La Princesse et le Roi des Elfes - (ThranduilXOc) (En cours de réécriture)

Route vers Mirkwood

Nous restâmes trois jours supplémentaires à Fondcombe. Je ne pu passer que de brefs moment avec Thranduil qui profitait de son séjour à Imladris pour traiter d'affaires commerciales avec le seigneur Elrond. Ainsi, je profitais de ces journées pour passer du temps avec Arwen.
Mais le jour du départ était arrivé et c'est avec un léger pincement au cœur que j'avais quitté Imladris. Decision fut prise de traverser les montagnes de Brume en passant par le Haut Col, cette route que j'avais parcouru quelques mois plus tôt en compagnie des nains d'Erebor. Mais le temps fut plus clement cette fois-ci, le soleil printanier percé à travers les quelques nuages et la neige commençait doucement à fondre.
Thranduil donna l'ordre de monter le campement pour la nuit aux pieds des montagnes. Je mis pieds à terre avant de déseller Elwe qui s'ebroua pour s'éloigner brouter les fraîches pousses d'herbe. Je tachais ensuite de poser selle et bride sur le sol avec précision. J'observais ensuite les troupes de Mirkwood et décidais de leur apporter mon aide. Je m'approchais donc d'un petit groupe.

Aerin : puis-je vous aider ?

Les elfes parurent surpris de ma question, et un étrange silence s'installa avant qu'un elfe blond s'avance vers moi.

Elfe : non rin Aerin! Ces tâches ne sont pas destinées à quelqu'un de votre rang.

Je lachais un rictus avant de prendre la toile de ses mains.

Aerin : quel est votre nom ?
Elfe : Finwë ma dame !
Aerin : eh bien Finwë, vous apprendrez que je ne suis pas le type de princesse qui attend qu'on soit à son service !

Je ne le laissais pas répliquer et prenais la toile de ses mains pour la donner au groupe d'elfe s'attelant à monter les différentes tentes puis j'aidais ensuite à installer les tapis à l'intérieur de chacune d'elles. Je fis ainsi connaissance avec une elfe de la garde nommée Estë. Ravie d'avoir pu me rendre utile, je cherchais de regard Thranduil qui se trouvait une centaine de mètres plus loin, discutant avec Voronwe et deux gardes. Nous n'avions pas réellement échangé depuis notre départ de Fondcombe. Je ne savais comment agir devant ses sujets, alors j'attendais qu'il fasse le premier pas.
Je décidais de m'assoir sur un rocher, observant les silhouettes sombres des Monts Brumeux. Je fus cependant coupe dans ma contemplation par Estë qui venait accompagnée de 2 autres elfes, dont Finwë.

Estë : peut-on vous tenir compagnie, rin Aerin ?
Aerin : seulement si vous cessez de m'appeler rin Aerin. Seulement Aerin.

L'elfe chatain acquiesça et le trio s'installa à mes côtés. Le troisième elfe se présenta sous le prénom de Lomion. Estë me tendit un morceau de lembas que j'acceptais poliment. Nous restâmes à converser de longues minutes, faisant connaissance de façon assez naturelle. Estë et moi avions a peu près le même âge, Finwë lui était plus jeune que nous alors que Lomion avait quelques cinq cents ans de plus que moi.
J'étais plongée dans nos échanges jusqu'à ce qu'une voix familière nous coupe.

Voronwe : rin Aerin, hîr Thranduil vous demande.

Il semblerait que le roi ne m'ait pas oublié. J'acquiesais et me levais avant de remercier les trois elfes de leur compagnie. Voronwe m'escorta jusqu'à la tente du roi dont il ouvrit la porte avant de m'inviter à y pénétrer. Je m'executais passant devant le chef de la garde qui referma l'entrée à mon passage.
Thranduil était dos à moi. Il avait pris soin de revêtir des vêtements plus confortables que sa tenue de voyage, troquant son armure pour un costume noir au reflet argenté. Il avait également délaissé son diadème et sa couronne.

Thranduil : je n'ai pas eu beaucoup de temps à vous accorder aujourd'hui. Comment allez-vous ?

Il s'était adressé à moi sans me jeter un regard, rivant son attention sur son action : se servir un verre de vin.

Aerin : ne vous inquiétez pas, j'ai fais connaissance avec quelques uns de vos sujets !

J'eus sans doute attisée sa curiosité puisqu'il se tourna vers moi.

Thranduil : je suis ravie d'apprendre cela ! De qui s'agit-il ?
Aerin : Estë, Finwë et Lomion. Les trois sont très sympathiques !

Il m'observa de ses yeux perçants avant de poser son verre sur la table. Il s'approcha alors lentement.

Thranduil : ne vous approchez pas de Lomion !
Aerin : allons bon ! Veuillez garder vos conseils, aran nin !
Thranduil : ceci n'est pas un conseil, il s'agit d'un ordre que vous allez scrupuleusement respecter !

Je laissais échapper un rictus, passablement énervée par l'attitude du souverain.

Aerin : n'avez-vous toujours pas compris que je n'ai que faire de vos ordres ?

Il inspira profondément puis s'approcha si près de moi que nos nez se frolèrent.

Thranduil : Lomion à une certaine réputation, nombreuses sont les elfes qui sont tombées à ses pieds !

J'emis alors un mouvement de recul. Il était simplement jaloux ?

Aerin : mais je ne serais pas une de ces elfes ! Ne vous ai-je pas suffisament prouvé mes sentiments ?
Thranduil : je ne doute pas de vos sentiment, mais je ne garantie pas d'épargner sa vie s'il tente quoique ce soit.

Je soupirais face au comportement à la fois autoritaire et immature du souverain puis déposais ma main sur sa joue.

Aerin : vous n'avez aucune crainte à avoir, mon âme est liée à la vôtre, Aran nin !

J'écourtais ensuite la distance pour l'embrasser avec tendresse. Il m'invita ensuite à m'installer autour de la table au fond de la tente. Table sur laquelle avait été dressé le dîner. Nous conversâmes de longues minutes, retrouvant, pour mo' plus grand bonheur, ces moments à deux qui me manquaient depuis mon départ de Mirkwood.

Pov Thranduil

J'observais avec un certain contentement l'elleth face à moi. À présent, rien ne pouvait se dresser entre nous. Nous profitâmes de ce moment seuls pour nous retrouver.
Nous nous installâmes dans la causeuse, Aerin se blotissant contre moi avant de me raconter les mois qui s'étaient écoulés entre son départ et son arrivée à Fondcombe et le traitement indigne que son père lui avait infligé. L'idée qu'il avait levé plusieurs fois la main sur Aerin faisait grimper en moi une sourde colère. Mais à présent, Aldarion ne pouvait plus s'imissait entre nous et j'en étais pleinement satisfait.
Plongé dans mes pensées, je ne remarqua pas immédiatement que la princesse s'était endormie. Je remonta la couverture sur ses épaules avant de fermer les yeux à mon tour.
Le lendemain, nous repartîmes à l'aube. Il nous fallut deux journées supplémentaires pour atteindre l'orée de notre forêt. Ainsi, nous en commençâmes la traversée le matin de notre quatrième jour de voyage. J'ordonnais à tous de rester sur leur garde, hors de nos frontières, la forêt était infestée d'araignées.