Vétérinaire et amoureuse

TYLER #49

Je suis tellement heureux d’avoir tout appris sur Noëline et de mettre complètement trompé sur son compte ! Pour un mec qui ne voulait pas s’engager, je crois que plus mordu que moi ça n’existe pas…

Par contre, dans quelle galère je me suis fourré ! Sur le coup, quand Casey m’a demandé de faire parti du coup j’ai eu comme une excitation une montée d’adrénaline mais là en suivant Carl j’ai une trouille terrible. Merde un vrai froussard ! Sam serait là il se ficherait totalement de moi. Surtout que je n’ai pas du tout vu Casey dans les gradins. J’ai vu dans le regard de Noëline une peur quand je suis parti mais il faut que j’essaie de ne pas y penser. Il faut vraiment que je me mette dans la peau de mon personnage c'est-à-dire un homme froid, sur de lui et surtout un homme qui vient de gagner gros !

- Où avez-vous eu votre chien ? J’engage la conversation, histoire de faire partir le stress surtout que son second nous suit.

- Une connaissance et vous ?

- Oh et bien moi un élevage.

- Intéressant. Et où se trouve cet élevage ? Je vais peut-être avoir besoin d’un nouveau poulain si celui là ne se remet pas en forme. Oh merde ! Je n’y avais pas pensé à celle-là…

- une petite ville du côté de Valence lors d’un voyage d’affaire.

- N’hésitez pas à me donner leur coordonnée. Je pense que vous avez eu beaucoup de chance aujourd’hui, beaucoup trop.

- Et votre véto ? Vous l’avez trouvé où ?

- Oh une simple fille qui avait besoin d’arrondir ses fins de mois. J’ai envie de lui crier « Menteur ! » mais je me ferai griller en moins de deux.

- Ok c’est vrai que ça reste pratique d’avoir une véto sous la main. Je devrai y penser également.

- Ne me piquez pas la mienne. Il me lance ça tout en riant. L’atmosphère est plutôt détendue. Il souhaite peut-être m’amadouer.

Nous rentrons dans un bureau assez austère. Qui se serait douté de voir un bureau aménagé dans un immeuble aussi insalubre.

- Veuillez vous asseoir. Carl me montre la chaise se trouvant devant le bureau. Quant à son homme de main, Boris lui, reste debout à la porte. Comme-si j’allais m’enfuir !

- oui, parlons affaire, maintenant.

- J’imagine que c’est dans vos habitudes. Tout en laissant un gros blanc puis continu sur de lui. Vous avez gagné par chance aujourd’hui.

- Comment ça ? Vous insinuez que mon chien ne valait rien ? N’allez pas trop vite en besogne ! Il a tout de même battu votre « champion ». J’accentue ce dernier mot d’un air très hautin.

- Oui c’est vrai mais mon chien était malade.

- Oui normal quand on voit les attaques qu’il a subi c’est plus que logique ! Hadès n’est pas un tendre.

- Non ce que je veux dire c’est qu’il était malade avant le combat. Ma véto pourra vous le confirmer. Nous avons du lui donner un antibiotique mais il a fait une mauvaise réaction à celui-ci. Pff quel menteur ! Casey m’a dit qu’il voulait doper son chien… Bon même si c’est Noëline qui la drogué dans le sens inverse.

- Donc vous essayez de me faire passer quoi comme message ? Que vous n’allez pas me payer ? C’est ça ? Je commence à faire le mec rageux.