir ! J'ai publié plus tôt que la dernière fois aujourd'hui ! Fierté quand tu nous tiens... Comment ça va vous ?
C'était assez calme sur ce One Shot, honnêtement, je ne sais pas quoi en penser ^^ Il est bien mais je me dis que j'aurai pu faire beaucoup mieux, je sais pas...
C'est la toute première fois que j'écris du KiriMina, j'ai fais un blocage pendant longtemps sur ce ship, je ne les voyais pas DU TOUT ensemble, encore plus que le Kacchako ! Mais avec le dernier épisode qui est sortit (aujourd'hui d'ailleurs...) je me dis que ce sont les fans de KiriBaku qui sont en sueur ! Héhé ( ͡° ͜ʖ ͡°)
Des bisous, Koala.
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My hero academia /OS multiship\
FanficUn petit bouquin comportant des One Shot courts et amusants (la plupart du temps) sur n'importe quel ship du manga My hero academia ! Commandes ouvertes si vous le désirez ! Bonne lecture !