Aéla ne se souvenait pas d'avoir un jour aussi bien dormi que cette nuit là. Pas un rêve ni même un cauchemar ne vînt perturber son sommeil qui fut plus réparateur que jamais. Elle s'était éveillée aux bruits des vagues qui se fracassaient contre la falaise en contre-bas et qui parvenaient à passer à travers les vitrages. Elle adorait ce bruit ! La jeune fille avait veillée jusque tard dans la nuit à l'écouter, les yeux rivés sur la mer qui ondoyait lentement sous la lumière de la lune. C'était un spectacle magnifique. Toutefois elle ne pouvait s'adonner à ce même plaisir ce matin là et s'obligea à quitter les draps soyeux à la douce odeur de rose. Elle eut le plaisir de sentir la chaleur de la moquette sur ses pieds et descendit à la cuisine avec le sourire aux lèvres.
Elle resta quelques instants devant la porte, à observer les Feynes qui ne l'avaient pas entendus arriver. Poppie préparait des pancakes tout en chantant des airs de gospel et son mari lisait le journal en buvant son café, manquant de peu de tout renverser sur sa robe de chambre à chaque fois qu'il se risquait à une gorgée. Aéla pouffa de rire, faisant vivement se retourner Poppie qui l'accueillit avec la spatule à la main.
— Ah, te voilà ! Tu as bien dormis ? Tu n'as pas eu trop froid au moins ?
— Chérie ! fit Jédédiah d'un air moqueur. Laisses-lui le temps de se réveiller.
— Mais j'ai attendu ce moment toute la nuit ! se plaignit Poppie. Tu aimes les pancakes ?
— Oh oui !
— Parfait ! J'en ai fait pour nourrir tout un régiment mais comme je ne savais pas si tu mangeais beaucoup le matin, j'ai utilisé toute la pâte, dit-elle gaiement en posant sur la table une assiette où se dressait une pile de pancakes à l'équilibre précaire. Puis, à ton âge il faut manger !
Sans attendre qu'Aéla dise quoi que ce soit, Poppie lui servit quatre pancakes qu'elle recouvrit d'une généreuse couche de sirop d'érable dont l'étiquette indiquait qu'il venait tout droit du Canada. Aéla s'arrêta un instant sur ce détail.
— Nous aimons beaucoup voyager, expliqua Jédédiah en repliant son journal. Particulièrement aux Etats-Unis car Poppie est née là-bas.
— Oui. En Louisiane.
— Mais nous aimerions que notre prochain séjour se fasse en Egypte. Et, bien sûr, nous espérons pouvoir partager ce voyage avec toi !
La fourchette d'Aéla resta suspendu en l'air. Ces gens la connaissaient à peine qu'ils prévoyaient déjà de l'emmener avec eux en vacances, comme n'importe quelle famille normale le ferait. Cela lui fit chaud au cœur mais elle ne pu s'empêcher de ressentir une pointe de culpabilité en repensant aux courts voyages vers le Pays de Galles qu'elle avait fait avec sa mère. Cependant cela lui semblait être un souvenir d'une autre vie qu'elle n'était pas sûre de vouloir se rappeler. Aéla finit par manger tous les pancakes que Poppie lui servit, quand bien même elle était repue dès la première assiette et se laissa aller jusqu'à demander son aide pour s'habiller. Elle n'avait pas l'habitude d'avoir autant de vêtements et encore moins d'aussi bonne qualité. La jeune fille se sentait perdue face à cette armoire pleine à craquer !
Poppie fut si enthousiaste qu'Aéla n'eut pas le cœur de lui refuser d'essayer tous ses nouveaux vêtements. La jeune fille n'avait jamais été très adepte de la mode, quand bien même cela était le principal sujet de conversation des filles de l'école, mais elle dût reconnaître qu'avoir de beaux vêtements était plaisant. Les siens n'étaient que des dons qu'elle avait reçus à l'orphelinat et au Chaudron Baveur avant d'entrer à Poudlard, ils étaient usés et commençaient à être sévèrement trop petit.
