Aerin, princesse du royaume elfique d'Eryn Vorn, croise la route de Thorin Écu-de-Chêne et de sa compagnie.
Étant à Imladris pour affaire, elle décide, sans en informer les siens, d'aider les nains à reconquérir Erebor.
Entre danger, colère, amour...
Lorsque l'heure du dîner vint, le commandant qui m'avait amené dans cette chambre quelques heures plus tôt toqua à ma porte afin de m'escorter jusqu'au roi Thranduil. La direction que nous empruntâmes fut différente de celle qui menait à la salle du trône. Ainsi, le chef de la garde s'arrêta devant une porte à laquelle il toqua puis s'annonça. La voix grave du sinda se fit entendre et le commandant, dont j'ignorais toujours le prénom, ouvrit la porte, me faisant signe d'entrer. Je fus plus que surprise lorsque je remarqua que nous nous trouvions dans les quartiers personnels du roi. Au fond de la pièce une grande table en chêne était dressée. La pièce était éclairée de nombreuses bougies, créant une atmosphère chaleureuse. De splendides tapisseries ornaient les murs et un immense tapis représentant un arbre aux feuilles rouges trônait au centre du salon, entouré de trois fauteuils rouges. Sur l'un d'eux, le roi Thranduil était confortablement installé, attendant sans doute mon arrivée, un verre de vin dans sa main gauche, jambe droite replié sur la gauche. Il avait revêtu une cape pourpre et abandonné sa couronne.
Pov Thranduil
De retour dans mes appartements personnels, j'avais fait quérir notre invitée, désireux d'en apprendre plus à son sujet. Je me servais un verre de vin d'Esgaroth et m'installais confortablement dans un fauteuil. J'attrapais le rapport quotidien de la garde et en commença la lecture. Quelques minutes plus tard, je fus interrompu par des coups donnés à la porte.
- Thranduil : vous pouvez entrer !
La porte s'ouvrit alors que je venais de déposer le rapport qui ne m'avait guère passionné. Je reportais mon regard vers l'entrée, observant Voronwë laissait pénétrer notre invitée dans la pièce avant de fermer la porte derrière cette dernière. Une nouvelle fois, je fus frappé par la vision qui s'offrait à moi. L'elfe sinda avait revêtu une robe grise aux reflets argentés qui épousait parfaitement ses formes féminines. Contrairement à sa coiffure sobre du matin, elle en arborait une plus raffinée composée de tresses délicatement entrelacées. Sur sa tête, elle portait à présent un diadème dont les branches étaient la parfaite imitation des ramures des majestueux mallorns peuplant les forêts de Lorien et d'Eryn Vorn. Seuls quelques imbéciles auraient pu douter de son appartenance à la royauté.
Droite et fière, elle se tint devant moi, ne laissant paraître aucune appréhension, pourtant je sentais qu'il n'en était rien et je me délectais du pouvoir que je semblais avoir sur elle. Je me relevais en posant mon verre sur la petite table à ma droite et m'avançais vers la princesse. Délicatement, j'attrapais sa main, ne détournant pas mon regard du sien, puis déposais un baiser en signe de respect.
- Thranduil : mára lomë (bonsoir) rin Aerin (princesse) ! J'espère que vous n'êtes pas contre le fait de dîner ici. Je me lasse d'être constamment interrompu par ma cour. - Aerin : non, c'est tout à fait compréhensible, Hîr nin (mon seigneur). - Thranduil : bien ! Permettez-moi de vous dire que vous êtes ravissante !
La pointe de ses oreilles se colora d'une exquise couleur carmin et je lâchais sa main, satisfait, avant de me diriger vers la table.
- Thranduil : puis-je vous proposer un verre de vin ? Il nous vient d'Esgaroth et est excellent, je dois le reconnaître. - Aerin : avec plaisir !
Je revins ensuite vers elle et l'invita à s'installer sur le fauteuil se trouvant face au mien. Je lui tendis la coupe de vin et me réinstallais confortablement.
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