II.III « L'héritière du Sabbat »

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Le Baron Sanglant était en grande discussion avec le Moine-Gras lorsqu'une élève déboula dans le couloir et le traversa sans même essayer de l'éviter. Il ne fallut pas longtemps au fantôme de Serpentard pour reconnaître la longue chevelure auburn. C'était la petite Aéla, qui courrait comme si le diable était à ses trousses. Il eut tout juste le temps de la voir disparaître derrière la porte des toilettes des filles qu'un autre élève le traversait en échappant un juron. Le jeune garçon aux cheveux noirs était sans nul doute Tom Jedusor. Celui-ci s'arrêta devant les toilettes et sembla hésiter à entrer.

Ce sont les toilettes des Dames, avorton ! siffla le Baron avec moins de conviction que d'habitude. Dégage de là !

Mais Tom eut une réaction bien différente du reste de ses camarades qui n'auraient pas hésité à détaler en courant et hurlant à pleins poumons. Lui se contenta simplement d'observer le fantôme d'un regard noir pétrifiant, qui aurait pu tué le Baron Sanglant une seconde fois si celui-ci avait eu un coeur propice à l'infarctus. Le garçon semblait déterminé à poursuivre Aéla, même si pour cela il devait entrer dans les toilettes des filles. Le fantôme de Serpentard maugréa quelques jurons puis, se jurant de rester à proximité au cas où la jeune fille aurait besoin de son aide pour se débarrasser de l'intrus, il traversa le plafond.
La main sur la poignée de la porte, Tom n'hésita qu'une demi-seconde avant de l'ouvrir. Pas un son ne traversait la pièce, à l'abandon depuis des années, où il arrivait à quelques élèves de se retrouver pour enfreindre le règlement de l'école de mille et une manières. Aéla était-elle vraiment là ? Tom en aurait douté s'il ne l'avait pas vu franchir la porte de ses propres yeux.

Aéla ?

Sa voix se répercuta en échos sur les murs mais aucune autre ne lui répondit. Baissant les yeux sur le sol, le garçon eut le déplaisir d'y voir de fins filets de sang qui serpentaient ça et là, comme s'ils indiquaient la direction de celle qui les avait laissé tomber.

Aéla ! fit Tom avec plus d'impatience.

Il se souvenait de s'être jeté sur elle après que l'homme ait égorgé la femme comme on le ferait d'un lapin. Il se souvenait des cris et de la confusion qui régnait dans la salle alors qu'Aéla avait disparue de son champ de vision. L'épouvantard l'avait-il blessé ? Ou pire : l'avait-il blessée, lui ? Tom suivit le sang sur le sol, sentant sa gorge se serrer à chaque fois qu'une tâche se fit plus grande et sombre que la précédente, jusqu'à se retrouver dans un coin reculé au fond des toilettes.
Aéla se trouvait là, assise sur le sol avec les genoux fermement collés à sa poitrine, le regard dans le vide et le teint aussi pâle qu'un cadavre de cinq jours. Elle semblait ne pas entendre Tom, ne pas le voir. Le garçon porta alors son regard sur le bras droit d'Aéla où trois profondes griffures laissaient échapper des filets de sang. Il se souvînt alors qu'il avait essayé de la retenir lorsqu'il l'avait sentit se débattre sous lui mais ses doigts avaient glissés sur sa peau. C'était de sa faute. C'était lui qui l'avait blessé. La bouche de Tom se tordit en une grimace mi-honteuse mi-désolée alors qu'il prenait place aux côté d'Aéla, qui ne réagissait toujours pas.

Il faut que tu ailles à l'infirmerie, fit-il en prenant le bras blessé d'Aéla dans ses mains. Tu saignes.

La jeune fille cligna des yeux et détourna lentement la tête vers son bras, que Tom inspectait sous les moindres angles. Ce fut seulement à cet instant qu'elle se rendit compte de la présence du garçon et qu'elle lui retira son bras de ses mains comme si le contact lui eut brûlé la peau.

Je ne voulais pas te faire mal ! se défendit Tom, un brin brutale. Ce n'est pas de ma faute !

Aéla savait très bien que ce n'était pas de sa faute bien qu'elle ne se souvienne pas des minutes écoulées entre le moment où elle fut éclaboussé de sang et l'instant où elle avait découvert Tom à ses côtés. En jetant un bref regard à son uniforme, elle s'aperçut qu'il n'y avait plus aucune trace de sang hormis celles que la blessure à son bras laissait sur sa chemise. Avait-elle rêvé ? Non, cela lui avait parût bien trop réel. Elle retînt avec peine un sanglot mais ne put empêcher quelques larmes de couler sur ses joues. A ses côtés, Tom l'observait sans rien dire bien qu'un milliers de questions lui brûlèrent la langue.

Tout le monde va se moquer de moi, maintenant.
Tu vois quelqu'un se faire égorger et tout ce qui te préoccupes, c'est ce que les autres penseront de toi ? siffla t-il Tom malgré lui.

Aéla et lui s'observèrent un instant, ne sachant pas comment réagir. Finalement, la jeune fille détourna les yeux et se recroquevilla un peu plus tandis que Tom se mordait la langue en se maudissant d'être aussi lunatique. Il aurait pu lui dire qu'elle n'avait pas à s'inquiéter, que le professeur Têtenjoy avait neutralisé son épouvantard et avait jeté un sortilège à la classe tandis qu'il se jetait à sa poursuite dans les couloirs. Mais non, il avait fallu qu'il l'agresse verbalement comme il le faisait à chaque fois que quelque chose l'irritait ou le désespérait. Ce fut alors qu'il sentit une masse sur son épaule. Aéla, à mi-chemin entre le monde des cauchemars et la réalité, avait posé sa tête contre lui, à la recherche d'un brin de réconfort, d'un élément réel auquel elle pouvait se raccrocher pour ne pas sombrer dans la folie.
Tom se raidit mais n'esquissa pas le moindre mouvement, bien que la situation le mettait terriblement mal à l'aise. Jamais personne ne l'avait touché. Pire ! Il n'avait jamais laissé qui que ce soit le toucher !

Ton épouvantard, c'était quoi ? demanda t-il après un silence pesant. Qui étaient ces gens ?

Il n'était pas sûr que ce soit le bon moment pour poser la question mais il devait penser à autre chose qu'à Aéla collée contre lui.
La jeune fille soupira en laissant échapper un sanglot, se raidissant tellement qu'elle s'éloigna de Tom. Son regard s'assombrit et sa bouche se tordit en une expression de douleur qui tordit les entrailles de Tom, qui se sentait impuissant à y remédier.

C'était mes parents, lâcha finalement Aéla. C'est le dernier souvenir que j'ai d'eux.
Pardon ? demanda Tom, ahuri. Tu veux que ton père a tué ta mère ?!
Il a fait pire que ça...

Aéla souleva sa chemise, dévoilant son ventre alors que Tom détourna vivement les yeux. La situation était bien assez gênante comme ça, il n'y avait aucun besoin de se déshabiller ! Pourtant, il n'en était rien. Aéla lui dévoilait simplement une cicatrice horriblement mal soignée qui la cisaillait de part et d'autre des hanches. Le garçon aurait pu en vomir s'il en avait eu la force. Nul doute, aux vues des boursouflures, que l'entaille avait été causée par un couteau semblable à celui que tenait l'homme pour égorger la mère d'Aéla.
Tom n'eut d'autre réaction que celle de regarder la jeune fille, ébahi. Quel genre de monstre pouvait faire du mal à son propre enfant ?

Un soir, j'ai entendu des cris et je me suis levé. Mes parents se disputaient mais je ne savais pas pourquoi, commença Aéla comme un automate. Ma mère m'a dit de retourner dans ma chambre. Je ne l'ai pas écouté. Mon père l'a frappé, l'a insulté puis il...il l'a...
Égorgé, finit Tom qui ne tenait plus de savoir la vérité.
Mh, confirma Aéla. Ma mère m'a dit de m'enfuir mais je ne pouvais pas. J'avais trop peur. Mon père s'est approché de moi en disant qu'il devait me sauver, qu'il devait me délivrer de la « chose » qui me possédait.
Et ensuite ? demanda Tom alors qu'un silence s'installait.

Aéla plongea son regard mouillé de larmes dans le sien qui demeurait ahuri. De son doigt tremblant, elle retraça la ligne de sa cicatrice et Tom comprit. C'était son père qui lui avait fait ça.

Je me souviens juste d'une lueur jaune dans les ténèbres. Mon père hurlait et puis la maison s'est mise à brûler. Je ne me rappelle de rien jusqu'à mon réveil à l'hôpital.
Pourquoi ton père a-t-il fait une horreur pareille ?
Parce que ma mère n'était pas normale... Elle était différente, fit Aéla en insistant sur « différente ». C'était une sorcière pas comme les autres. Pas comme toi, ni comme Dumbledore, ni comme Dippet, ni comme personne ici !

Tom posa sa main sur le bras d'Aéla, la coupant dans son désespoir qui s'exprimait depuis trop longtemps.

Tu devrais aller à l'infirmerie !

Ce fut là tout ce qu'il ajouta et aida Aéla à se relever, ne lui laissant pas d'autre choix que de le suivre jusqu'à l'antre de Madame Hollida Vina, infirmière en chef.
Cette dernière ne manqua pas de lâcher un cri de surprise en voyant l'état d'Aéla, ni de jeter un regard noir au garçon qui l'accompagnait. Elle pensait très clairement que sa blessure et son teint pâle était de la faute de Tom et celui-ci ne put lui en vouloir. C'était à moitié vrai. Il se contenta de baisser la tête et de la suivre jusqu'à un lit où il poussa la jeune fille qui se laissa choir comme une peluche.

Que lui est-il arrivé, jeune homme ? demanda Mme.Vina d'un ton incriminant.
Elle a glissé dans les escaliers. J'ai essayé de la retenir mais elle m'a glissé entre les mains.

Là aussi, c'était à moitié vrai et Mme.Vina eut l'air satisfaite de l'explication. Tom savait si bien mentir qu'elle eut l'air désolé de l'avoir prit pour l'unique responsable du drame. Elle avait toujours pensé que les escaliers de l'école étaient dangereux, voici qu'elle en avait la preuve !
Mme.Vina soigna le bras d'Aéla avec toute la délicatesse dont elle fut capable. Au final, la blessure était, certes sanguinolente, mais superficielle et devrait ne laisser aucune cicatrice. Un peu de désinfectant et un pansement avaient fait l'affaire. En revanche, l'infirmière craignait que le moral de la jeune fille soit au plus bas et ne savait comment si prendre pour remédier à cette dépression. Elle n'eut cependant pas le temps de s'attarder sur ce problème. Tom, qui trouvait ce début de journée incroyablement long, n'avait aucune envie de rester à l'infirmerie et avait déguerpit aussi vite que possible, Aéla à sa suite dès que celle-ci fut soigné. Il comptait rejoindre la grande salle où le déjeuner venait tout juste d'être servit mais il lui suffit d'un regard derrière lui pour s'apercevoir qu'Aéla prenait une toute autre direction.

Qu'est-ce que tu fais ? La grande salle c'est par là.
Je n'ai pas faim. Je veux aller dans le parc.

Tom avait terriblement faim, ayant eu la mauvaise idée de sauter le petit-déjeuner. Pourtant, ses pieds s'activèrent et il suivit la jeune fille jusque dans le parc de l'école où Aéla se laissa glisser contre un grand If dépourvu de feuilles, car mort depuis des années. Il s'assit à ses côtés et l'observa d'un regard pénétrant. Elle avait reprit quelques couleurs, son bras ne semblait plus lui faire mal mais quelque chose dans son regard laissait aisément deviner qu'elle était loin d'aller bien.
Ils restèrent assis dans l'herbe, en silence, pendant de longues minutes où Tom vit plusieurs fois la bouche d'Aéla s'ouvrir et se refermer, comme si elle cherchait à lui dire quelque chose sans trouver le courage de le faire. Tom farfouilla dans les poches de sa robe et en sorti une poignée de bonbons dont il ne se souvenait plus de la provenance. Il en tendit quelques uns à Aéla avec l'espoir que ce maigre repas lui délierait la langue car, si la jeune fille avait vraisemblablement envie de parler, lui avait irrésistiblement envie de l'écouter. Aéla prit un bonbon et après l'avoir trituré entre ses fins doigts, elle le rangea dans une poche de sa robe, déconcertant un peu plus Tom qui s'irritait un peu plus à chaque minute où elle s'entêtait à garder le silence.
Alors qu'il allait renoncer et rejoindre la grande salle, Aéla le retînt d'une main, lui demandant silencieusement de rester auprès d'elle. Tom n'avait pas d'autre habitude que celle de suivre ses propres désirs plutôt que ceux des autres, et pourtant il se rassit dans l'herbe non sans afficher un air contrarié.

Ma mère était une natura, lâcha Aéla sans préambule.
Une quoi ? demanda Tom sans comprendre ce qu'elle voulait dire.
Ma mère était une sorcière natura. Le livre qu'elle m'a légué...Ce n'est pas un livre. C'est un grimoire. C'est de la Magie noire.
Et ? Beaucoup de sorciers ont des grimoires de Magie noire chez eux ! Tu devrais voir ceux que mon grand-père planque dans le grenier en pensant bêtement que je ne tomberais pas dessus.
Non, ce n'est pas ça ! Ce n'est pas la même magie. Votre magie, à vous, elle vient de votre sang. Celle de ma mère venait de talismans qu'elle gardait cachés dans un coffret, de grimoires, de...

Aéla s'arrêta, ayant peur d'en avoir trop dit mais Tom était bien trop curieux pour qu'elle s'arrête là. D'un seul regard, il l'obligea à continuer.

De rituels. Dans le livre qu'elle m'a laissé, il y avait des tas de signes, de dates, d'incantations et des choses que je n'ai pas réussis à identifier.
Je ne vois pas ce que ça change que ta mère soit une « natura » ou non, avoua Tom.
Tu as déjà entendu parler des sorcières de Salem ?
Oui, et ?

Et rien du tout. Tom comprit brusquement ce qu'Aéla essayait maladroitement de lui dire. Sa mère était une sorcière natura ! Une de ces sorcières adeptes des Sabbat, de la Magie noire et pourchassées depuis des siècles par l'église catholique pour mettre en danger l'équilibre de l'humanité. La chasse aux sorcières de Salem et le carnage qui l'a suivit a été la plus grande victoire de l'Eglise contre les Natura. Depuis, plus personne n'en a entendu parler mais tout le monde sait qu'elles vivent parmi nous, en secret.
Tom sentit un frisson le parcourir mais n'en montra rien. La mère d'Aéla était peut être une natura mais sa fille n'avait rien de démoniaque !

Ça n'a aucune importance !
Pour mon père ça en a eu une lorsqu'il a découvert la vérité. Il m'a cru possédée par le Diable... Est-ce que je suis possédée par un démon ?

Il ouvrit plusieurs fois la bouche comme un poisson agonisant hors de l'eau, incapable de trouver une réponse digne d'être donné. Que pouvait-on répondre à ce genre de question ? Il ne le savait pas. Ce n'était pas le genre de question qu'un garçon de son âge était censé entendre mais il devait lui répondre.

Non. Ton père était un fêlé, son avis ne compte pas !

Il ne fut pas sûr que ce fut la meilleure chose à répondre et il était évident qu'Aéla ne fut pas convaincue de son explication, d'autant plus que son père avait toujours était bon et doux avec elle, jusqu'à cette nuit là. Cependant, elle lui sourit, de ce même sourire qu'elle servait à Tom depuis leur rencontre et qui voulait dire « mieux vaut sourire que pleurer ». Il aurait voulu ajouter quelque chose de plus convaincant, quelque chose de plus rassurant mais rien ne lui vint à l'esprit. Il n'avait pas pour habitude de réconforter les gens car d'ordinaire c'était lui qui était à l'origine de leurs malheurs. Il soupira, se sentant pour la première fois réellement impuissant et dépassé par la situation. Tom avait toujours pensé être le seul à avoir le droit de détester le monde, l'univers entier, pour les malheurs qu'il avait subis. A présent, il se rendait compte qu'il n'était pas le seul à avoir le droit d'être en colère, à avoir vécu un sort pire que la mort : celui de vivre avec des souvenirs atroces et douloureux. Il se sentit idiot d'avoir été aveugle et égoïste. Au final, il se rendit compte qu'il ne connaissait pas Aéla aussi bien qu'il l'avait cru.

On devrait retourner à l'école. Le cours de Sortilège va bientôt commencer.
Je n'ai pas envie de me retrouver en face des autres.
Personne ne dira quoi que ce soit ! lâcha Tom, trop affamé pour continuer à discuter. Tu ne vas pas te cacher dans le parc jusqu'à la fin de l'année ?
Cela me paraît être inenvisageable, en effet ! fit une voix chantante

Dumbledore se trouvait à quelques mètres d'eux et il fut impossible pour les deux enfants de dire depuis combien de temps le directeur de Gryffondor se trouvait là. Le vieux sorcier les observait avec son éternel et étrange sourire sur les lèvres, ses lunettes en demi-lune si près du bout de son nez qu'elles pouvaient tomber à tout instant.

Il me semble, Tom, que le cours du professeur Hammond va commencer. Tu devrais y aller ! Oh, ne t'inquiètes pas ! Je vais veiller sur ta camarade pour toi, ajouta Dumbledore comme le garçon jeta un coup d'oeil à Aéla.
Bien, professeur.

Tom se leva et retourna à l'école, non sans jeter un dernier regard à Aéla qui demeurait assise dans l'herbe.
Une fois seuls, Dumbledore s'approcha de la jeune fille qui se leva avec raideur. Le professeur Têtenjoy était venu le trouver dans son bureau en courant, toute essoufflée d'avoir parcourut la moitié de l'école et aussi pâle qu'un des fantômes de Poudlard. Elle lui avait tout raconté, dans un désordre qui laissait transparaître la gravité de la situation. Toutefois, Têtenjoy avait eu l'excellent réflexe d'user du sortilège d'amnésie afin d'effacer ce sombre épisode de la mémoire des élèves présents à ce cours, mais Dumbledore s'inquiétait davantage pour ceux qui avaient disparus de la salle de classe avec tous les souvenirs en tête. S'il avait pu constater que Tom fut peu affecté par ce qu'il avait vu, Dumbledore ne pouvait en dire autant d'Aéla qui paraissait être l'ombre d'elle-même.

Y a-t-il quelque chose dont tu voudrais me parler, Aéla ? demanda t-il, ne voulant pas brusquer la jeune fille en la forçant à tout raconter.
Non, professeur.
En es-tu sûrs ?

Le silence de la jeune fille se fit éloquent. Elle avait parlé à Tom et cela lui avait fait un bien fou, mais parler à Dumbledore était une chose qu'elle se devait de faire. Le directeur de Gryffondor avait toujours prit soin d'elle, avait toujours été à son écoute et même si elle avait dit des choses à Tom qu'elle ne dirait jamais à Dumbledore ; peut être le sorcier pouvait lui apporter une aide qui faisait défaut au garçon ?
Elle suivit Dumbledore jusque dans son bureau, retenant son souffle à chaque fois qu'ils croisèrent un élève dans les couloirs, mais aucun regard ne se posa sur elle autrement que pour s'étonner de la voir en compagnie de Dumbledore.

Tale of Jedusor : les jeux du sortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant