Esprits apaisés

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Pov Thranduil

Aerin venait de quitter les lieux en claquant la porte. Je balançais au sol ma coupe de vin, la rage étant à présent omniprésente en moi. Pourquoi ne pouvait-elle pas simplement m'obeir ?
Je n'avais aucune confiance en Lomion. Il avait toujours été irréprochable en tant que garde, mais je n'étais pas aveugle et, bien que les amourettes de la cité ne m'intéressaient aucunement, je n'avais pu éviter d'entendre les bruits de couloir à son sujet. Il avait beaucoup de succès auprès de la gente féminine et il semblait en être tout à fait conscient. Je n'étais pas dupe quand à ses intentions vis à vis de l'elleth d'Eryn Vorn.
Aerin était une elleth sublime, sa beauté ne laissait personne indifférent. L'attitude de Lomion n'avait rien d'innocent.
Il est vrai que je n'avais pas pu passer autant de temps que je l'aurais souhaité avec elle ces-derniers jours. Cependant, j'avais demandé à Voronwe de garder un œil sur elle.
Ainsi, lorsque le chef de la garde était venu m'annoncer que cet insignifiant coureur de jupons avait passé son après-midi auprès de l'elfe qui était à présent mienne, j'avais été plus que contrarié.
J'étais remonté dans mes quartiers passablement sur les nerfs, avec une seule idée en tête : faire comprendre à Aerin qu'elle ne devait pas s'approcher de lui. Mais l'elleth d'Eryn Vorn était butée, il était impossible de lui faire entendre raison.

Pov Aerin

J'avais passé les quatres heures suivantes à parcourir les couloirs de la cité dans l'unique but de me calmer. La colère avait rapidement laissé place à la tristesse. J'étais blessée par le comportement du roi, par son manque de conscience.
Je décidais de revenir sur mes pas lorsque la lune fut suffisamment haute dans le ciel. Thranduil devait dormir à présent, je n'aurais donc pas à affronter une nouvelle crise.
Lorsque je pénétrais dans le salon, seules les lueurs des quelques bougies encore allumées éclairaient la pièce. La porte de la chambre était fermée et je devinais que le roi devait y être. Je décidais donc de m'allonger sur la causeuse du salon, n'ayant aucune envie de partager le lit de l'elfe sindar cette nuit.

Le lendemain, je fus réveiller par la voix voluptueuse de Thranduil. Doucement, j'ouvrais les yeux pour faire face au souverain silvestre.

Thranduil : bonjour meleth nin!

Ce dernier, assit face à moi, se releva et s'avança alors que je me relevais, repensant à notre échange houleux de la veille. Je soupirais de dépit, je n'avais pas envie de rentrer à nouveau en confrontation avec lui. Cependant, il attrapa ma main et me força à me relever pour lui faire face.

Thranduil : j'ai été trop brusque hier, veuillez m'en excuser.

J'ecarquillais les yeux de surprise, il était rare que le roi admette ses torts, plus encore qu'il s'excuse.

Thranduil : ne doutez pas de ma confiance en vous, rin nin.

Je me hissais sur la pointe des pieds pour embrasser doucement ses lèvres, sentant ses mains glisser le long de mes côtes pour se poser sur mes hanches.

Aerin : les torts sont partagés, hîr nin, je n'aurais pas du m'énerver ainsi.
Thranduil : il est vrai que vous avez mauvais caractère, meleth nin !

Il m'adressa un sourire mutin alors que je le repoussais, feignant la contrariété.

Aerin : vous êtes mal placé pour parler, Aran Thranduil ! Vous êtes difficilement supportable !

Un haussement de sourcil remplaça le sourire espiègle du sindar. Ravi de l'effet de ma pique, je me séparais du roi pour me diriger vers la salle d'eau. Je n'eus cependant pas le temps d'ouvrir la porte que je me retrouvais coincée entre celle-ci et Thranduil.

 Je n'eus cependant pas le temps d'ouvrir la porte que je me retrouvais coincée entre celle-ci et Thranduil

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Thranduil : je vous trouve bien insolente !
Aerin : je ne...

Coupée par ses lèvres, je me laissais rapidement aller dans les bras de l'elfe silvestre qui se rapprocha plus encore, collant nos corps l'un contre l'autre.

Thranduil : et si desirable...

Il captura à nouveau mes lèvres, puis ses mains glissèrent le long de mes hanches alors que les miennes se nichaient contre son torse. Rapidement, je me laissais aller contre le roi, laissant échapper un gémissement alors qu'il mordillait mes lèvres.
Sa main migra alors dans mon dos et je sentis ses doigts se débattre avec le corset de la robe que je n'avais pas ôter la veille. Lorsqu'il gagna cette bataille, les tissus encerrant mon buste se relâchèrent alors que le roi s'arrêtait un instant, plongeant son regard orageux dans le mien.

Thranduil : arrêtez-moi, meleth nin. Je ne saurais plus maître de mes actes si vous att...

Je ne le laissais pas terminer sa phrase et l'embrassais passionnément. Je n'avais aucun doute quand à ce que je souhaitais. Je n'avais donc aucune raison de repousser le sindar, bien au contraire. Je ne voulais pas combattre cette attirance et ce désir qui s'emparer de chaque parcelle de peau.
Sans rompre notre échange, il me poussa en direction de la chambre avec un empressement difficilement dissimulé. Lorsque nous fûmes proche du lit, il recula pour me faire face, ses mains remontèrent sur mes épaules en une exquise caresse qui provoqua en moi mille frissons. Délicatement, il glissa ses doigts sous la soie fine qu'il repoussa le long de mes bras. Ma robe atterrit rapidement au sol, me laissant en sous-vêtements sous le regard satisfait du roi. Quand à moi, je baissais les yeux, rougissant en réalisant ma casi-nudité.

Thranduil : ne rougissez pas, vous êtes sublime !

Il commença ensuite à détacher les premiers boutons de sa tunique. Je restais là, me délectant du spectacle qui s'offrait à moi, lorsque Thranduil termina sa tâche, dévoilant la musculature de son torse et sa peau d'albatre.
Il m'adressa un sourire en coin avant de se rapprocher, me forçant à reculer jusqu'à ce que mes jambes touchent le bois du lit. D'un simple mouvement de main, il m'allongea délicatement sur le lit.
Les quelques vêtements restant finirent rapidement au sol. Le contact de sa peau contre la mienne fut un réel délice, tout comme le dance charnelle qui s'en suivie. Je n'avais aucune expérience, et Thranduil en était conscient sans que je n'ai eu à le lui dire. Mais je n'aurais pu rêver meilleure première fois, l'elfe sindar avait su être à la hauteur. C'est épuisée par nos ebats que je m'endormie contre le souverain, heureuse et conquise.

La Princesse et le Roi des Elfes - (ThranduilXOc) (En cours de réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant