- La guerre faisait des ravage sur chaque sol du continent. Régions et légions se battaient entre elles, cherchant à vaincre l'ennemi qui s'était installé.
Depuis maintenant des siècles, il régnait en ces terre un maître âgé qui, sentant la mort l'appeler, avait fait don divin à des héros dont on ignorait l'identité. Ce jour là, le pays fut éclairé d'éclat bleutés et parmi les enfants né à cet instant, quatre d'entre eux reçurent la possibilité de mettre fin aux combats. L'un d'entre eux s'appelait Todoroki Shoto, membre éloigné de la famille impériale.
Dès son plus jeune âge, son entourage prit conscience de ce pouvoir et le forma à devenir celui qui mettrait un terme à ce cauchemar. Nombreuses furent les heures à s'entraîner, crachant feu et glace de ses paumes, à contrôler sa puissance et à s'en servir. Son père aurait préféré qu'il s'entraîne plus encore. Qu'il puisse apporter honneur à sa famille et gagner un rang royal. Mais Shoto restait malgré tout un enfant, et de plus en plus, le désir de se comporter comme tel augmentait.
Ses parents étaient convaincus que la fille Yaoyorozu n'y était pas pour rien. Amis depuis leur naissance, c'était avec elle que Shoto passait son temps de libre. Pas assez pour l'un comme pour l'autre, mais ils comprenaient. De ce fait, les heures passées la nuit, loin des regards, diminuaient, occupées à se retrouver.
A leur dix-sept ans, les troupes approchaient la frontière de leur région. L'heure s'aggravait et il n'y avait plus lieu à la plaisanterie. Son village menacé, il dû partir plus tôt que ce qui lui avait été annoncé.
Depuis qu'il sut ce que son destin lui réservait, sa fiancé passa jour et nuit au temple, à implorer les Dieux de lui rendre sa moitié en vie. Qu'importe qu'il a décidé qu'il obtiendrait un pouvoir, qu'il pouvait grâce à cela, avoir une force semblable à une armée de cent hommes, elle le voulait près de lui. Pas au gouffre de la Mort, à des mois le séparant.
Le coeur lourd, elle dû tout de même se résigner à le laisser s'en aller. La dernière chose qu'elle lui dit avant qu'il ne franchisse la porte de sa maison, fut de trop petits mots. Et lui tendit à deux mains, un Omamori*.
- Pour te protéger, avait-elle dit.
Elle avait placé l'amulette proche de son corps comme à l'abri de ce qu'il pourrait recevoir. Juste en dessous de son blason, une moitié de flocon et une moitié de flamme.
La guerre se poursuivit pendant près de six ans. Près de six ans où Shoto, tout comme les trois autres élus, parcouraient le sol pour repousser l'envahisseur. Grâce à leurs efforts, de nombreuses vies furent épargnées et de nombreuses villes et villages sauvés. Maintenant que la fin faisait tranquillement son bout de chemin, pour ce héros bien naïf, son désir de rentrer était trop vif.
Il réussit à convaincre son supérieur de le laisser rejoindre les troupes partant vers l'ouest, là où prospérait encore sa famille. Le voyage fut long de plusieurs mois et il ne s'attendait en aucun cas à l'accueil qui lui fut réservé. Là, dissimulé par une fine couche de neige, des débris de bois carbonisé. Des traces de pas dans la neige, quelques flammes folles qui continuent de danser malgré le froid. Des cendres, volant mélangées aux flocons, des ruines laissées à l'abandon. Et des corps sans vie jonchant le sol.
Le crâne de Shoto lui faisait mal, tapait comme une massue sur un socle en pierre. Derrière lui, la voix de son commandant, ordonnant de chercher des survivants résonna. Certains soldats se mirent à fouiller mais Shoto demeurait stoïque. Immobile. Pétrifié.
Lorsqu'il retrouva la faculté de bouger, réalisant que le spectacle qui se trouvait lui ne pouvait être vrai, il se précipita au milieu des restes de bâtisses, cherchant ce lieu dans lequel il avait grandi, et où des gens l'attendaient encore. Ils l'entendrait peut-être arriver et seraient ravis de le revoir.
Mais il n'y avait rien. Rien d'autre qu'une carcasse de bois noirci.
Il ne sut pas combien de temps il resta là, à faire plusieurs tours, cherchant tout de même quelque chose qui lui signifierait que sa famille avait réussi à s'enfuir avant et que sa femme était encore vivante ! Mais qu'importe combien de fois il fit le tour de ce qu'il restait de sa maison, il n'y avait rien. Tout n'était plus que mort.
Pendant trois ans encore, le feu éclatait et le sang coulait, les victimes se faisaient savoir en grands nombres. L'arrêt des combats fut proclamé et après de nombreux mois, les horreurs de la guerre s'achevèrent. Elle laissa de grandes cicatrice qui encore aujourd'hui, ne sont pas refermées.
Après la fin des grandes batailles, les quatre héros furent nommés piliers et afin de compenser les pertes qu'ils avaient subi eux-aussi, et pour les remercié d'avoir liberté leur peuple, on leur offrit l'opportunité de prendre ou non les années de vie des disparut pour qu'un jour, ce qui leur a été prit leur soit rendu. Certains d'entre eux ont accepté, les autres non. Depuis ce jour, plus personne n'entendit parler d'eux. Mais leurs exploits furent à jamais gravé dans l'Histoire de notre pays."
Il résonna un grand silence lorsque la guide se tut. Tous regardaient les représentations de cette fameuses guerre, accrochées au mur, à des niveau différents. Dans un coin, il se trouvait quatre statue qui devaient être ce qui se savaient des héros proclamés. Ils restèrent dix minutes dans cette pièce avant que la visite ne se poursuive.
Se détachant de sa contemplation, Momo suivit le groupe, les sourcils froncés. Cette histoire, elle l'avait l'impression de l'avoir toujours connu, comme si elle l'avait vécu. Ce n'était pas la première fois qu'elle l'entendait mais à chaque fois, elle lui faisait le même effet. Tout comme son esprit qui s'agite lorsque ses yeux se posent sur les nombreux dessins exposés.
Elle avait sans arrêt les mêmes impression de déjà vu et malgré le fait que ces derniers soient parfois désagréables, elle revenait toujours, poussée encore et encore à réécouter cette légende, à en comprendre les moindres ficelles.
Ce qui lui manquait, c'était lorsqu'elle finissait pas quitter la pièce et que dans son dos, les yeux d'une des statue s'animaient et brillaient d'un éclat indéfinissable.
Un éclat de joie parfois, mais surtout de regret. Un regret de ne pas avoir accepter ce marché qui aurait permis alors de pouvoir lui parler. De pouvoir lui expliquer son choix et de pleurer dans ses bras. De pouvoir lui expliquer la raison qui lui poussait à la rappeler pour qu'il puisse l'admirer comme elle l'admire lui, à défaut des siècles passés.
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Bonjour !! Un TodoMomo surprise !
Je me suis rendue compte en l'écrivant que c'est quelque peu sur le même que le premier One Shot que j'ai fait sur ce ship. On va pas s'en plaindre hein xD ! J'avoue aussi, j'ai commencé Avatar y'a deux jours et je m'en suis un peu inspirée xD J'aime bien comme anime ! C'est quoi votre série/anime du moment ?
Vous en avez pensé quoi du One Shot ?
C'est quoi votre ship ultime dans MHA ?
Des bisous, Koala.
VOUS LISEZ
My hero academia /OS multiship\
Fiksi PenggemarUn petit bouquin comportant des One Shot courts et amusants (la plupart du temps) sur n'importe quel ship du manga My hero academia ! Commandes ouvertes si vous le désirez ! Bonne lecture !