Chapitre 19

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Qu’est-ce qu’il faut faire de nos jours pour avoir une copine de confiance ? Si c’est Betty ma meilleure copine qui se cache derrière tout ça, elle va mal me le payer. Je ne suis pas pressée, tout va finir par se savoir.

Après ce petit entretien avec Beya, je retourne dans ma chambre avec une certaine certitude que c’est Betty le coupable. Je fais une terrible rechute dans mon passé, je crie conspiration, je crie vengeance.

Des jours que je suis colérique, je suis remontée à bloc, tout ça n’a pas de sens. Les habitants de la maison n’arrivent plus à me reconnaitre, par peur, mon mari a cru que j’ai encore rechuté dans la dépression.

Chaque jour il me demande sans cesse ce qui ne va pas, ce n’est pas encore ce que j’ai vécu ? Non, il ne s’agit pas totalement de ça mais en grande partie. Je voulais oublier tout ça mais c’est Betty qui m’a mis la puce à l’oreille.

Pourquoi j’ai le pressentiment que c’est elle ? Pourquoi ne pas me lâcher avec cette histoire ? Et pourquoi venir jusqu’à chez nous et accuser injustement Beya ? Si elle n’en savait pas quelque chose, elle n’allait pas parler ainsi.

On dit que le coupable retourne toujours sur sa scène de crime et si c’est ce qu’elle fait depuis des jours ? De ce pas, je vais faire une descente chez elle, il est fort possible que si je lui mets hors d’elle-même, elle va commettre une erreur de conversation et je saurais.

C’est après le boulot que je suis passée chez elle. Je l’ai trouvé comme toujours dans sa boutique, elle me sort ses dents blanches couvertes du sang de mon bébé. Je ne savais pas que je pouvais ressentir ça envers Betty mais la voir me dégoûte.

Je ne suis pas sûr de ce que je pense d’elle mais tout laisse à croire que c’est elle. C’est elle qui m’a montré chez cette vieille, elle peut bien aller prendre quelque chose avec elle et me faire avaler sans que je ne le sache non ?

C’est elle qui a eu l’idée de faire rentrer Beya dans mon foyer. Je suis sa meilleure copine, on se dit tout, pourquoi être la confidente de cette dernière ? Pourquoi ne pas me dire qu’elle a appris pour ma grossesse et elle a préféré couvrir ma coépouse ? Si elle a pu me faire ça, elle est aussi capable du pire.

Betty (souriante): Ehh… C’est comment aujourd’hui.

Moi (mine serrée): La fatigue seulement, je suis trop épuisée.

Betty (en plaçant une chaise): garde pour toi là hein, tout ce que tu fais c’est de demander qu’on pousse.

Moi (en m’asseyant): Tu ne sais pas que parler en criant est très fatiguant ?

Betty (assise à côté): C’est toi qui sais wooo. Alors raconte

Moi (indifférente): Que je raconte quoi ?

Betty (en se redressant): Que tu racontes quoi ? Qu’est-ce qu’on a eu à se dire la semaine passée ?

Moi (en me moquant d’elle): Mais tu t’es énervée et tu es partie même avant la fin de la conversation non ?

Betty (sérieuse): Oui, parce que tu as l’art de m’énerver par moment.

Moi : Hun

Betty : Alors ?

Moi (en arrangeant mon sac): Je n’ai rien à dire à ce sujet mais j’ai eu une conversation avec Beya.

Betty : Oui,

Moi (la regardant): Donc tu savais pour ma grossesse et tu ne m’as rien dit.

Betty (après un soupir): Cette Beya

RIVALITE ENTRE COEPOUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant