Chapitre 33

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Qu’est-ce que Ryma croyait ? Que j’allais rester là les bras croisés et ne rien faire ? Elle a eu la chance que je sois restée patiente jusque-là mais son heure à sonner. Djadjé va devoir choisir entre nous nous deux.

Et en parlant de lui c’est parce qu’il arrive à bander sur cette femme qu’il me parle toujours de son tour. J’ai sous-estimé cette jalouse et elle est fini par tomber enceinte, je ne commettrai pas la même erreur.

Ryma m’a défié alors je ne vais pas la laisser tranquille. Mon mari dort dans sa chambre, je suis entre le salon et ma chambre il faut que je me fasse entendre. Je suis chez moi et tout ça la rend jalouse que j’appelle mon fils.

C’est parce qu’elle passe une bonne nuit qu’elle à la bouche le matin pour parler. Plus jamais elle ne verra la couleur de la chose. C’est très simple, les quatre nuits de mon tour, j’ai fait ce qu’il faut.

Suis-je responsable si Djadjé tire désormais à balle blanches sur elle ? Je parle de ça et cette sorcière se jette sur moi. Elle a eu la chance que j’ai glissé et tomber par terre sinon on allait se frapper là-bas.

Je n’ai même pas vu quand est-ce qu’elle m’a soulevé et me balancer contre le mur. C’est à l’hôpital que j’ai ouvert les yeux avec un bras cassé et un nez fracturé. Quelle brute cette femme et on se dit civilisée.

Un mari incapable qui ne sait pas prendre des décisions, il a toujours gardé cette femme que je suis sortie de l’hôpital et venir trouver dans sa maison. Si lui il ne sait pas quoi faire, moi si. Ryma va partir ou c’est l’enfer qu’elle vivra dans cette maison.

Je suis malade, je ne peux même pas faire la cuisine, c’est mon mari qui va prendre soin de moi. Dans la journée je vais mieux mais la nuit, dès que mon mari rentre, je crie de partout. J’ai mal.

S’il restait un peu de dignité en Ryma, elle allait partir parce que c’est ce que mon mari lui a demandé mais que voulez-vous ? Elle n’a nulle part où aller. Elle croit que son défilé dans la maison me touche mais si seulement elle savait même que j’ai pitié d’elle.

Elle a eu le kilo de se rendre dans mon village et pour dire quoi ? C’est là qu’elle vienne ? Elle n’a pas de village ? Elle a même eu le courage d’aller voir mes parents. J’ai eu écho de la chose mais qu’elle est idiote celle-là.

J’ai passé plus de trois semaines à ne pas pouvoir faire grande chose, trois semaines que j’ai mon mari pour moi seul. C’est toile d’araignée et coagulation seulement qui rend Ryma constipée.

Elle ne peut pas faire d’enfant, on la laisse dans la maison et elle ne veut pas aussi jouer son rôle de bonne. Elle est jalouse et ne veut pas voir les traces de mon fils. Elle oublie peut-être que c’est lui l’héritier de Djadjé. La couche que j’ai laissé devant sa porte, c’est elle qui va la ramasser.

Elle a eu la chance que c’est Djadjé lui-même qui a mis sa main dessous et qu’elle ne l’a pas fait. Si elle avait touché à cette couche pleine de selles de fils que j’ai expressément laissé devant sa porte, ce qui allait l’arriver, elle allait le raconter dans tout le quartier.

Le délai est arrivé, je vais à l’hôpital pour me faire enlever le plâtre sur mon bras. Dieu merci, tout s’est bien passé, je vais devoir faire une rééducation pendant quelques jours qui me permettra d’avoir l’un usage de mon bas.

Je ne vais pas prendre le risque de le forcer, je dois refaire une radiographie pour déterminer si les os sont bien fixés. Djadjé trouve que je ne veux plus rien faire mais lui-là je ne l’ai pas raté. Qu’il retourne avec sa travailleuse de femme qui m’a rendu ainsi et qui a voulu me tuer.

RIVALITE ENTRE COEPOUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant