Vétérinaire et amoureuse

TYLER #61

Je suis dans la salle d'attente mais surtout je suis excité comme une puce. Je ne tiens, absolument, pas en place. Je me lève une fois pour prendre un magasine mais bon c'est sur la mode donc pas trop pour moi alors je me lève de nouveau pour le poser. Je vois une femme avant nous alors je me dis que j'ai le temps alors je me lève pour aller chercher un café après l'avoir finit je vais aux toilettes. Et là, soudain, Noëline m'attrape le bras et me tire sur la chaise.

- Vas-tu t'asseoir 2 minutes ?! Tu m'étourdis.

- Désolé mon cœur, j'ai tellement hâte que je ne tiens pas en place. Tout en lui parlant je tape du pied sur le sol.

- J'avais remarqué ! Elle se met à rire et qu'est ce que j'aime ce son.

- D'accord, promis, je ne me lève plus sauf pour aller dans la salle d'écho.

- Et si tu pouvais arrêter de gigoter ta jambe aussi se sera parfait.

- Je vais essayer.

La tête ailleurs, je n'entends même pas l'obstétricienne nous appeler. C'est Noëline qui me tape l'épaule pour me faire revenir sur terre.

Noëline, ayant déjà fait une échographie, s'installe sur la table en relevant son haut sans que le médecin lui dise quoi faire. Elle me fait voir la chaise juste à côté d'elle et le médecin me demande également de m'asseoir.

Je tourne ma tête vers la petite télé où des images en noir et blanc apparaissent. C'est magnifique, on distingue bien le bébé. Oh là là, je suis encore plus excité que dans la salle d'attente et j'ai le sourire jusqu'aux oreilles.

- Alors voulez-vous connaître le sexe ? Parce que là, je suis sure de moi. Elle nous regarde en attendant notre réponse.

- Oui. Noëline répond pour nous car elle connait déjà ma réponse.

- Bien, alors c'est.... Elle nous fait patienter en rigolant puis continue. Une petite fille.

- Ah je le savais ! Je suis tellement content que je ne peux retenir mes larmes.

- C'est vrai que depuis que tu t'es réveillé, tu parlais comme si on t'avait déjà donné le sexe de notre bébé !

- L'instinct du papa !

Et soudain, sans m'en rendre compte, je perçois un nouveau son, très rapide et les yeux encore humides je regarde Noëline qui valide ma question muette.

- Oui c'est le cœur de notre bébé et ne t'inquiète sa vitesse est normale. Moi aussi, au début, je me suis posée la question.

- Ok. C'est merveilleux, ça donne envie de rester là toute la journée ici.

- Alors je suis désolée mais j'ai d'autres patients alors impossible de dire oui à votre requête.

- Oui et j'imagine tout autant excité que moi. Je rigole de ma réplique parce que je me rends bien compte que je ressemblais vraiment à une puce en salle d'attente !

Arrivés à la maison, Noëline me tire encore de mes pensées.

- A quoi tu penses ?

- Et bien, je me disais que mes parents et surtout ma mère auraient tellement été contents d'être là pour moi enfin pour nous. C'est insensé ce que je vais te dire mais tu ne crois pas que nous devrions tenir au courant les tiens ?

- ****

- Je sais mon cœur, après tout ce qu'ils t'ont fait subir, c'est idiot. Désolé.

- Non mais tu me prends un peu au dépourvu. Je comprends que tes parents te manquent mon amour mais mes parents ne sont pas comme les tiens. D'une part, ils ne le méritent pas et d'autre part, je suis à 99.9% sure qu'ils s'en foutent royalement.