Dans certaines légendes urbaines, il est dit qu'il est possible de rencontrer notre âme sœur. Qu'elle existe bien quelque part dans ce monde, et que tôt ou tard, on croise sa route. Et qu'il est alors de notre devoir d'entrer dans sa vie.
Mais des gens, il y en a des milliards. Tout autour du globe. Comment il est possible pour nous de savoir qui peut nous combler au quotidien ? Qui peut faire battre nos cœurs en cohésion l'un contre l'autre ?
Autrefois, dans les livres de conte, qui sont destinés aux enfants et aux rêveurs, il est dit que lorsque nous naissons, nous avons sa trace quelque part sur notre corps. Que cette trace était son dernier passage à l'instant où les Hommes ont été divisés. La dernière fois où ses doigts ont été en contact avec notre peau, ses dernières paroles de prononcées.
A cette époque où les êtres n'étaient qu'un seul et unique membre. Il fallut, pour éviter la colère des Dieux, qu'ils soient séparer. Et depuis, les êtres solitaire sont perpétuellement à la recherche de leur moitié disparue.
Pour Aizawa Shota, cet homme fleur bleue qui avait passé une bonne partie de sa vie à croire à ces histoires, se disait qu'il ne vivait qu'une fantasy. Un rêve impossible à réaliser. Même à l'aube de sa trentaine, il se refusait à dire que ce principe d'âme sœur existait.
Son amant, Toshinori, avait beau lui répéter encore et encore, que tout cela n'était pas des histoires, Shota s'obstinait d'y croire.
Allongé dans son canapé, blottis confortablement dans les bras de son amant, il regardait un énième film à se sujet. Il soupira, cela l'énervait déjà. Il tourna la tête vers Toshinori, le coupable qui avait choisi le film.
- Quoi ? demanda ce dernier. C'était mon tour, tu n'as rien à dire !
- Mais c'est nul ! répliqua Shota. Personne n'a de marque avec une petite inscription sur la peau ! Ils pouvaient pas trouver mieux comme speech ?
Toshinori fronça les sourcils.
- Les gens ont une marque. Tout le monde en à une.
Shota soupira et se redressa sur ses coudes. Ce n'était pas possible. Un tatouage, c'était artificiel, on ne naissait pas avec ! Il répliqua :
- Montre-moi le tien alors !
Son entrain et sa détermination firent pâlir Toshinori, qui ne s'attendait pas à une telle question. Ce fut ce qu'il le poussa à refuser, plusieurs fois dans la soirée, malgré l'insistance de Shota.
L'air s'alourdit brusquement. Pour une raison que Toshinori ignorait, son amant s'était soudainement énervé et s'était levé pour quitter la pièce. L'ancien numéro un avait par la suite, essayé de lui parler, mais il faisait face à un mur. Et il se dit qu'il n'irait pas l'embêter plus longtemps.
Le lendemain, au lycée, les deux professeurs s'étaient croisés plusieurs fois mais ils ne s'étaient pas adressés la moindre parole. Toshinori ne comprenait pas pourquoi Shota était autant sur ses gardes. Alors, entre deux cours, agacé par ce manque de communication qui grossissait au fil de leur relation, il se dirigea vers le héros à l'Alter d'effacement et le tira par la manche, dans une salle de classe déserte.
Il referma la porte et croisa ses bras contre son torse.
En dehors de eux-deux, personne n'était au courant qu'une quelconque relation évoluait entre eux. Ils avaient décidé d'un commun accord de ne pas divulguer une information pareille sur eux, notamment à cause de la presse à scandale. Cette dernière s'était déjà agitée depuis le combat d'All Might contre All for One, ni Shota, ni Toshinori n'avaient envie de rajouter un plus qui fera jaser la population.
Et pour tenir au mieux leur secret, ils n'avaient strictement rien dit. Pas même à leurs plus proches amis. Toshinori se disait que même son secret sur son Alter n'était pas aussi bien gardé.
Alors lorsqu'il se retrouva face à Shota, isolés dans cette salle de classe et qu'il lui demanda des explication sur sa prise de tête la veille, il se produit cet sorte d'électricité, chargée et piquante.
Une sorte de tension qui s'était créée entre eux. Une dispute ne tarda pas à éclater soudainement. Les mots fusèrent. Transpercèrent. Violents. Abruptes.
Jusqu'à l'instant où Shota prononça une phrase. Quelques petits qui auraient pu ne rien signifier.
Toshinori s'était arrêté brusquement. Sur son omoplate droite, sa peau lui piqua instantanément. Elle lui brûlait presque, comme si on venait de le marquer au fer rouge. Il tomba en avant, et se rattrapa sur un bureau d'écolier.
En le voyant faiblir, Shota blêmi et se précipita vers lui. Il le soutint par le bras, subitement inquiet.
- Ça va ?? Qu'est-ce qui se passe ?
- Ce n'est rien, ne t'en fais pas...
Toshinori s'était déjà redressé, inspirant un grand coup. Son épaule lui piquait encore un peu mais la douleur avait quasiment disparut. D'un seul coup, comme s'il ne s'était rien produit.
L'ancien numéro un ne comprenait pas. Cela lui avait semblait si étrange. Pourquoi cela était arrivé maintenant ? Il savait ce qu'il avait sur cette omoplate, ce qu'il y était d'inscrit. Il savait, après un déclic, que s'était-il passé.
Les mots que Shota avait prononcés, était les mêmes que ceux gravés sur sa peau.
Il ignorait ce qu'il se passait dans la tête de son amant mais il n'eut qu'une envie à cet instant, celui de s'avancer vers lui pour le prendre dans ses bras et l'embrasser.
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Bonjour ! Comment ça va ?
Voici ta demande Bakagore ! Je suis désolée d'avoir mis un mois à sortir ce One Shot...
J'ai eu beaucoup de mal à l'écrire, du début à la fin, vraiment j'ai été bloquée et j'ai galéré de ouf ! C'est la première fois que ça me fait quelque chose comme ça. J'espère que ça me le refera pas parce que c'est chiant un peu... xD
J'ai encore fait un rêve bizarre avec Dabi, ça commence à faire beaucoup là...
Des bisous, Koala.
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My hero academia /OS multiship\
FanfictionUn petit bouquin comportant des One Shot courts et amusants (la plupart du temps) sur n'importe quel ship du manga My hero academia ! Commandes ouvertes si vous le désirez ! Bonne lecture !