11. Chaos et mots cachés

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La semaine qui suivit se déroula dans le chaos le plus total pour les préfets, les directeurs de maison et tous les élèves volontaires dans le comité d'organisation. Comme chaque année, l'événement devait être parfait, et comme chaque année, les maraudeurs se faisaient un point d'honneur à donner le plus de fil à retordre possible. Le lendemain de leur sortie de l'infirmerie au petit déjeuner, la salle entière se trouva décoré en photo d'Avery en tutu arc-en-ciel et avec un nez en forme de cochon. A midi, les portes des salles de classes où les Serpentards avaient cours seuls (sans partage avec les autres maisons) s'étaient retrouvées collées avec le maléfice de superglu aux embrasures, empêchant tous les Serpentards et leur professeur de sortir déjeuner jusqu'à ce le reste du corps professoral les libére de l'extérieur. Le soir, les tableaux devant les salles communes des quatre maisons avaient tous changé de place, les élèves erraient partout ne pouvant entrer sans tableaux et mots de passe, il fallut quinze personnes et près de deux heures pour faire gagner l'ordre. Malheureusement pour eux, l'un parmi eux étant un maraudeur, il fit tout son possible pour disperser encore plus tout le monde, ne relevant à aucun moment le doute sur lui. Bien que la plupart des professeurs se doutèrent bien que les farces venaient du fameux quatuor, aucun ne réussit à en coincer un seul.

Dans la foulée, Lily Evans avait passé une journée entourée par des souris, dès qu'elle ouvrait son sac quelque chose se transformait en souris : son encrier, son parchemin, sa barrette pour les cheveux, sa plume... Elle finit enfermée dans sa chambre jusqu'à ce qu'Alice vienne lui apporter le reste du cours, et Marlène lui ramène le reste de son dîner.

Le même soir, lors de sa ronde, avec Stew Macmillan, à chaque passage dans un couloir, les torches s'éteignaient et un Peeves fou de joie attaquait les deux préfets, leur jetant d'abord des Chewing-gum, ensuite des bananes puis lorsqu'il écoula toutes ses munitions, il se servit de tout ce qu'il trouvait dans son chemin. Lorsqu'ils finirent par le piéger dans un couloir où se trouvait le baron sanglant, il les laissa en paix, mais non sans les avoir fait transpirer pendant une heure. Croyant qu'enfin, ils pouvaient faire leur ronde en paix, ils furent effrayés par un son aigu qui transperça la nuit étoilée suivi par une ribambelle de perroquets qui surgit de nulle part, répétant chaque mot que leur arguaient les deux préfets. Au bout de plusieurs minutes, après plusieurs sorts que les oiseaux ensorcelés déviaient avec brio, Stew et Lily réussirent à les faire taire, avec peine. La jeune préfet de Serdaigle, essoufflé et fatigué, finit par lâcher prise et déclara à sa collègue qu'il allait se coucher bien qu'il restait encore dix minutes avant la fin de leur ronde. Lily acquiesça en signe de compréhension mais préféra continuer son devoir même toute seule.

Elle finit par faire fuir les perroquets à présent muets en leur jetant plusieurs sorts et tourna vers le dernier couloir qui l'emmènerait vers sa salle commune. Arrivée devant le portrait, la grosse dame lui refusa le mot de passe. Alors sans préavis, un chant d'opéra s'éleva de la gorge de Lily. Elle chantait tellement fort qu'elle finirait par réveiller tout le monde. Lily, essaya de fermer sa bouche mais elle ne réussit pas. Elle dirigea sa baguette vers sa gorge, alors le silence se fit. Heureusement qu'elle se débrouillait bien en sortilèges informulées sinon, elle n'aurait jamais pu se taire. Malheureusement pour elle, McGonagall se trouva en face d'elle en quelques secondes.

- Alors ?

- Cette jeune demoiselle à une voix incroyable si vous voulez mon avis Professeur, elle aurait surement fait un meilleur portrait que moi.

- Alors, Miss Evans ?

- Professeur. Je crois qu'on ma jeté un sort, je ne sais pas chanter, moi.

- Vous étiez censée finir votre ronde il y a dix minutes, pourtant vous êtes toujours dans le couloir à chantonner.

- J'ai eu une soirée terrible, entre Peeves et des perroquets et la grosse dame qui ne me laisse pas entrer.

Ne jamais dire jamais à un Potter I : Ennemis du sangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant