Chapitre 50

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ISA

Ne pas le croiser est impossible, depuis qu'il est rentré, il est tout le temps à la maison, monsieur est un repos. On est donc plus souvent en bas que en haut mais là je suis dans la cuisine en train de faire à manger (ou d'essayer du moins) quand il vient s'asseoir à table et me regarde, ce qui me dérange absolument pas. Si il croit que c'est comme ça que je vais lui adresser la parole, il se trompe. Je réfléchis toujours à comment sortir d'ici avec Hava, je pense avoir trouver quelque chose faut qu'on en parle.

-T'est son esclave maintenant ?

-Quoi ? Je demande sèchement.

-T'est la à faire la cuisine pour elle, à faire son ménage, à la soigner.

-J'aurais pas à faire la cuisine pour elle comme tu dit si la nourrissais au lieu de la laisser crever de faim. J'aurais pas à faire le ménage si tu l'avais pas kidnapper et j'aurais pas à la soigner si tu l'avais pas blessé !

Il ricane, c'est d'abord un petit rire avant qu'il ne parte en hilarité incontrôlable. Il a jamais eu l'air aussi fou que maintenant.

-Le plus drôle c'est que tu crois qu'elle t'aime.

Je reprend ce que je faisais, ça sert à rien de l'écouter ou de parler avec lui.

-Elle t'utilise. Elle t'utilise pour que tu lui fasse à manger, que tu prenne soin d'elle et pour que tu la fasse sortir d'ici. Et toi comme un imbécile c'est ce que tu fait parce que tu croit qu'elle t'aime.

Mes mains tremblent, je veux qu'il la ferme.

-T'a lu son carnet ? Non ? Moi oui, enfin elle le sait pas puisque je lui ai jamais pris, mais la camera au dessus du lit est très utile, elle à un très bon zoom.

j'essaye de me concentrer sur ce que je fait mais je l'entend et je déteste ce qu'il me dit et je déteste encore plus le doute qui s'insinue en moi.

-Elle le dit très clairement, elle veut juste briser ton petit coeur.

-Ferme ta putain de gueule ! Je crie en me tournant vers lui, il sourit victorieux.

Je pose le couteau que j'ai entre les mains avant de faire une connerie et sort.

-Tu devrais y penser, il crie depuis la pièce d'a coter.

-Moi je serais absent toute la journée et même la soirée si tu veux, ça devrait te laisser le temps de le récupérer ! Il ajoute avant que je n'entende la porte d'entré claquer.

Hava ne ferait jamais ça ! Je la connais, je sais qu'elle est sincère, je le vois à ça façon de me regarder, à ses paroles. Il dit de la merde ! Je chasse c'est parole de mon esprit et descend rejoindre ma copine, ma copine qui à toujours été sincère avec moi.

-Coucou mon chéri !

-Mon chéri ? Je répète en arquant un sourcil, c'est nouveau ça.

-J'ai envie de te donner un surnom mignon, comme toi tu fait avec moi. Tu m'appelle princesse ou p'tit coeur et moi je t'appelle p'tit con et encore c'est que pour te dire bonne nuit donc il faut que je trouve quelque chose.

Je la regarde amusé, j'adore quand elle parle, elle fait de grand geste et lève les yeux au ciel et son visage passe par un millier d'expressions en un temps record, c'est juste adorable.

-Mais peu importe ! Du coup j'avais pensé à chéri ou mon coeur ou mon chère, mais j'ai une petite préférence pour mon coeur, mais c'est comme ça que Warner appelle Juliette donc je peux pas t'appeler comme ça et du coup...

Peu importeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant