Doble Filo

Chapitre 20 : Retour ?

Bonne lecture
<3

Coleso

Je remonte silencieusement le sous-sol avec mes hommes et j'entre-ouvre la porte, il est là ce gros porc à hurler dans un téléphone. Cette salope a cru pouvoir se foutre de ma gueule, je vais lui troués son gros ventre et prendre tout ce qu'il possède.

J'enfonce la porte avec mon pied et je tire sur tout ce qui bouge, mes hommes me suivent et se dispersent dans sa baraque.
Les quelques hommes présents dans le salon sont déjà troué.
Je vise directement son cœur, il stoppe sa conversation.

- Coleso t'es un homme mort !

- Moi aussi, je suis content de te voir perra.

- Putain de mierda, qu'est-ce que tu fous ici, on est censé avoir un contrat de non-agression !

- Oui, sauf quand ton cul de salope ce fou de ma gueule, sale hijo de puta qui t'a permis de faire un assaut sur mon territoire, chez moi ! Ça fait trop longtemps que tu te paies ma tête.

- Coleso le contr-

- Ouvre encore une fois ta bouche et je jure que je bute ta pute de femme devant votre mioche.

Je l'écrase de toute ma hauteur, canon sur le cœur, ah j'aime voir leurs visages déformés par la peur mélangée à la haine.

- Bonsoir Coleso.

Son bras droit Kashir tient son canon sur mon crâne, nous sommes que trois dans ce salon. Je tiens toujours le cœur d'Arès dans mon viseur et il sait que malgré tout, je suis capable de lui faire ouvrir les portes de l'enfer.

- Bonsoir Kashir.

- En premier tu vas baisser ton arme de mon jefe et en deuxième tu vas te mettre à genoux.

- On va plutôt faire ça dans l'autre sens, si tu n'as pas baissé ton arme dans les 5 secondes ton Jefe servira de passoire.

Je compte les secondes doucement 1,2, 3, 4 et 5.

À la 5 ème secondes, je me tourne et lui attrape le bras, il tire et me loupe, je tire à mon tour et il tombe comme une mouche, dans le miroir en face de moi Arès tient une arme et il tire.
Je suis touché...

Putain ça me fait un mal de chien cette merde, je me retourne et je tiens mon ventre, il s'approche de moi.

- Tu vas voir pour avoir tué Kashir, je tuerai ta petite protégée.

Asmé.

Mon instinct est plus rapide que moi et ma balle est déjà partie se loger dans sa tête. Il tombe, tiré par son poids il s'écrase au sol.

- Jefe, vous allez bien ?

- Ramène-moi.

Il acquiesce, je sens que la fièvre commence à monter. J'arrive à la voiture, après avoir fait les premiers soins et enlever la balle, je m'endors...

Asmé

Je décide de rentrer, la nuit s'est rafraîchi, j'entends des voitures ils sont là, je cours jusqu'au portail. Ils sont rentrés je le cherche du regard, il est là...
Ses hommes le tiennent, du sang partout surtout sur son ventre....

Il s'est fait tirer dessus, je m'avance doucement, les larmes commencent à couler.

- Tu vas bien ?