PDV Miori
J'ouvre difficilement mes yeux pour mieux m'habituer à la lumière du soleil. Je me rends compte que ma tête est appuyée contre quelque chose de dur. Je finis par totalement ouvrir les yeux.
Aaaahhh ! Non mais...Pincez-moi, je rêve !?
Je suis allongée sur Aytaku-sama et j'ai la tête contre son torse musclé. Oh mon dieu ! Suis-je en train de rêver ?
Je suis tellement choquée que je saute pour mettre de la distance entre nous. Mais je sens une horrible douleur au niveau de ma cuisse, et je retombe par terre à genoux. Je le regarde. Il ne bouge pas. Il se contente de me regarder. Je relève légèrement mon Kimono au niveau de ma cuisse pour voir et reste surprise de voir que l'on m'a bandée le pied. Je regarde Aytaku mais je reste pourtant silencieuse. J'essaye de me relever et je réussis en m'appuyant contre un arbre. Lui, il reste là, assit à me regarder.
Après quelques minutes à lui jeter des regards noirs, il se lève. Et au lieu de se diriger vers moi, il commence à marcher en s'éloignant de moi pour se diriger vers le sens inverse.
Il marche, il marche...Jusqu'à ce que je ne le vois plus. Attendez quoi !?
Il est parti ? Il m'a laissé seule ici ?
Dans cette forêt ?Comme tu peux le voir...
Et comment je vais faire pour marcher moi ?
Te rappelles-tu lorsqu'il t'a prévenu de ne pas t'attendre à aucun geste de gentillesse de sa part ?
Oui...
Et voilà pourquoi il t'a abandonné. Tu n'es qu'un poids pour son travail.
Et maintenant ? Que faire ?
Il m'a laissé. Et je suis seule dans cette forêt à quelques mètres d'un cadavre de mal-bête.
Je suis toujours appuyée contre l'arbre, quand soudainement, quelqu'un me prend par la taille pour me poser sur ses épaules. Je commence à frapper le dos de la personne pour qu'elle me lâche. Car je n'ai même pas eu le temps de voir qui est-ce. Et la personne qui m'a posé sur ses épaules pose sa grande main sur mon dos.__ Non mais lâchez-moi espèce de rustre ! ~ dis-je en continuant de lui frapper le dos.
Mais pourtant, il ne me lâche pas.
__ Calmes tes ardeurs...humaine. ~ dit froidement une voix que je reconnaîtrai entre milles.
__ Aytaku-sama ! ~ dis-je plus qu'heureuse de le voir. Mais pourquoi êtes-vous parti ? ~ je demande étonnée.
__ Je suis revenu par derrière. Et non. Je n'étais pas parti. Idiote. Nous avancerons plus vite si je te porte sur mes épaules. ~ Dit-il simplement et froidement.
__ Merci...Aytaku-sama. ~ Dis-je timidement.
__ Et aussi...Je ne suis pas un rustre. ~ Dit-il en fronçant les sourcils.
Je ris. Aytaku me jette un regard noir mais je n'arrive pas à m'arrêter. Il lève les yeux au ciel exaspéré par mon rire. Puis il commence à marcher tranquillement. Il marche si normalement, que je me demande même si j'ai vraiment du poids.
Je suis contente. Oui, contente qu'il ne m'ait pas abandonné. Une partie au fond de moi lui remercie infiniment de m'avoir sauvé.\ Trois Jours Plus Tard /
Nous sommes arrivés à destination. Nagoya. C'est une belle ville. Mon pied va un peu mieux. J'ai bien dis un peu. J'arrive à marcher un peu. Mais Aytaku me porte toujours sur son dos en sac à patate. Nous entrons discrètement dans la ville. Oui, nous ne devons pas nous faire remarquer par les citoyens. Ils n'accueillent pas beaucoup les incubes. Donc, on doit se cacher. En cet instant précis, il est en train de sauter de toit en toit. Et moi, je pense que je vais avoir le vertige. C'est trop haut. Et surtout que je suis sur son dos. Et donc, je vois tout ce que est en bas. La ville est bien décorée pour une occasion assez spéciale. Aujourd'hui est une grande fête. C'est la fête des cerisiers ou Sakura si vous voulez. Et donc, la mission d'Aytaku est d'éliminer une mal-bête dissimulée dans un temple.
Alors que je suis dans mes réflexions, je ne remarque pas qu'on n'est redescendu sur la terre ferme. Il me pose par terre. Oui oui, par terre !
Je relève les yeux et vois qu'on est devant un magasin de Kimonos. Je me tourne vers lui avec un regard interrogateur.
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Follow Me, I Flee You... Flee Me, I Follow You
AventureJ'étais une princesse. Belle et respectée. Je pense même...égoïste. Je vivais dans le confort du palais pendant que la menace planait au-dessus du royaume. Ces bêtes, elles étaient de retour...