Aerin, princesse du royaume elfique d'Eryn Vorn, croise la route de Thorin Écu-de-Chêne et de sa compagnie.
Étant à Imladris pour affaire, elle décide, sans en informer les siens, d'aider les nains à reconquérir Erebor.
Entre danger, colère, amour...
Nous avions commencé à parcourir la route de la forêt depuis quelques heures. Je m'étais équipée de mon arc en plus de ma dague en prévision d'une éventuelle attaque. Chaque sombre recoin me rappelait les nains d'Erebor et surtout le fils de Train. Plongée dans un profond sommeil, je n'avais pas pu lui faire mes adieux. Sa mort avait un goût à la fois amer et irréel. Je tachais cependant de rester concentrée, observant les arbres et les ombres. Je ne me sentais pas à l'aise puis de nombreuses minutes et j'avais la désagréable sensation que nous étions suivis. Peut être était-ce seulement mon imagination, après tout, cette forêt avait un pouvoir soporifique pour qui ne prenait pas garde. Un silence pesant c'était installé depuis de longues minutes, signe que je n'étais pas là seule à avoir remarqué que quelque chose ne tournait pas rond. Un craquement de branche raisonna dans la forêt, brisant le silence. Thranduil ordonna à tous de se regrouper alors que deux énormes araignées avançaient vers la queue de note groupe. Il en vain alors d'autres sur les côtés et nous nous retrouvâmes ainsi encerclés.
Thranduil : Aerin ! En arrière !
Mais je n'avais que faire de ses ordres, préférant brandir mon arc. J'achevais un premier monstre avant de venir en aide aux autres. Nous en arrivâmes rapidement au combat au corps à corps. Ainsi je m'aidais de ma dague pour me défaire de nos ennemis. Je me retrouvais alors séparée des autres elfes par une de ces immondes creatures. Je reculais, réfléchissant a un moyen qui me permettrait de m'en défaire. Mon dos percuta un arbre et j'eus alors une idée. Avec agilité, je me hissais dans l'arbre, à 4 mètre du sol, la bête ne pourrait m'atteindre, mais il n'en serait pas de même pour moi. Dague en main, je me jetais sur la tête de l'araignée, plantant ma lame dans son système neurologique. Le monstre s'effondra au sol et je poussais un soupir de soulagement. Le silence regagna la forêt et je descendis de la bête velue, rejoignant les elfes silvains. Nous reprîmes 'à route sous l' ordre de Thranduil dont je ne ratais pas le regard noir. Le roi semblait mécontent de mon comportement, une fois de plus. Allait-il un jour comprendre que je n'étais pas une fragile princesse, attendant dans son palais doré que les heures passent ? Je soupirais de lassitude alors que J'avançais sur le dos d'Elwe, à quelques mètres du souverain sindar. Quelques heures plus tard, le sported du royaume Silvestre apparurent devant nous. Je mis pied à terre avant de mener Elwe aux écuries, le delestant de sa selle et de sa bride. Je pris ensuite quelques instants pour m'occuper de l'étalon, prenant soin de vérifier qu'il n'avait aucune blessure.
Voronwe : le roi Thranduil vous demande, rin Aerin !
Je sursautais, surprise de l'intrusion du chef de la garde, ce qu'il sembla remarquer.
Voronwe : je vous ai surprise, veuillez m'excuser ! Aerin : ne vous excusez pas, j'étais concentrée et je ne vous ai pas entendu arriver. Où puis-je trouver le roi ? Voronwe : dans ses quartiers !
L'elfe s'éclipsa ensuite. Je remonta alors des écuries jusqu'à la cité elfique saluant Estë et Finwë qui se trouvaient près de la salle du trône. J'arrivais ensuite devant la porte menant aux appartements royaux et j'y toquais doucement.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Thranduil : entrez !
Je refermais la porte à mon passage, remarquant le roi confortablement installé dans son sofa en velour. Il m'observa un instant, avant de se lever pour se servir un verre de vin.
Thranduil : vous avez été très courageuse, rin nin ! Cependant ! Vous avez encore pris la liberté de me désobéir !
Il me jeta un regard noir alors que je levais les yeux, exaspérée par son comportement de monarque capricieux.
Aerin : il faudra vous y faire, hîr nin !
Il posa sa coupe sur la table avant de me rejoindre sans que ses yeux azurs ne quittent mon regard. Il passa sa main autour de ma taille et me colla contre lui.
Thranduil : vous apprendrez que j'obtiens toujours ce que je veux, rin nin ! Aerin : alors je risque de bouleverser votre quotidien, veuillez m'en excuser !
Un sourire en coin dessina la comissure de ses lèvres avant qu'il ne m'embrasse avec fougue. Je me rapprochais plus encore, cherchant toujours plus de contact, passant mes doigts dans ses cheveux soyeux et délicatement parfumés. Je rompis le baiser essoufflée, sous le regard mutin du souverain. Il attrapa ma main et la remonta jusqu'à sa bouche pour y déposer un baiser.
Thranduil : vous avez bouleversé nombre de mes habitudes, Meleth nin. N'avez-vous pas conscience du pouvoir que vous avez sur moi ?
Je me sentis rougir alors que les doigts du souverain caressait mes lèvres. Et lui, se rendait-il compte de son emprise sur moi ? Avait-il conscience que j'étais capable du pire comme du meilleur pour lui ?
Aerin : je suis heureuse d'être à vos côtés, hîr nin !
J'embrassais sa machoire, lui arrachant un grognement.
Thranduil : ne jouez pas à cela, rin nin.
Pov Thranduil
Je m'éloignais de l'elleth avant de perdre mes moyens. Je lui servis une coupe de vin avant que nous nous installions dans le salon.
Thranduil : après-demain aura lieu la fête des fleurs. Aerin : nous quittons déjà l'hiver ? Thranduil : hum... Je souhaite vous présenter officiellement !
Elle resta silencieuse un instant.
Aerin : me présenter? Thranduil : vous présenter au peuple silvain comme l'elfe choisie par leur souverain !
