Chapitre 25

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Le matin, j’ai été la première à sortir du lit. Je n’ai pas de temps à perdre, il faut que j’aille travailler. Ton homme qui à fait plus d’une semaine sans dormir dans ta chambre à plus forte raison mangé le repas que ta main à préparer, à quoi bon de lui faire le petit déjeuner ?

Et qu’est-ce qu’il a fait de si important la nuit pour que je lui fasse le petit déjeuner le matin ? Je suis sortie sous la douche et venir le trouver les yeux rouges sur le lit. Lui là, il n’a pas eu ce qu’il voulait, il a passé toute la nuit à rouler sur le lit. Est-ce monsieur à mal dormi ?

Je m’habille vite fait, mon petit déjeuner je le prendrai dans le cafeteria de l’hôpital. Il s’est rendu sous la douche pendant que je m’habillais, il est sorti me trouver prête.

Moi : Je vais au travail.

Djadjé : Et mon petit déjeuner ?

Moi : Je suis déjà en retard, je n’ai pas pu me réveiller tôt.

Djadjé : Donc comme ça ton travail passe en avant tes obligations envers ton mari ?

Moi : S’il te plaît Djadjé, tu ne vas pas en faire un problème. Je ne te fais pas le petit déjeuner quand je me réveille tôt ? S’il te plaît, demande à Beya de chauffer l’eau pour toi.

Djadjé : Ah oui, parce que c’est avec elle que j’ai passé la nuit ?

Moi : Djadjé, tu ne dois pas mettre une telle différence entre nous. Ce que je n’ai pas pu faire pour toi, si Beya est libre, elle peut le faire. On se complète, c’est comme ça que sa se passe toujours ici non ?

Djadjé : C’est bon, va à ton travail.

Moi : Merci.

Je n’ai vraiment pas la tête à me disputer le matin, sac en main, je le regarde entrain de s’habiller. Il se retourne et me trouve toujours là.

Djadjé : Tu es en retard et qu’est-ce que tu fais toujours là ?

Moi : J’attends que tu t’habilles, je veux fermer ma chambre.

Djadjé : Quoi ?

Moi : Oui, c’est ma chambre, tout ce que je mange se trouve dans cette chambre alors je ne vais pas sortir la laisser ouverte.

Djadjé : Tu veux que je sorte pour que tu fermes ta chambre ?

Moi : Si ça ne te dérange pas.

Djadjé : Donc c’est devenu comme ça dans cette maison ?

Moi : C’est pour mon bien et si c’est ce que tu veux aussi, s’il te plaît, laisse-moi fermer ma chambre avant de partir.

Djadjé : Ok

Il prend tout son temps avant de me fixer en sortant. Je ferme ma chambre à doubles tours, je m’assure que la porte est bien fermée avant de mettre la clé dans mon sac à main. Sans plus tarder, je sors ma moto et direction l’hôpital.

Les quatre jours que mon mari à passé la nuit dans ma chambre, chaque matin c’est avec les yeux rouges qu’il se lève. Durant ses quatre jours, même si ça me manquait aussi, je n’ai pas cédé. Je dors avec mon dessous, à aucun moment j’ai dit non à mon mari, je ne suis tout simplement pas propre.

Bien vrai que je souhaite de tout cœur tomber enceinte mais comment Djadjé peut me traiter de la sorte ? J’étais sa femme, il a fallu qu’il ait une autre femme et un enfant pour voir ma folie. M’abandonner des jours et revenir respirer sur ma poitrine comme si de rien n’était ?

Même si c’est en couchant avec son homme qu’on tombe enceinte, il faut aussi reconnaitre que c’est Dieu qui donne. Il m’a permis de tomber une fois enceinte, s’il le veut, je le serais sans problème. Plus rien ne va me pousser à forcer le destin, c’est en moi que réside la force, la confiance et la patience.

RIVALITE ENTRE COEPOUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant