Chapitre 3

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Ce cours de mathématiques était interminable ! Je ne suis vraiment pas douée dans cette matière et pourtant je fais de nombreux efforts pour arriver à comprendre toutes ces logiques qui n'ont aucun sens. À croire que mon cerveau rejette toutes formules de calculs. Après notre cours d'histoire - ayant aucun autre cours avec Stan le restant de la mâtiné - nous avons convenu de se rejoindre à la cafétéria vers midi. Je suis rassuré qu'il soit d'accord de m'aider et de m'expliquer certaines règles du lycée, plusieurs ragots voyagent dans cet établissement et il ne manque pas de me les raconter dans la minute qui suit.

Durant la pause de la matinée, il s'est précipité de me raconter quelques sujets importants à savoir, comme le fait qu'il y a "une maison des lycéens" qui consiste à être un foyer pour les élèves. Il y a plusieurs activités et Stan m'a promit qu'il allait m'y emmener alors je n'ai plus qu'a attendre de voir le lieu. Concernant le garçon détenant des yeux sublimement vert, je ne l'ai pas croisé de toute la matinée, pour le moment j'en conclus que nous avons seulement le français en commun.

Assise sur l'un des bancs de la cafétéria, écartée des autres et mon plateau devant moi, j'attend Stan, impatiente qu'il m'apprenne de nouvelles choses sur le bahut si réputé. Moi qui pensais qu'il serait en avance et que je le ferais attendre je me suis bien trompé. De nombreuses personnes passent près de moi, évitant tout de même de trop m'approcher et de garder une bonne distance entre eux et moi au vu de l'espace qui m'entoure.

C'est dingue ce qu'une cicatrice peut changer toute une vie, rendre les gens fourbes et méchants au point de les rendre méprisant tout en restant dans l'ignorance complète. J'observe la salle le temps que mon guide arrive, analysant tous les élèves entassés à l'opposé de là ou je me trouve. Mon téléphone vibre soudainement dans la poche de ma veste, un message de ma mère me prévenant qu'elle rentrerait plus tard que d'habitude. Je ne m'attarde pas plus que ça, lui répondant un simple "d'accord, je t'aime." et regarde le temps qu'il fait dehors à travers la fenêtre sur ma droite, un soleil éclatant s'annonce offrant une bonne chaleur.

- Cette cruche nous a laissé sortir en retard, tout ça à cause de cette pimbêche.

La mauvaise humeur de Stan s'annonce être compliquée pour la faire redescendre, jetant de près son plateau sur la table, il s'assit rageusement sur sa chaise, rouge de colère à la vue de ses veines qui ressortent sur son front.

- Que s'est-il passé ? Risquais-je de demander, intéressé par l'origine de sa colère.

- Andréa a commencé à raconter des sottises sur mon article.

De quoi parle-t-il ?

- Quel article ?

Je le regarde perdu pendant que lui me regarde ahuri, comme si ce que je venais de lui demander était absurde. Soudain ses yeux s'écarquillent et il lâche subitement un rire qui se veut nerveux.

- Je suis désolé ! Dit-il en se tapant le front d'une main. J'ai complètement oublié de te dire que je faisais partie du club de journal pour le lycée.

- Sa consiste à quoi exactement ?

À High School Fight, les seules activités dirigées par l'établissement étaient le sport et les sorties scolaires qui se faisaient rares. Il n'y avait pas de clubs comme le journal du lycée et je suis étonné de voir qu'ici il y a une telle organisation. Quand j'ai lu les commentaires sur leur site, je n'avais pas vu que les élèves pouvaient participer et devenir des membres de clubs au sein du lycée.

- Je suis chargée d'écrire des articles concernant les ragots qui circulent, je dois trouver la vérité et rédiger ce que les élèves ne savent pas. Ici, à Hamilton Middle School, il y a beaucoup trop de secrets.

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