Chapitre 3

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Il est là, il me regarde et ne parle pas. Il fait beaucoup trop sombre, tout ce que je vois, c'est sa silhouette plutôt musclé...beaucoup trop musclé... c'est un boeuf le truc, comment je suis censée faire le poids face à ça ? Je suis sûr que si je lui en met une, le gars il bouge pas...merde ça complique les choses...

On se fixe un petit moment sans bouger moi depuis le lit et lui depuis la porte. Il ne dit toujours rien, merde il est muet ou quoi ? C'est à lui de commencer pas à moi. Je me décide à me lever pour m'approcher. Allez savoir ce que j'ai dans la tête je suis sûrement folle mais je veut des réponses et me tirer d'ici.

-Je savais que tu viendrais, je dis en souriant
Je le vois un peu mieux, il a des cheveux noir qui commence à virer au blanc et des yeux bleu. Il ressemble à Tom Welling...mais en plus vieux...et plus moche. Un sourire commence à étirer son visage.

-C'est bizarre.

Hum...d'accord, c'est pas à ça que je m'attendais, mais bon au moins il sait parler.

-Qu'est ce qui est bizarre ? je demande.

-Toi

-C'est pas nouveau...

-On m'avait dit...

-Qui t'avait dit ? je le coupe

-Des amis

-Du Darkweb ?

-Mais c'est qu'on est perspicace, il répond en souriant telle Lucifer, Lucifer de la série Lucifer hein.

Je souris et ne dis rien en attendant qu'il continu.

-Donc...on m'avait dit que quand je viendrais te voir tu pleurerais et me supplierais de te laisser partir, c'est ce qu'il font tous...mais pas toi.

-Je suis pas du genre pleurnicharde, je fait en haussant les épaules l'air indifférente.

-C'est pas ce que dit l'enregistrement d'il y a 20 Minutes...

Mon sourire s'efface, ma mâchoire ce crispe de colère.

-Qu'est ce que tu me veux ? je demande d'un tond dure.

-Rien

-Alors pourquoi je suis là ?

-J'ai des projets et il s'avère que tu en est le centre.

-Pourquoi moi ?

-Oh mais pourquoi pas toi tu veux dire ? 

Je fronce les sourcils, incredule. Comprenant que je ne comprend pas, il continue.

-Tu est pile ce qu'il me fallait. Tu est belle, charismatique, t'a du caractère et surtout tu est forte.

Je dois le prendre comme un compliment ?

-On croirait Hisoka.

Il ignore ma remarque et continue en s'approchant.

-Tu me fascine. T'en a vécu des merdes et pourtant t'est toujours là, beaucoup plus forte qu'avant. Je me demande jusqu'ou je peux aller avant que tu craque et que tu te brise pour de bon.

-Oh oui, je vais prendre un malin plaisir à te briser, mentalement comme physiquement, tu me suppliera de te tuer, il ajoute en souriant vicieusement et pourtant il crache ces derniers mots.

Il me regard avec tellement de haine, que je me fige. J'ai peur. j'ai vraiment peur, parce que je le croit, il en est capable, il va le faire. Et parce qu'il sait des choses, des choses qu'il ne devrait pas savoir.

-Pour...Pourquoi ? Qu'est ce que je t'est fait ?

-Mais rien voyons...tu est juste la proie idéal pour mes projets.

-Mais quelle projets !? Je crie à bout de patience.

-Tiens mange ça, il ajoute en me tendant un Kinder Bueno blanc et en ignorant ma dernière question.

je ne le prend pas, je le regarde avec toute la haine et la rage dont je suis capable. Ce Kinder est une menace, il me fait comprendre qu'il me connait et qu'il me surveille depuis des semaines.

-Mange ! il faut que tu prennes des forces et des formes.

Des formes !? Comment ça ? Ne me ditent qu'il compte m'utiliser comme esclave sexuel ou me prostituer ? C'est plus fort que moi, je lui crache à la gueule. Son visage se décompose par la colère. Avant que j'ai le temps de faire quoi que soit sa main me gifle violemment, ma tête vacille sur le coté et ma joue me pique. Mais je ne pleure pas, je lui ferais pas ce plaisir. Au lieux de ça, je fais l'une des choses des plus stupides que j'aurai pu faire, je le frappe comme Aslan me l'a apprit. Il sourit, l'air arrogant, j'avais raison mon crochet du droit lui fait ni chaud ni froid. Alors je recommence, mais il est plus rapide, il attrape mon poignet et fait passer mon bras dans mon dos. je pousse un gémissement, putain ! Il me tient fermement, si je bouge je me déboîte l'épaule à cout sûr. Les larmes me monte au yeux mais je les retient, hors de question qu'il me voit pleurer, surtout que c'est des larmes de colères, je voit rouge. Il se rapproche de moi, je sens son souffle chaud et dégueulasse dans mon cou avant qu'il ne me murmure à l'oreille.

-Crois moi, tu va vite regretter ce que tu viens de faire.

-Vire tes sales pattes de moi.

Et bizarrement c'est ce qu'il fait, je me retourne et le regard toujours de la même façon, pleine de haine.

-Mange c'est tous que t'auras pendant les prochains jours.

-Plutôt crever.  

-Tu changera vite d'avis, il me répond toujours avec ce sourire vicieux au coin.

À ce moment précis, j'ai juste envie de lui arracher la tête, avec les dents, comme les vampires.

-Je le laisse quand même il ajoute en posant le Bueno par terre dans un coin à coté d'une petite bouteille d'eau.

-Oh et c'est pareil pour l'eau, économise là.  
Sur ceux il sort en fermant évidemment la porte à clés laissant entendre un clic.

Je respire enfin, je ne m'étais même pas rendu compte que je retenais mon souffle. J'ai envie de crier, de hurler, de frapper quelque chose pour me calmer. Ma main commence déjà enflé je vais éviter de cogner dans le mur, parce que c'est tous qu'il y a ici, des murs. 4 foutus murs en béton, ou ciment, ou je ne sais quoi. 4 foutus murs qui me prive de ma liberté, du reste du monde. Je ne craquerai pas, il sent donnerai à coeur joie. Je vais rester calme, il faut pas qu'il voit qu'il peut m'atteindre. Il veut me briser hors de questions que je le laisse faire, je vais devenir plus forte. Après tout je n'ai rien d'autre à faire et je devais me remettre au sport. Si les flics ne me trouvent pas, je vais devoir me débrouiller seule pour partie d'ici, ce qui promet d'être compliqué...

Peu importeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant