Le vieux directeur de l'école avait fait venir Aéla dans son bureau très tôt ce matin là. Les autres élèves de l'école avaient à peine commencés à se préparer pour leur dernier petit-déjeuner à Poudlard et, bien que la jeune fille fut quelque peu endormie, elle suivit le professeur Hammond sans faire d'histoire. Dans son bureau, à leur arrivée, Dippet discutait joyeusement avec le portrait d'un ancien directeur accroché sur le mur. Aéla ne releva même pas l'étrangeté de ce qui se déroulait sous ses yeux et s'assit mollement sur un des fauteuils qui faisaient face au bureau du directeur, sur l'invitation de celui-ci. Elle observa pendant un bref instant les divers papiers, plumes et autres bizarreries qui encombraient le plateau avant de fixer son regard sur Dippet.
Le directeur l'observait avec attention, un sourire aux coins des lèvres.
— Savez-vous pourquoi je vous ai fait venir, Miss Wayne ?
Aéla aurait voulu répondre que non, elle ne savait pas du tout, et n'était pas certaine d'avoir envie de le savoir de tout manière ! Contrairement à Tom, elle n'avait pas le don inné de deviner ce que pensait ou ressentait les gens. Aussi, elle se contenta simplement d'hausser les épaules.
— N'avez-vous pas une petite idée ? Après tout, tous vos camarades ont reçus leurs résultats de fin d'année, excepté vous, ajouta Dippet avec un petit rire taquin.
Le regard d'Aéla s'assombrit et son visage s'affaissa en une expression ennuyée.
Oui, tous les élèves de l'école savaient s'ils passaient en année supérieure ou non, excepté elle. La jeune fille avait essayé de savoir pourquoi on ne lui avait pas communiqué son résultat, sans succès. Les professeurs s'étaient murés dans un silence gêné pendant qu'elle devait supporter les jubilations de ses camarades qui étaient trop heureux de se retrouver en deuxième année à la rentrée prochaine, pour pouvoir se moquer d'elle. Même Tom ne s'était pas préoccupé de son sort, trop occupé à se vanter d'avoir eu le meilleur résultat de la classe.
Aéla soupira et hocha simplement la tête. Elle ne voyait pas l'intérêt de la faire venir de si bon matin dans le bureau du directeur, après des semaines de silence sur l'issue de sa première année à Poudlard, pour finalement lui dire qu'elle devrait redoubler, ou pire ! Qu'elle devrait quitter l'école parce que son cas était trop désespéré. Car, il fallait bien s'avouer la vérité, Aéla n'était pas la plus brillante des élèves, bien qu'elle fut loin d'être la pire. Ses cours de Sortilège avec Tom l'avaient aidés, d'ailleurs elle parvenait désormais à faire un stupéfiant sortilège de Chauve-furie, mais pas au point de rattraper son retard. Elle n'avait pas le niveau de sorcellerie d'un première année !
— Cela n'a pas été facile de prendre une décision mais ils nous est parût plus judicieux de vous donner une chance de vous perfectionner, Miss Wayne ! fit Dippet dans un sourire en prenant son temps pour en venir au fait. Nous avons décidés de vous faire passer en deuxième année !
Aéla dût paraître si surprise que Dippet lâcha un petit rire.
Elle passait en deuxième année ! Finalement, peut être n'était-elle pas aussi mauvaise qu'elle ne le pensait ? Aéla n'osa pas chercher un moyen de poser la question et préféra rester dans l'ignorance.
— Toutefois, je me dois de vous rappeler que vous devrez fournir plus d'efforts que vos camarades. Je ne peux que vous recommander de vous entraîner pendant les vacances ! Voici une nouvelle dérogation spéciale du Ministère qui vous autorise à faire usage de la magie, en dehors de l'école, pendant les vacances d'été, fit Dippet en lui tendant une enveloppe qu'il avait sortit de son tiroir.
La jeune fille attarda son regard sur le cachet rouge vif du Ministère qui ornait l'enveloppe, avant de fourrer celle-ci dans une poche de sa robe tandis que Dippet lui offrait des félicitations enthousiastes.
Ce fut dans la plus grande discrétion qu'Aéla rejoignit la grande salle pour prendre son petit-déjeuner. A l'intérieur, à chaque table de chaque maison, il y avait un mélange d'euphorie et de nostalgie. Certains élèves semblaient sur le point de pleurer, d'autres riaient à gorge déployée sans que rien ni personne ne parvienne à les arrêter. La jeune fille aperçut Björn, assit non loin des grandes portes, en bout de table, les yeux à moitié fermés et le nez prêt à tomber dans son bol de céréales.
Hier soir, tous les élèves de Serpentard avaient fêtés la fin de l'année et Björn avait été parmi les premiers à prendre part aux festivités. Ce matin, il semblait le payer chèrement contrairement à la jeune fille qui resplendissait de santé ; notamment parce qu'elle s'était contentée de rester dans sa chambre à lire un livre.
Elle s'assit à côté de son camarade qui fit un bond en sentant une présence à côté de lui mais, voyant qu'il s'agissait d'Aéla, il esquissa un sourire fatigué avant de lui tendre la carafe de lait.
— Merci ! signa t-elle comme c'était un des quelques mots que Björn avait retenu.
— Quand je pense que je vais devoir me passer de magie pendant deux mois, ça me tue ! s'indigna le garçon dans une moue ensommeillée. Mes parents ne veulent même pas me prêter leur baguette pour que je fasse quelques tours. Tu ne trouves pas ça injuste ?
Aéla se servit un verre de lait puis, tout un prenant une gorgée, elle verrouilla son regard bleu à celui de Björn. Le pauvre semblait dormir les yeux ouverts ! Elle n'osait pas lui dire qu'elle avait une dérogation du Ministère pour faire de la magie pendant les vacances. Aussi, Aéla se contenta de sourire avec une fine moustache de lait blanc au-dessus de la lèvre, ce qui fit rire son camarade.
La jeune fille n'eut pas le temps de demander ce qui le faisait tant rire que Sibbie, une de ses camarades de chambre dont elle s'était quelque peu rapprochée, prenait place en face d'elle d'un air mécontent. A vrai dire, ce rapprochement était surtout dût au fait que Sibbie et Björn étaient cousins.
— Je hais Gayler Anderson ! scanda t-elle.
— Qui ? demanda Björn, une fois son hilarité terminée.
— Gayler Anderson ! Un Serdaigle ! C'est un crétin prétentieux.
— Qu'a-t-il fait pour mériter tes foudres ?
— Cet imbécile m'a confondu avec Mélinda Grave de Gryffondor ! hurla t-elle, indignée.
Björn esquissa une moue de dégoût tandis que sa cousine étouffait sa fureur en se goinfrant de pudding. Bien que Björn soit plus ouvert que la plupart des Serpentard, il partageait leur aversion des Gryffondor. Aéla, pour sa part, ne voyait pas où l'offense pouvait se trouver, d'autant plus que Mélinda Grave était une très belle jeune fille de troisième année, pour le peu qu'elle l'avait vu dans les couloirs.
Alors qu'Aéla s'apprêtait à continuer son petit-déjeuner, son regard s'agrippa à une robe de sorcier aux plis impeccables. Tom venait d'entrer dans la grande salle, suivit de près par quelques garçons de Serpentard qui tentaient désespérément de se rapprocher du meilleur élève de première année. Le jeune garçon dût sentir un regard peser sur lui car il dévisagea presque aussitôt Aéla, et une grimace tordit sa bouche en la voyant en compagnie de Björn Dunharrow. Des semaines étaient passés depuis qu'il l'avait vu en compagnie d'Aéla pour la première et, bien qu'il refrénait son envie de lui tordre le cou, Tom ne parvenait pas à lui faire confiance. Quelque chose chez ce garçon le dérangeait.
— Hey ! Jedusor ! Tu viens t'asseoir avec nous ? demanda Björn d'un ton presque amical.
Tom s'arrêta dans sa marche et dévisagea Björn comme si celui-ci était subitement devenu fou alors que, à côté du jeune garçon aux cheveux blonds, Aéla se tassait sur le banc et, en face d'elle, Sibbie rougissait furieusement.
Tom afficha son plus bel air dédaigneux et un mauvais rictus orna ses lèvres.
— Je ne m'assois avec personne ! siffla t-il d'une voix étrangement calme. Et certainement pas avec quelqu'un comme toi, Dunharrow !
— Ce n'était pas pour moi que je te posais la question.
— Je sais très bien pour qui tu l'as posé mais je n'ai pas besoin de traducteur !
Les prunelles sombres du jeune Serpentard flamboyaient étrangement et Aéla craignait que la situation ne dégénère rapidement. A son goût, beaucoup trop de regards étaient à présent braqués sur eux et elle avait vu, du coin de l'œil, Dumbledore se lever de table et se diriger vers eux.
Alors que Tom allait reprendre son chemin comme si rien ne s'était passé, il s'arrêta et fit volte-face en s'attardant sur Aéla.
— T'as un truc, là ! signa t-il en pointant sa lèvre supérieure.
La jeune fille passa sa main sur sa bouche et constata avec une honte fulgurante que de la mousse de lait lui avait fait une moustache. Elle s'essuya la main et remercia Tom qui se contenta de la regarder avec un air indéchiffrable.
Ce fut à ce moment que Dumbledore s'approcha du petit groupe, un fin sourire sur les lèvres.
— Bonjour, Tom ! Tout va bien ?
— A merveille, siffla le garçon. Je cherchais juste une place pour le petit-déjeuner.
— Oh, il me semble qu'il y en a une juste sous ton nez, chantonna Dumbledore.
Tom observa la place de libre à côté de Sibbie, juste en face d'Aéla. Il l'avait remarqué en entrant mais n'avait pu se résoudre à s'y asseoir, ne serait-ce qu'à cause de la présence de Dunharrow qui l'irritait chaque jour davantage. Pourtant, Dumbledore ne semblait pas prêt à le laisser passer pour aller s'asseoir ailleurs et se fut dans un souffle mi-contrit mi-dédaigneux que le jeune garçon s'assit en face d'Aéla, dont le regard n'avait pas quitté son verre du lait.
Dumbledore esquissa un sourire satisfait mais, alors qu'il voulait reprendre son chemin vers la sortie, il se heurta aux quelques élèves de Serpentard qui avaient suivis Tom comme son ombre.
— Y a-t-il un problème, Messieurs ? Demanda le directeur de Gryffondor du ton le plus aimable qui soit.
— Non, professeur. Aucun.
Art Brackhold baissa la tête et s'enfuit vers le haut de la grande-salle, suivit par trois autres de ses camarades qui n'insistèrent pas pour rester près de Tom.
Aéla ne put s'empêcher de penser que c'était mieux ainsi. Il était évident que Tom n'aurait pas supporté encore longtemps d'être suivit comme un Saint l'est de ses fidèles. Tôt ou tard, la jeune fille savait qu'il se serait débarrassé d'eux d'une manière ou d'une autre et elle craignait que celle-ci fut la pire de toute.
En face d'elle, Tom esquissa un sourire en coin. Ses yeux flamboyaient d'une étrange lueur.
— Tu n'imagines pas à quel point tu as raison.
Un frisson parcourut l'échine de la jeune fille et pourtant elle ne put s'empêcher d'esquisser un sourire. Aéla et Tom se comprenaient mieux que jamais depuis qu'il avait apprit la langue des signes et, étrangement, depuis qu'Aéla était devenue amie avec Björn ; et bien que cela la réjouissait, Aéla ne pouvait s'empêcher d'en être quelque peu terrifiée. Après tout, saisir les méandres de l'esprit torturé, sournois et manipulateur de Tom n'était des plus reposant ni des plus saint.
Les élèves de Poudlard profitèrent pleinement de leur dernière matinée à l'école. Ils prirent tout leur temps pour petit-déjeuner, certains poussant le vice à se resservir plusieurs fois, si bien que le professeur Dippet dût prendre la décision de retarder le départ des grandes vacances, faute de quoi plus de la moitié des élèves de l'école auraient loupés le Poudlard Express.
Aéla était dans le compartiment le plus éloigné de la locomotive alors que l'habitude, voir même la tradition, voulait que les Serpentard occupent les premiers wagons. Cela était surtout dût au fait que les premiers wagons étaient également les premiers à être servis en confiserie et à être les plus proches des toilettes mais la jeune fille n'en avait rien à faire de ces détails. Elle n'avait pas d'argent pour s'acheter un bonbon, ne serait-ce qu'une petite pâte-à-citrouille, et n'avait pas envie d'aller aux toilettes. A ses côtés, Sibbie griffonnait quelques lignes sur un parchemin. Elle devait sûrement écrire à son père, ambassadeur du Ministère de la Magie en Suède, qu'elle ne verrait pas pendant les vacances. En face d'elles, Björn avait le nez collé à la vitre et regardait d'un air morne les derniers élèves se précipiter sur le quai à grandes enjambées pour se jeter dans le Poudlard Express. De son côté, Aéla avait le regard perdu sur le plafond du compartiment, recouvert d'un vieux tissus jaunit par le temps. Aussi insignifiant que puisse paraître ce tissus, il l'angoissait, la faisait presque suffoquer, à tel point qu'Aéla fut prise d'une quinte de toux qui ne s'arrêta que lorsque Sibbie lui donna une claque dans le haut du dos. Elle regardait Aéla d'un air inquiet mais était prête à lui décoller de nouveau les poumons s'il le fallait.
— Ça va ? demanda t-elle d'une petite voix.
Aéla hocha simplement la tête en essayant d'avoir l'air sereine. Intérieurement, pourtant, son esprit était tiraillé entre l'envie de vomir et celui d'hurler à s'en briser les cordes vocales. Ce stupide bout de tissus vieillit lui avait fait prendre conscience que l'année scolaire arrivait à son terme et qu'elle allait devoir, malgré les progrès fait par ces gens, retourner chez les Hungard. Cette perspective ne l'enchantait pas le moins du monde. Aéla aurait préféré, de très loin, rater le Poudlard Express et rester à l'école pendant tout l'été.
— Tiens ! lâcha subitement Björn après s'être muré dans le silence. On dirait que Jedusor vient d'embrasser un Troll !
Sa propre blague le fit terriblement rire alors que les deux jeunes filles l'observaient, sans comprendre de quoi il voulait parler. Pourtant, sur le quai, Tom traînait des pieds et avait cette air dangereux et imprévisible qu'il affichait lorsqu'il était en pleine réflexion ou lorsqu'il était contrarié d'une chose sur laquelle il n'avait aucun pouvoir.
Alors que Björn se calmait, Tom arrivait devant la porte de leur compartiment, l'air perdu. Il ne devait même pas se rendre compte qu'il n'était pas dans le bon wagon ni qu'il errait comme un fantôme dans le couloir. Aéla se leva et lui ouvrit la porte. Ce ne fut qu'à ce moment que l'éclat des yeux sombres de Tom se raviva et que son visage reprit la dureté et l'impassibilité de la glace.
— Tu viens t'asseoir ?
— Je ne m'assiérais certainement pas avec ce gnome répugnant ! signa furieusement Tom.
— Tu n'es pas obligé de t'asseoir à côté de lui !
— Je respirais le même air que le sien et cette idée me déplaît fortement.
— Qu'est-ce que vous racontez ? les interrompit Björn. Dépêchez-vous de venir vous asseoir, on va bientôt partir !
En effet. A peine ces mots franchirent les lèvres du jeune garçon que le Poudlard Express émettait un sifflement strident tout en larguant une bourrasque de fumée blanche dans le ciel bleu.
Tom soupira et, poussant légèrement Aéla de son épaule, il s'assit sur la banquette où Björn avait daigné enlever ses pieds pour lui faire de la place. Une certaine tension était palpable dans le compartiment, ce qui finissait de perturber Aéla qui ne savait que trop bien à quel point ces deux-là aimaient se chercher, et plus que tout : se trouver.
— Tu as l'air préoccupé.
— Oui.
— Où vas-tu passer tes vacances ?
Cette simple question replongea Tom dans son état d'hébétude inquiétante. Il s'enfonça dans son siège et s'évertua à ne pas croiser le regard d'Aéla. Il savait qu'il ne pourrait pas garder ce qui le rongeait pour lui seul. Il savait que s'il plongeait dans les yeux azur de la jeune fille, il faiblirait et lui déballerait tout. Cette idée aurait pu lui faire pousser des cornes sur la tête tant elle lui était insupportable. Personne, absolument personne, n'avait le droit de lui arracher les mots de la bouche d'un simple regard !
Et pourtant, un simple raclement de gorge d'Aéla lui fit dévier le regard vers elle et ses mains s'actionnèrent sans même qu'il y pensent. Au moins, la jeune fille serait la seule à pouvoir interpréter la langue des signes car Tom aurait préféré se transformer en serpent plutôt que Björn sache ce qui le tracassait.
— Dumbledore m'a dit que le Ministère avait retrouvé des membres de ma famille. Un grand-père et un oncle. Ils ont étés durs à retrouver car ils semblaient se cacher mais Dumbledore n'a pas voulu me dire de quoi ou de qui ! signa Tom, de plus en plus perplexe. Je sais juste qu'il s'agit de la famille de ma mère et qu'on leur a, en quelque sorte, imposé ma présence.
Aéla prit le temps d'analyser cette nouvelle. Elle était absolument ravie pour Tom. Après avoir fait tant de recherches, pendant l'année, sur sa famille, voilà qu'il allait la retrouver et vivre parmi elle. Seulement, le jeune homme ne semblait pas prendre conscience de cette magnifique nouvelle.
— Je suis sûrs que tout se passera bien ! assura Aéla avec son sourire le plus franc. Où habitent-ils ?
— Dans le trou perdu de Little Hangleton !
Little Hangleton, là où avait grandit sa mère. Là où avait toujours vécue la famille Gaunt. C'était une chance inespérée pour Tom de découvrir de nouveaux secrets sur sa famille, de découvrir à quel point il pouvait ressembler à sa mère ou à ses ancêtres.
Malgré le bonheur qu'elle ressentait, Aéla ne pouvait de lui envier sa situation. Elle ferait n'importe quoi pour avoir cette chance, pour pouvoir retrouver des membres de sa famille et élucider tous les mystères qui entouraient sa mère, son livre et elle-même. Cela ne cessait de la hanter, jour et nuit, à tel point qu'elle n'avait plus osée rouvrir le livre de sa mère de peur de faire de nouveaux cauchemars, par peur de découvrir une vérité bien trop grande et terrifiante pour une petite fille de onze ans. Pourtant, elle n'avait pu se résoudre à s'en débarrasser. Ce livre était une partie d'elle, de son passé et elle avait étrangement l'impression qu'il avait un lien avec son avenir. Alors Aéla le gardait près d'elle, dans son sac, et pouvait sentir sa présence à chaque instant de la journée, comme une litanie entêtante qui lui rappelait avec délectation que tous ceux qu'elle avait aimé lui avait été enlevés et qu'elle était désormais seule.
Ce chapitre marque la fin du premier tome de « Tale of Jedusor : les jeux du sort ». J'espère qu'il vous a plût ! A très vite pour le tome 2 !
Elvira Feudeymon
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Tale of Jedusor : les jeux du sort
Fanfic« - Vous êtes faible ! Vous ne connaîtrez jamais l'amour. Je vous plains sincèrement ! Voldemort abaissa quelques instants sa baguette, un sourire grimaçant sur les lèvres. Qu'est-ce que ce sang-mêlé de Potter venait de lui dire ? Il eut terriblemen...