Ha'ge Ohasu L'être lumière

Partie 32 : Chapitre 6 - Gu-vamlar' ko-eik-te'krusu

Ha'ge Ohasu [L'être lumière] ~ Partie VII Kokivô-ya

Chapitre 6 - Gu-vamlar' ko-eik-te'krusu  [Les devoirs d'une impératrice]

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Précédemment
Spockcontempla ses T'hylara.
Vakayaik [Adorables].
Jim s'était rapidement endormi. Jim était beau. Jim était intelligent. Jim était courageux. Jim était fort. Comme tous les soleils, Jim avait ses taches d'ombres... mais sa luminosité n'en était que plus intense...

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Azhular et ses frères d'arme Klingon n'avaient pas de goût de luxe. Prendre leur souper dans le réfectoire des serviteurs du palais ne leur posait aucun de problème, bien au contraire. L'ambiance était joyeuse et décontractée, respirait la joie de vivre. C'était comme si une chape de plomb avait été ôtée: il n'y avait plus aucune peur dans les regards des Kôkivo-yan, leur cauchemar avait prit fin. (et puis, la viande dans leur assiette était délicieusement crue).

Être là, parmi les domestiques permettait à Azhular d'évaluer l'ambiance qui régnait dans ce palais, afin d'adapter les mesures de sécurité. Les domestiques ne tarissaient pas d'éloges enthousiaste, pour ne pas dire dithyrambique sur leur Kôgo-kokivô dont la toute première décision avait été d'abolir leur esclavage. Leurs louanges étaient alimentées par les révélations de Saraï sur sa grande gentillesse. Ces gens partageaient vraiment le rêve utopique de leur Kôgo-kokivô!

Il remarqua les regards appuyés de certaines servantes sur lui et ses frères, discrets mais révélateurs. Angghal et Aktuh ne furent pas long à comprendre leurs manèges. Ils eurent un sourire carnassier. Chacun d'eux choisit sa 'cible', entreprit de faire sa cours aux jeunes femmes choisies, qui firent mine de résister avec un petit air mutin.

Azhular observa ses hommes courtiser et conquérir ces femmes avec un mélange de satisfaction et d'amusement. Puis il prit conscience qu'il devait en faire autant, afin de ne pas perdre la face devant eux. Il était un mâle au sommet de sa forme, il ne pouvait pas ne pas avoir envie de sexe. Angghal et Aktuh n'avaient jamais eu à partager la couche du tyran, et Azhular refusait de leur raconter ce cauchemar. Après ses interminables et humiliantes années d'esclavage sous la coupe d'un maître pervers dans tous les sens du terme, il n'avait plus guère de désir.

Il choisit avec soin celle qui allait être sa partenaire, et l'amena avec lui dans les appartements luxueux qu'on lui avait attribués en tant que chef des gardes du corps de la Kôgo-kokivô.

Makio était à son goût, cela ne lui serait pas trop difficile de se forcer un peu.
Elle lui plaisait vraiment : intelligente, un joli minois, une voix agréable, un beau sourire, une poitrine généreuse, des hanches larges, des fesses bien rondes, un corps si... moelleux. Et, surtout, pas de pénis. Un concentré de rondeurs féminines. Rien à voir avec le corps intrusif, longiligne, plat et dur de Vlokir. La couleur rouge vif de sa peau ne l'incommodait pas, au contraire, il la préférait mille fois à la pâleur cadavérique de son bourreau.
Makio était douce, tiède, inoffensive... et patiente.
Elle comprit rapidement qu'il ne voulait pas être touché alors elle n'insista pas (certaines marques sur le buste du Klingon étaient récentes). Elle laissa Azhular prendre les initiatives.
Azhular prit le temps d'explorer ces courbes offertes qu'il trouva de plus en plus enchanteresses et appétissantes... et onctueuses... et douces, oh si douces... Il débusqua ses zones sensibles et trouva agréable de lui faire émettre des petits soupirs de plaisir. Elle lui demanda des caresses, d'une voix troublante, si suppliante qu'il les lui donna et commença à trouver la situation excitante. Elle s'abonnait à lui si entièrement qu'il se sentit à nouveau mâle et fort. Il retrouva son désir et sa vigueur, il redécouvrit la délectable volupté de partager une étreinte librement consentie... et ce fut le début d'une longue série de nuits lascives dans les bras de nombreuses amantes d'une nuit. (Makio ne se priva pas de raconter à quel point ce guerrier redoutable était un amant attentif et vigoureux). D'une certaine façon, chacune de ces femmes l'aida à cicatriser de ses années d'asservissement et à retrouver sa fierté de mâle conquérant...