Ha'ge Ohasu L'être lumière

100 Partie 10 Chapitre 2 Thrap-fam'es nufau [Offrir son pardon]

Ha'ge Ohasu [L'être lumière] ~ Partie XX Uzh-trashanlar [Nouveaux départs]

chapitre 2 Thrap-fam'es nufau [Offrir son pardon]
Littéralement sa «non-offense», choisir de ne pas être offensé pour le bien de l'autre

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Précédemment

─ Cela pourrait s'avérer dangereux pour vos équilibres mentaux! Insista Bones en essayant vainement de ne pas montrer son inquiétude... Il vaut mieux pour vous et pour nous que vous y arriviez. Vous me faites presque peur!

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Azhular contempla son QI'tu Sor, et son regard se fit acéré.

─ chay'pen 'aHa'ba 'e' vaj yIDaQo'? (Qu'est ce qui se passe pour que tu sois aussi inquiet?)

Leonard soupira. Azhular lisait en lui comme dans un livre ouvert, il lui était impossible de lui cacher le fait qu'il était soucieux. Il ne chercha même pas à détourner la conversation ou à lui mentir

─ Lorsque la Petite et Spock se sont mariés, ils ont subi pendant un plus d'un mois une sorte d'emprise mutuelle, les empêchant de se séparer sous peine de grandes souffrances physiques et psychiques. Il leur a été très difficile d'assouplir cette contrainte.

─ Ça a recommencé depuis leurs retrouvailles. Comprit Azhular. C'est normal, leur séparation a été si longue et si douloureuse.

─ Là, c'est différent. Ils sont tous les trois devenus d'une possessivité maladive, même Ève.

─ loQ be'nI'wI', ghal? (ma petite sœur, jalouse ?) S'étonna Azhular, incrédule.

─ Elle ne supporte pas que qui que ce soit d'approche de Jim ou Spock, pas même l'un d'entre nous. Et c'est pareil pour Jim et Spock.

Les deux hommes restèrent silencieux. Azhular s'approcha de son Humain et le prit dans ses bras. Il murmura dans le creux de son oreille :
─ Si on t'enlevait à moi, je serais prêt à tout pour te retrouver. SuH vay' (prêt à tout). Et après t'avoir retrouvé, je pense que moi non plus, je ne supporterai plus que quiconque s'approche de toi. parmaqqay, SoHvaD vIghaj mob (tu es mon compagnon, tu es à moi seul)

Les bras de Azhular se resserrent avec possessivité autour de Leonard qui ne protesta pas.

─ QI'tu Sor SuH vay' (mon arbre-oasis)

Le visage de Leonard se leva vers celui de Azhular, leurs bouches s'unirent. La main du Klingon se glissa le long du dos de son Amant. Elle se posa sur une fesse et la caressa doucement. C'était comme une promesse.

─ Oui. Murmura Leonard d'un souffle sur ses lèvres

Azhular le souleva comme une plume, et le déposa sur le lit avec délicatesse. Jouer à «non qui veut dire oui-insiste» était délectable. Mais un simple «oui» aussi sincère et si empli de désir l'était encore plus. Ils se caressèrent longuement, sans hâte et s'aimèrent avec une douce passion...

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La semaine se déroula dans une tranquille routine. L'équipage ne fut pas long à soupçonner la possessivité maladive du trouple, malgré leur parfait self-contrôle. Tout comme leur impossibilité à se séparer. Nul·e ne les jugea, bien au contraire. Illes pensèrent comme Azhular: après une aussi douloureuse et longue séparation, cette réaction était logique. Chacun·e fit donc en sorte de ne pas empirer les choses, confortant involontairement le trouple dans cette attitude.