Chapitre 35

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Pour ne pas perdre ma grossesse, j’ai quitté le selon et me rendre dans ma chambre. Comme s’il allait arracher la porte de ma chambre, Djadjé a fait une entrée fracassante. La colère dans ses yeux, les paroles qui sortent de sa bouche, je m’assois sur le lit en le fixant sans le reconnaitre. 

Sa réaction et son comportement me donne envie de rire tellement je sais qu’il n’est plus lui-même. L’homme a perdu la raison, tout ce qui lui reste désormais c’est les graines de folie que Beya a semé dans sa tête et qui ont bien poussé.

Djadjé : Je te dis de foutre le camp de chez moi, tu n’es qu’une femme de honte. Et dire que je commençais à te faire confiance. Toutes ces années, malgré tout ce que je fais pour toi, c’est tout ce que je mérite ? Me coller un bâtard sur le dos ?

Il parle sans retenu, j’enlève ma main sous mon menton, je me redresse tout doucement et me met debout en face de mon mari.

Djadjé : Tu sors de chez moi.

Moi : Que je sorte de chez toi ?

Pris de colère, il me prend par le bras pour me faire sortir de la chambre, d’une telle violence je lui retire mon bras. Je fais deux pas en arrière, il se retourne et s’avance dangereusement vers moi.

Moi : Ecoute-moi bien Djadjé, essaie encore de me faire mal et tu verras ce qui va t’arriver.

Djadjé : Tu me menaces ? C’est moi que tu me menaces ?

Moi : Je ne te menace pas mon très cher époux, je te dis ce qui va suivre si jamais tu essaies encore de me faire mal.

Djadjé : Tu es chez moi, et je peux te faire tout ce que je veux. Ce qui est mieux pour toi, c’est de ramasser tes clics et tes clacs, et hors de ma vue.

Moi : Détrompes-toi Djadjé, si tu ne le sais pas, je vais te le rappeler. Ici c’est chez nous, c’est moi qui ai fait cette maison, je suis donc chez moi tout comme tu es aussi chez toi. S’il y a quelqu’un ici qui doit partir de cette maison, c’est bien toi.

Djadjé : Mais tu es malade, en plus d’être une femme infidèle tu te joues la femme émancipée ? Tu devrais avoir honte, s’il te reste un peu de dignité, tu vas te cacher et partir sans que personne ne retrouve tes traces.

Moi : C’est toi qui es malade Djadjé et laisse-moi te dire une chose, l’émancipation c’est pour les autres pas pour moi. Cette maison est la mienne et comme tu ne veux pas me voir, tu me traites de femme infidèle qui porte une enfant qui n’est pas le sien, rassemblent tes preuves, fait appelle à tes témoins et répudie-moi avec effets immédiat et je te promets qu’on ira jusqu’au divorce.

Djadjé : Que j’ai encore besoin de preuves pour…

Moi : Djadjé, je suis enceinte, que ce soit toi ou ta femme, je suis contente que vous soyez tous les deux déjà au courant. Ce qui est passé est passé mais cette fois-ci, si quelque chose arrive à ma grossesse, si je ressens ne reste qu’un petit mal de tête ou de ventre qui n’a rien avoir avec l’évolution de ma grossesse, si jamais je perds une seule goute de mon sang, si jamais cette grossesse n’arrive pas à bout, vous deux, vous allez répondre de la pire des manières.

Djadjé :

Moi : Cette grossesse, c’est vous qui la porter, moi je ne fais que la surveiller et je ne prendrai aucune précaution. Faites en sorte que rien ne m’arrive seulement.   

Djadjé : Tu me colles un enfant qui n’est pas le mien et c’est toi qui fais des menaces en l’air ?

Moi : Je ne t’impose pas un enfant qui n’est pas le tien. Cet enfant que je porte est ton enfant et je le dis fièrement parce que c’est la vérité et tu ferais mieux d’ouvrir les yeux et assumer tes responsabilités.

RIVALITE ENTRE COEPOUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant