Chapitre 38

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Depuis que Beya a été transportée à l’hôpital par un des voisins, Djadjé n’a pas eu le choix que de les suivre pour les premiers soins. Je suis seule à la maison, j’ai encore du mal à revivre tout ce qui s’est passé.

Mon mari n’a jamais été un homme violent mais tout est allé si vite que je crois qu’il a été emporté par la colère. Il a sûrement vite compris ce que Beya voulait faire et il n’a pas eu le choix que de se mettre entre elle et moi.

Couchée sur mon lit, je n’arrive pas à fermer l’œil. Chaque fois que je ferme les yeux, les cris de Beya raisonnent dans ma tête. Je la revoie par terre en train de se tordre de douleur, la peau arrachée, c’est tout simplement horrible.

Je croyais que notre mari allait renter de la nuit mais ce ne fut pas le cas. J’ai entre temps appelé pour savoir ce qui se passe, il m’a juste dit que Beya est en soins intensifs et qu’il doit répondre aux questions des agents de la santé.

Le matin, Djadjé n’est pas rentré de la nuit. Je suis inquiète, j’hésite entre aller voir ce qui se passe ou me rendre directement à mon service. Même si Beya mérite ce qui lui est arrivé, ça reste tout de femme une violence conjugale et ça peut se retourner contre notre mari.

Je suis partie de la maison sans que Djadjé ne rentre. Je ne vais pas aller compliquer la situation, j’ai préféré me rendre à mon service. S’il y a quelque chose de grave qui touche Djadjé, il va probablement me faire signe.

C’est aux environs de 10h que j’ai entendu mon téléphone sonné, c’est Djadjé. Il au poste de police, Il doit aller se faire entendre, c’est ce que les agents de la sécurité de l’hôpital lui ont conseillé. Il n’est pas en garde à vu mais il est là pour se faire entendre.

Je suis resté à l’écoute jusqu’à dans l’après midi, il m’a encore rappelé pour me dire que c’est la décision de Beya qu’il attend. Malgré que ses blessures soient superficielles et moins graves, si cette fille dépose plainte pour coups et blessures, il prendra pour quelques mois voire une année.

Vous voyez tout le mal que cette fille apporte dans mon foyer ? Pourquoi il faut à chaque fois que ses fautes retombent sur les autres ? Mais il est hors de question que mon enfant vienne au monde pendant que son père est en prison.

Même si je vais aller témoigner et révéler toutes la vérité sur tout ce qui s’est passé même si je n’ai pas de preuve, je le ferai. Je ne doute pas, tout homme de la loi qui est censé comprendra qui est cette Beya.

J’ai passé le reste de ma journée de travail avec le téléphone à porter de main. Chaque fois je regarde si mon mari n’a pas appelé jusqu’à la fin de la journée. Djadjé n’a plus rappelé, c’est dans l’inquiétude que je me suis rendu chez Betty.

Je n’ai même pas eu le temps de prendre place que l’appelle de Djadjé est entré. C’est sur pieds que j’ai tenus la conversation avec lui, Dieu merci aucune plainte, tout ce que Beya demande au médecin traitant c’est de la laisser rentrer avec sa grande sœur.

Je ne savais même pas que sa grande sœur était là, Djadjé a sûrement l’informer de l’état de sa petite sœur et elle s’est rendue à son chevet.

Betty : Y a un problème avec Djadjé ?

Moi : Pas exactement avec moi mais sa femme.

Betty : Beya ?

Moi : Oui

Betty : Qu’est-ce qui s’est passé.

Moi : ça a mal tourné la nuit et Ils sont mêmes à l’hôpital.

Betty : Quoi ? À l’hôpital ? Et pourquoi ?

Moi : Beya est ce qu’elle est, je ne saurai même te l’expliquer dans les détails mais la petite est devenue comme une bombe entre mes mains et même celles de son mari.

RIVALITE ENTRE COEPOUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant