Chapitre 36 (1) : Au revoir

523 40 9
                                    

Coucou ! Dans ce chapitre, qui sera divisé en deux parties, c'est également le retour du dialogue en elfique, alors j'ai choisi de mettre la traduction en commentaire donc si vous êtes curieux ce sera sur le côté du paragraphe ou bien de la réplique, comme on fait lorsque l'on corrige une faute ou bien que l'on veut pointer un passage qui nous intéresse ou nous amuse.

Sur ce petit mot, je vous souhaite une belle lecture les amis !

15 mars 3019, est de Minas Tirith. 

Veryan était fixé sur sa monture grâce à des cales créées sur mesure afin d'assurer sa stabilité à cheval. Le système était bien fait car en cas de chute, il se rompait immédiatement. Assis sur sa fidèle monture Caspian X, le prince observait le les armées du Mordor qui se positionnaient de front. Ils étaient organisés et cent fois plus nombreux qu'eux. La tâche s'avérait difficile, surtout que leur éclaireur avait rapporté quelques instants plus tôt que des Oliphants guidés par de nombreux Haradrims étaient bloqués un peu plus au Sud par des arbres tombés sur le chemin principal. Ils seraient donc sur le champ de bataille d'ici une petite heure. Arbalète en main et arc autour de l'épaule, l'archer tourna son regard vers sa soeur ...

" C'est à toi, Eilianiel. Nos guerriers n'attendent plus que tes ordres. "

Les yeux d'or de sa soeur le transpercèrent lorsqu'ils croisèrent ses prunelles semblables au soleil, et un fin sourire reconnaissant se bâtit sur les lèvres de leur nouvelle Reine. Elle allait les conduire à la victoire, aidée par des Rohirrims, ils allaient de nouveau vaincre les Forces du Mal. La voix d'Eilianiel résonna dans tous les rangs alliés, couvrant les cris des Orcs qui parvenaient aux oreilles des elfes.

" En guerre ! Mes amis ! En guerre ! Aujourd'hui, notre peuple va livrer bataille auprès du Roi du Gondor ! En guerre !! Cent mètres nous séparent du Pelennor. Parcourons ces cent prochains mètres en une seule personne, en une seule arme, affrontons donc ces immondices comme un seul, tuons pour Désolation !! Vive la grande Désolation ! "

Se gonflant d'adrénaline, le coeur de Vildéric manqua un battement. Désormais, le sang battait à ses tempes et des sueurs froides coulaient le long des brûlures, étendues sur tout son corps. Sa main valide trembla, et son souffle se fit plus court, plus hachuré. Il se plaça aux côtés de sa soeur, qui faisait désormais face, dix mètres plus loin, aux armées noires.

L'ellon entendit alors Vildéric chuchoter à l'oreille de sa soeur.

" Nous sommes là pour la paix, Eilianiel. Si l'on meurt en ce jour ce sera pour la plus noble des causes. "

Il s'empressa d'ajouter à son tour, comme si il se le devait en tant que bras-droit de la reine et chef stratège.

" Nous sommes avec toi Eilianiel ... "

Sa soeur posa une main sur son épaule, le faisant tressaillir. La sensation du contact de quelqu'un contre sa peau brûlée l'avait électrisé. Elle planta ses prunelles dans les siennes et sourit, avant de murmurer comme une remontrance.

- Te perds pas en route Veryan ... Je n'ai ni envie de te retrouver sur un lit de mort ... ou même mort. "

L'elfe opina de la têtepour lui assurer que tut irait bien, et sa soeur sourit niaisement en fixant un point dans le vide. Laissant un rire nasal lui échapper, elle se tourna vers ses hommes de main.

" Allons mes amis, il est temps pour nous de rentrer dans l'Histoire. "

Veryan ajuste ses carreaux d'arbalètes et en prépara quelques uns d'avance dans un carquois arrangé sur l'épaule de son étalon, qui piaffa d'impatience.

" En guerre ! En guerre ! hurlait Eilianiel. "

Veryan était désormais seul au monde. Plus rien ne comptait autre que Caspian, avec qui il ne formait qu'un.

Pour l'Amour et la Haine - Affronter sa DestinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant