Voir mon bébé sur les pieds de ma coépouse et son sal sein dans la bouche de mon enfant, j’ai failli me pisser dessus. Les yeux grands ouverts, je pose avec ralenti les deux mains sur la bouche.
Moi : Beya !!! Mais qu’est-ce que tu fais ?
Beya : C’est mon fils, j’ai retrouvé mon fils, c’est toi qui me l’avais volé.
J’essaie de faire deux pas en avant, elle se position bien et couvre mon fils de son bras pourri.
Beya : Reste où tu es, ne t’approches pas de nous.
Moi : Doucement Beya, reste calme tu veux ?
Baye : Je suis calme, seulement tu ne t’approches pas de nous. Tu n’auras plus mon fils, tu m’as poussé à le tuer mais il n’est pas mort.
J’écarte les bras pour lui montrer que je suis désarmée, je ne les veux aucun mal. J’avance encore de deux pas et c’est là qu’elle s’est relevée en tenant mon bébé à travers qui commence à pleurer.
Beya : Je te dis de te tenir loin de nous.
Moi : Écoute-moi bien Beya, je n’ai pas l’intention de te reprendre ton bébé, je veux juste…
Beya : Tu veux juste quoi ? Tu n’es qu’une voleuse, c’est toi qui me l’avais enlevé cette fois je ne te laisserai pas faire.
Sa façon de tenir mon bébé qui pleure me fend le cœur. Je tremble de partout, Djadjé est juste dans la chambre, je perds tout moyen d’y retourner pour le réveiller.
Moi : Doucement Beya, fait doucement avec le petit.
Beya : Qu’est-ce que ça peut te faire ? C’est mon enfant et je vais le tenir comme je veux.
Moi : Bey…
La porte de ma chambre s’ouvre, c’est Djadjé avec les yeux rouges. Je le regarde sans pouvoir dire un mot. Je suis terrifiée, mon fils souffre entre les griffes de cette sorcière, il faut qu’il fasse quelque chose.
Djadjé : Beya !!! Mais qu’est-ce que tu fais avec l’enfant que tu tiens à travers.
Beya : Voilà ça tombe bien que tu sois là. Cette femme avait volé mon enfant que je viens de retrouver dans sa chambre et elle veut me le reprendre.
Moi : Non Beya, je ne veux pas te le reprendre, je te dis seulement que tu le tiens mal. S’il te plait, tu peux bien le tenir, il a mal.
Djadjé : Oui, c’est vrai, elle veut te le reprendre, il faut bien le tenir pour qu’elle ne te le reprenne pas.
À l'aide de son bras bien portant, elle relève mon bébé pour le mettre sur sa poitrine mais à quoi joue Djadjé ? Il est censé me soutenir au lieu de dire que je veux reprendre mon bébé. Il vient me dépasser et s’approche de Beya avec assurance.
Djadjé : Tu vois, tu vois ce que tu as fait Ryma? Tu avais volé l’enfant de Beya. Pourquoi tu as fait ça ?
Beya : Elle voulait le tuer de ses propres mains. Elle m’a poussé à le tuer, c’est elle qui m’a dit de tuer mon enfant mais il n’est pas mort.
Djadjé : Elle t’a dit ça ? Et quand ?
Baye : Je ne sais pas, mon bébé respire encore, chaque fois il vient me voir je ne savais pas que c’est cette femme qui le cachait dans sa chambre.
Djadjé : Donc elle t’a demandé de tuer ton enfant, et tu l’as fait ?
Beya : Oui mais mon bébé n’est pas mort, il est là et je ne le laisserai plus lui faire du mal.
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RIVALITE ENTRE COEPOUSE
RomanceÀ travers ces chapitres, nous vivrons avec cette famille africaine les réalités du foyer polygame, ainsi que les intrigues entre deux femmes qui partagent le même homme. Bonne lecture 😊!