La Princesse et le Roi des Elfes - (ThranduilXOc) (En cours de réécriture)

Arrivée Inattendue

Pov Thranduil

La cacophonie régnait entre les nains. 

Gandalf : si vous n'aimez pas mon cambrioleur ne l'abîmez pas ! Renvoyez-le moi, s'il vous plaît !

Le magicien s'avança à notre niveau, suivi par Aerin à qui je lançais un regard réprobateur. Elle semblait vraiment mettre un point d'honneur à ne pas respecter mes recommandations et son comportement était réellement frustrant.
Elle ignora mon mécontentement évident et se glissa entre Bard et moi, s'apprêtant à aller plus en avant pour rejoindre l'Istari. J'attrapais cependant son poignet pour la stopper.

Thranduil : non Aerin ! Vous n'irez pas plus en avant !
Aerin : Thorin ne me fera rien. Ayez confiance en moi, Aran nin...

Son ton était doux, suppliant. Je me résignais alors et relâchais légèrement ma poigne. L'elfe aux cheveux de feu saisit sa chance et se dégagea de mon emprise pour rejoindre Gandalf, à une dizaine de mètres de nous.

Aerin : je vous en prie Thorin ! Entendez raison ! Relâchez Bilbon !
Thorin : ne me dites pas ce que je dois faire ! Je me doutais que vous nous trahiriez, on ne peut pas faire confiance aux elfes ! Vous n'êtes que de la vermine !
Gandalf : vous donnez une bien piètre image de roi sous la Montagne Thorin, fils de Thráin !
Thorin : je ne veux plus jamais avoir à faire au magicien, au traître de la Comté et à la chienne de Thranduil !

Cet ignoble et insignifiant nain ne faisait rien pour améliorer son cas, car je savais que ces paroles blessaient Aerin. Il n'avait aucun droit de la traiter ainsi. Il n'était rien pas rapport à elle, un nain qui ne marquerait pas ou peu l'histoire. Si insignifiant, si arrogant, si faible ! 

Contre toute attente les paroles du mage eurent l'air d'avoir un certain effet puisque le nain relâcha sa prise sur le hobbit qui en profita pour s'échapper et descendre nous rejoindre.

Bard : sommes-nous d'accord ? L'Arkenstone en échange de ce qui a été promis ! Quelle est votre réponse ?

Aerin revint à mes côtés et j'observais un instant sa peine. Elle reprit cependant un air impassible que je lui avais rarement vu. Elle était blessée, profondément. Et je n'en détestais que plus encore ce nain. 

Bard : quelle est votre réponse ? Voulez-vous la paix ? Ou la guerre ?

Pov Aerin

Alors que je tentais de reprendre contenance, les paroles de Thorin m'ayant une fois de plus atteintes, un corbeau noir comme l'ébène vint se poser sur les remparts. Un oiseau identique à celui qui avait pris son envol d'Erebor la veille. Ce n'était pas une coïncidence car les nains savaient communiquer avec ses animaux. Le visage de Thorin s'illumina et il reporta son attention au sud.

Thorin : je veux la guerre !

Je sentis alors la terre trembler sous les sabots d'Elwe et l'horizon commença à s'assombrir. Je fus terrifiée de voir une armée de nains avancer vers nous.

Gandalf : Pieds d'acier !

Thranduil traversa ses troupes au grand galop et les repositionna face à l'armée du cousin de Thorin.

Thranduil : nebo et angai !

De mon côté, j'étais pétrifiée devant ce nouveau retournement de situation. C'était pire que tous les scénarios que j'avais pu imaginer. Si une guerre éclatait ce serait une véritable boucherie. Et si Gandalf avait raison, ce dont je ne doutais point, au sujet des orcs qui nous assailliraient d'ici peu nous ne tiendrions jamais.

Gandalf : Aerin je vais avoir besoin de vous pour persuader Thranduil, ou du moins le tempérer !

Je sursautais et reportais mon attention sur mon ami magicien qui avançait déjà au milieu de l'armée de Vertbois-Le-Grand. A mon tour, je m'élançais au galop pour le rejoindre, lui et Bilbon.
Entre temps, Dain s'était avancé au devant de ses troupes, se positionnant face à nous. Le nain roux n'avait pas l'air commode. A sa mine renfrognée, je compris qu'il ne semblait pas enclin au dialogue. Pas du tout.