La Princesse et le Roi des Elfes - (ThranduilXOc) (En cours de réécriture)

L'affrontement final

Pov Thranduil

Je quittais cette place jonchée des cadavres des miens avec les elfes encore debout quand soudain, je fis face à Tauriel. Elle se tenait là, m'observant avec dégoût, hautaine.

Tauriel : vous n'irez pas plus loin ! Vous ne les abandonnerez pas ! Pas cette fois !
Tauriel : écartez-vous de mon chemin !
Tauriel : les nains vont se faire massacrer !
Thranduil : oui, ils vont mourir ! Aujourd'hui, demain, dans un an, dans un siècle peut-être ! Quelle importance ! Ce sont des mortels !

Elle osa alors brandir son arc contre moi, faisant monter en moi une profonde colère. Qui était-elle pour me manquer de respect de la sorte ? Qui était-elle pour oser me menacer ?

Tauriel : vous croyez que votre vie vaut plus que la leur ? Alors que l'amour en est absent ! Il n'y a pas d'amour en vous !

Je perdais alors mon sang-froid face au jugement de cette insignifiante petite elleth qui pensait tout savoir de la vie. Du tranchant de ma lame je rompis son arc avant d'en diriger l'acier de l'arme vers elle.

Thranduil : que savez-vous de l'amour ? Rien ! Ce que vous éprouvez pour ce nain n'en est pas ! Vous croyez que c'est de l'amour ? Êtes-vous prête à mourir pour lui ?

Je sursautais lorsque nous fûmes interrompus par Legolas qui s'immisça entre nous. Son regard froid me déconcerta autant que sa lame allant à l'encontre de la mienne.

Legolas : dégagez votre épée, ou vous devrez me tuer d'abord !

Il se tourna ensuite vers Tauriel, m'ignorant royalement.

Legolas : je viens avec vous !
Thranduil : ion nin (mon fils) attend !
Legolas : je n'ai que faire de votre avis adar (père) !
Thranduil : je le sais, tu suis ta propre voix... Mais je t'en prie, fait attention à toi ! Et si tu trouves Aerin, protèges-la !
Legolas : Aerin ?

Son ton était déconcerté, tout comme son visage lorsqu'il se tourna vers moi.

Thranduil : elle a rejoint les nains ! Fais attention à elle !
Legolas : pourquoi ? Vous...

Il sembla alors comprendre les raisons de ma demande et, bien qu'ébranlé, acquiesça avant de me tourner le dos.

Legolas : je ferais attention à elle Adar !

Pov Aerin

Lorsque j'arrivais au pied de la tour, j'eus seulement le temps de voir Azog transpercer Fili de sa lame avant de faire basculer le corps sans vie du neveu de Thorin dans le vide. Malgré le choc, j'eus le temps de réagir et de rattraper Kili qui allait se jeter dans la gueule du loup. C'était un piège, et je ne laisserais pas le plus jeune des frères d'y foncer tête baissée. 

Aerin : Kili non ! C'est un piège !
Kili : je m'en fiche, il a tué mon frère ! Il a tué Fili ! Non !

Le cris de douleur qu'il laissa échapper me retourna l'estomac. Sa peine était immense, personne ne pouvait la comprendre. Je ne pu que lui sourire avec compassion avant de le tirer à ma suite afin que l'on rejoigne Thorin. Lorsque Kili vit son oncle, son regard changea radicalement et je compris qu'il était bien décidé à venger son frère.

Mais avant que l'on ait atteint le fils de Thráin, Azog apparut de la tour et se précipita sur le nain qui réussit à contrer, in extremis, sa massue.

Aerin : Thorin !
Thorin : ne vous en mêlez pas !

Je m'apprêtais à répliquer avant de remarquer le scintillement bleu de ma lame.

Aerin : des orcs !

Dwalin et Kili se mirent en position alors que, déjà, une troupe d'orcs commençait à nous entourer. Les nains furent les premiers à se jeter dans la bataille et je ne mis pas longtemps à les rejoindre, tranchant mes ennemis de ma lame. Sans pitié.
Tout en me battant, j'observais, surprise, comment des pierres venait se fracasser sur la tête de nos ennemis. Je fus surprise et rassurée lorsque je vis que l'auteur de ces jets n'était autre que Bilbon. Sa méthode, si elle était originale, était des plus efficace. Le semi-homme nous rejoignti et se posta à mes côtés. Je lui tendis une de mes dagues.