Aéla saisit la robe bordeaux qu'elle avait effleuré la veille. De tous les vêtements que les Feynes lui avaient offert, c'était certainement le plus beau.
— Oh ! Comme tu es magnifique dans cette robe ! s'exclama Poppie d'une voix sincèrement émue. Je savais que cette couleur t'irait parfaitement.
Aéla fit un tour sur elle-même, tout sourire. Pour la première fois elle se sentait belle. Elle aurait voulu porter la robe toute la journée mais Jédédiah lui avait prévu une surprise et Aéla refusait d'abîmer un aussi beau vêtement. La jeune fille ne savait pas ce que lui préparait le commissaire mais la météo de Southampton n'était guère radieuse en ce jour. Les nuages annonçaient une pluie imminente, peut être même un orage, et vent marin ébranlait le toit de la maison sans parvenir à le faire céder. Poppie lui avait assuré que cela était courant en bord de mer mais Aéla, qui n'avait jamais connu cela auparavant, ne pouvait s'empêcher d'éprouver quelques frissons à chaque fois que le vent gémissait derrière les fenêtres.
— Je crois que ce sera bien mieux pour aujourd'hui ! fit Poppie en retirant quelques vêtements de l'armoire. Il ne faudrait pas que tu tombes malade le premier jour des vacances. On a encore tellement de choses à faire !
Une fois de plus, l'enthousiasme débordant de Poppie gagna Aéla et celle-ci oublia bien vite ses inquiétudes concernant la météo.
Au final Aéla se retrouva emmitouflée dans un pull gris à grosses mailles et un pantalon en coton qui lui serrait tellement les jambes qu'elle craignit de ne pas pouvoir marcher. Pourtant Poppie avait insisté pour qu'elle le mette, sans doute parce que ce genre de vêtement aidait à garder la chaleur du corps.
— Alors, tu es prête ? demanda Jédédiah Feynes de derrière la porte. Je peux entrer ?
— Oui, tu peux entrer, répondit Poppie.
Jédédiah entra dans la chambre, revêtu d'une parka et de bottes en cuir. Aéla n'eut plus l'ombre d'un doute, sa surprise se trouvait à l'extérieur et rien qu'à l'idée de devoir affronter le vent, elle eut un frisson.
— Tu es prête ? redemanda Jédédiah.
— Oui ! On va dehors ?
— Oui. Couvres-toi bien !
— Tiens, Aéla ! fit Poppie en lui tendant une veste en cuir marron quelque peu élimée. Elle était à moi quand j'étais jeune fille. Elle te sera peut être un peu grande mais ça sera parfait pour...Enfin pour aller dehors !
Poppie lâcha un petit rire nerveux et jeta un coup d'œil approbateur vers son mari qui, lui, ne put s'empêcher de rire franchement. Aéla enfila la veste et apprécia la douceur de la laine qui doublait le cuir. Ce devait être une veste de grande qualité !
— Allez, suis-moi ! Avant que Poppie ne te montre tous ses souvenirs d'enfance, ajouta le commissaire d'un ton moqueur.
— Et je me ferais un plaisir de le faire ! Tiens, pourquoi pas cet après-midi ?
Jédédiah Feynes acquiesça avant de quitter la chambre, devancé par Aéla qui sautillait dans les escaliers, excitée par la surprise qui l'attendait. Elle avait si peu l'habitude qu'on lui offre quoi que ce soit qu'à chaque fois son cœur manquait d'exploser sous les effets de la joie combinée à l'impatience.
Ils s'aventurèrent dehors, où le vent s'était brutalement calmé, et marchèrent jusqu'à la grange dont les deux portes étaient fermées. Jédédiah arrêta la jeune fille et posa une main sur un des battants tandis qu'Aéla se demandait ce qui pouvait bien l'attendre dans une grange.
— Fermes les yeux, lui demanda Jédédiah avec un sourire malin.
La jeune fille obéit sans se poser de question. Aéla sentit la main du commissaire se poser sur son épaule et aussitôt l'une des portes de la grange grinça sur ses gonds. Jédédiah la poussa à l'intérieur et elle sentit la paille crisser sous ses bottes en caoutchouc. Dans l'air planait une forte odeur de cheval mais cela ne la dérangea pas le moins du monde. Au contraire ! Ça lui rappelait la formidable rencontre qu'elle avait faite en première année avec le Centaure Sagittarius. Jédédiah lui fit faire quelques pas de plus puis la tourna selon un angle qu'Aéla n'aurait sut identifier.
— Tu peux ouvrir les yeux maintenant ! fit-il avec une pointe d'appréhension dans la voix.
A nouveau, Aéla obéit sans l'ombre d'une hésitation et resta un moment interdite face à la bête qui se trouvait devant elle.
Un étalon à la robe plus noire que le plumage d'un corbeau, aussi gros qu'un bœuf et dépassant largement la taille de tous les autres chevaux de la grange, lui faisait face. L'animal la fixait des deux globes aussi noirs que la nuit qui lui servaient d'yeux mais Aéla aurait juré qu'ils étaient en réalité rouges. D'un rouge si sombre qu'on avait peine à faire la différence avec le noir. Le regard de la jeune fille glissa un moment sur la robe luisante de l'étalon et sur la longue crinière mêlée de paille tandis que l'animal demeurait parfaitement immobile, telle une statue d'un réalisme surprenant, ne lâchant pas l'enfant de son regard ténébreux. Aéla se força à quitter le cheval du regard pour poser des yeux interrogateurs sur le commissaire. Le sourire de celui-ci fut prit de quelques tremblements.
— Il est magnifique, n'est-ce pas ? demanda Jédédiah avec espoir.
— Oh oui ! Il est même plus que cela !
— Je sais qu'il a encore besoin d'être dressé. Il est très têtu et n'obéit toujours pas mais je ne perds pas espoir ! Je l'ai acheté le jour où nous avons sus que tu serais placé chez nous.
Une réelle émotion s'entendait dans la voix de Jédédiah Feynes tandis qu'il s'approchait prudemment de la stalle où l'étalon n'avait toujours pas esquissé le moindre geste.
— J'adore faire de longues balades à cheval avec Poppie et j'ai pensé que ce cheval exceptionnel ferait le merveilleux partenaire d'une petite fille exceptionnelle, dit-il avec un sourire ému. Il te plaît ?
— Je l'adore ! On se ressemble un peu tous les deux.
Et Aéla le pensait sincèrement. Il y avait quelque chose chez ce cheval qui lui rappelait étrangement sa personnalité, comme s'il s'agissait de son propre reflet sous les traits d'un étalon. A son tour la jeune fille s'approcha de la stalle avant que Jédédiah ne l'arrête d'un geste.
— Ne t'approches pas trop, Aéla ! Il mord tous ceux qui essaient de le toucher. C'était la principale raison pour laquelle son ancien propriétaire l'a vendu.
— Quelles étaient les autres raisons ?
— Et bien, il ne se laisse pas monter. Il ne supporte pas d'être en présence d'autres chevaux. Le monsieur qui me l'a vendu disait qu'il était indomptable et ombrageux. Un vrai danger ! Mais je ne désespère pas de faire de lui un étalon respectable et capable de t'emmener partout où tu le voudras, ajouta Jédédiah dans un murmure, comme pour lui-même. Je suis sûrs qu'on peut tirer quelque chose de bon de cette bête !
Aéla aussi en était sûre et, faisant fi des recommandations du commissaire, s'approcha un peu plus de la stalle. Elle ignorait pourquoi mais elle était convaincue qu'elle ne risquait rien avec l'étalon. Elle lui faisait confiance et Aéla était certaine que l'étalon lui ferait confiance en retour, comme s'ils avaient toujours été fait pour se rencontrer. Jédédiah laissa faire la jeune fille, non sans la suivre de près à l'intérieur du boxe au cas où le cheval s'emporterait comme il l'avait fait le jour de la vente, en mordant les doigts de son propriétaire qui tentait de lui enlever son licol. Mais cette fois l'étalon n'était pas agité. Il était étonnamment calme et fixe sur ses quatre pattes, à tel point que Jédédiah Feynes aurait trouvé cela suspect s'il ne s'était pas agit d'un animal que son ancien propriétaire avait décrit, entre autre, comme taciturne.
Les doigts d'Aéla glissèrent sur le front de l'étalon, descendirent sur son museau aussi doux que du velours puis s'aventurèrent sur son encolure puissante. Elle sentit les muscles du cheval se contracter sous ses doigts tandis que l'animal tournait la tête pour la suivre du regard. Jédédiah esquissa un geste pour la protéger mais Aéla l'arrêta d'un regard plein d'émerveillement. Il n'y avait aucune inquiétude à avoir. L'étalon regardait simplement la jeune fille qui lui caressait tendrement le dos à présent. Le commissaire en était estomaqué. Lui-même avait faillit perdre trois doigts en s'approchant trop près du cheval deux jours auparavant pour le mettre dans sa stalle.
Aéla resta un moment près de l'étalon à le caresser et le gratter, le cheval manifestant son plaisir par quelques spasmes qui contractaient ses muscles ou des renâclements qui faisaient virevolter les cheveux de la jeune fille. Enfin, prise dans un élan de confiance, elle prit appui sur le dos de l'étalon et s'élança. Jédédiah n'eut pas le temps de l'en dissuader qu'Aéla se retrouvait déjà sur le dos du cheval qui s'ébroua. Était-il content ou non ? Le commissaire ne voulait pas le savoir mais il dût se rendre à l'évidence que l'étalon faisait preuve d'une douceur et d'une soumission étonnante envers la jeune fille. L'ancien propriétaire lui avait pourtant dit que jamais l'animal n'avait pu être monté !
— J'ai comme l'impression que vous vous entendez bien tous les deux ! lâcha Jédédiah dans un souffle étonné.
— Oui. Il me comprend et je le comprends.
Le commissaire ne sut comment interpréter ces mots et préféra acquiescer. Profitant du calme du cheval, il évalua d'un regard la taille de la selle qu'il faudrait pour la jeune fille et s'autorisa à la quitter des yeux quelques secondes pour prendre son appareil photo qu'il avait caché dans une sacoche à l'extérieur du boxe. Il n'avait pas pensé qu'il serait possible de prendre Aéla sur l'étalon mais l'occasion était trop belle pour la laisser filer. En voyant le commissaire s'approcher avec l'appareil, Aéla fit son plus grand sourire et, lorsque l'étalon daigna lever son regard vers l'objectif, Jédédiah prit la première photo de la jeune fille au sein de leur famille. Il en était si ému qu'il ne put empêcher une larme de couler sur sa joue droite. Il l'avait recherché pendant si longtemps après l'avoir abandonné à contre-cœur à Wool ! Aujourd'hui encore, il ne savait pas pourquoi il s'était autant attaché à Aéla plutôt qu'à un autre enfant. Elle n'était pas la première qu'il laissait entre les griffes de Miss Thornshaw, et n'avait pas été la dernière mais quelque chose chez elle l'avait touché au plus profond de son âme au point qu'il n'avait jamais pu se la sortir de la tête. Le sort d'Aéla l'avait obsédé jour et nuit jusqu'à ce qu'il en parle à sa femme et que celle-ci, l'âme la plus bonne qu'il ait jamais rencontré, ne la pousse à la retrouver par tous les moyens possibles.
— Alors, comment tu vas l'appeler ? demanda Jédédiah en inspirant profondément pour sécher ses larmes.
— Il n'a pas de nom ?
— Non. Son ancien propriétaire le trouvait si méchant qu'il le surnommait « Démon » mais officiellement il n'en a pas. Et je pense que tu n'as pas envie d'avoir un cheval qui s'appelle Démon ?
C'était la dernière chose qu'Aéla voulait ! Elle caressa l'encolure du cheval et apprécia les muscles puissants qui se contractaient à chacun de ses mouvements. Ce pauvre étalon n'avait pas dû connaître de gestes tendres avant les siens ! Peut être à cause de son caractère fougueux et rebelle ? Ou peut être à cause de sa taille démesurément grande et de sa force digne du plus gros des bœufs ? Cela rappela un autre cheval à Aéla.
— Il est plus grand que les autres chevaux et fort et têtu comme un boeuf. Je l'appellerais Bucéphale ! signa t-elle en épelant lentement le prénom de l'étalon comme pour le rendre plus officiel.
— Bucéphale ? s'étonna le commissaire. Comme le cheval d'Alexandre le Grand ?
— Vous ne trouvez pas qu'il lui ressemble ?
Jédédiah Feynes risqua un œil prudent sur l'étalon. A bien y regarder on pouvait trouver des similitudes entre le cheval qu'il avait sous les yeux et le mythique compagnon du Roi de Macédoine. Il trouva que ce nom lui allait comme un gant !
— C'est un très jolie nom ! Ce sera donc Bucéphale !
L'étalon s'ébroua en renâclant comme pour approuver le choix d'Aéla. La bête semblait contente de sa nouvelle identité bien que le commissaire ne se risquerait pas à le certifier. Il aida la jeune fille à descendre et alla inscrire le nom « Bucéphale » sur les papiers d'identification de l'animal tandis qu'Aéla caressait une dernière fois la tête du cheval, en lui murmurant des choses que Jédédiah ne préféra pas écouter. Le cheval s'était montré suffisamment calme pour qu'il les laisse ensemble tous les deux sans surveillance pendant quelques minutes. C'était leur moment à tous les deux où ils pourraient faire plus ample connaissance.
Après avoir officiellement identifié l'étalon sous le nom de Bucéphale, Jédédiah et Aéla rejoignirent la maison où Poppie leur avait préparée un déjeuner gargantuesque. Elle exigea qu'Aéla lui raconte tous les détails de sa rencontre avec Bucéphale, bien qu'elle était au courant de cette surprise depuis le début, et s'enthousiasma sur le prénom que la jeune fille avait choisi. Après le déjeuner, comme la pluie s'était abattue sur Southampton, Poppie choisit de montrer à Aéla ses souvenirs d'enfance tandis que Jédédiah s'enferma à contre-cœur dans son bureau pour préparer son retour au poste de police. Il avait prit quelques jours de congé pour accueillir Aéla à la maison mais ceux-ci arrivaient à leur terme, malgré lui.
Assise dans le canapé du salon à côté de Poppie, Aéla se plongea dans les souvenirs de la jeune femme et découvrit quelle merveilleuse vie celle-ci avait eu, et avait encore. Poppie était née à la Nouvelle-Orléans de parents écossais immigrés et avait vécue là-bas jusqu'à ce que son travail de journaliste l'amène à Londres où elle avait rencontré le commissaire Feynes. Elle avait fait de la danse classique, apprit à jouer du violoncelle et du piano, parlait couramment l'italien et le grecque, avait voyagé dans toute l'Afrique du Sud et le Canada et savait faire tant d'autres choses qu'Aéla n'avait pu tout enregistrer. Poppie était une femme incroyable ! Une femme à qui elle voulait ressembler ! Plus tard, lorsqu'elle serait grande. Une adulte. Mais cela lui semblait si loin encore. Elle avait tant de chemin à parcourir jusque là !
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Tale of Jedusor : les jeux du sort
Fanfiction« - Vous êtes faible ! Vous ne connaîtrez jamais l'amour. Je vous plains sincèrement ! Voldemort abaissa quelques instants sa baguette, un sourire grimaçant sur les lèvres. Qu'est-ce que ce sang-mêlé de Potter venait de lui dire ? Il eut terriblemen...