Chapitre 12

49 1 0
                                    

Malheureusement pour moi, il en a pas finit. Peu de temps après le Day of D, il est revenu. Oui après les Day of S, on a le Day of D. C'est plus facile pour se repérer, pour moi comme pour vous. Peu importe, comme je le disais...comme je l'écrivais, il est là.  Il est rentré, n'a rien dit et à commencé à bricoler je ne sais quoi. Je lui demanderais bien ce qu'il fait, si je n'avais pas peur de bouffer un autre doigt. Du coup je ferme ma gueule et le regarde faire. C'est pas comme si j'avais de quoi m'occuper de toute façon. À côté de lui, il y des outils posés par terre, des clous, des tournevis, un marteau...Si j'arrive à l'attraper je pourrais l'assommer et me tirer d'ici. Mais avec mon genou ça va être assez compliqué, il faudrait que je l'assomme assez fort pour qu'il reste inconscient pendant plusieurs heure, ce qui me laisserai suffisamment temps pour au moins monter les marches et appeler la police. Je n'aurais qu'à attendre leur ar...

-Ni pense même pas, il dit sans arrêter ce qu'il est en train de faire.

-hmm ?

-T'a ta tête de complotiste.

-Ma tête de...complotiste ?

-Ouais tu sais quand tu réfléchis à un nouveau plan pour sortir d'ici. Si tu pense à m'assommer en me frappant en pleine tronche avec ce marteau pour ensuite te barrer en courant c'est raté...il ajoute l'air malin.

La mâchoire crispée, je le fusille du regard avant de me reprendre et de me forcer à sourire. Ce qui ressemble plus à une grimace qu'autre chose. Comment est ce qu'il me connait aussi bien ? Je savais même pas que j'avais une tête de "complotiste". Il me rend mon sourire et ce remet au travail. Okay c'était bizarre...et flippant.

-Arrête de me fixer comme ça ! Il finit par lâcher.

Je m'en était même pas rendu compte.

-Comme quoi ? 

-Avec horreur.

-J'y peut rien, ta presque l'air normal comme ça. À te voir on a du mal à croire que t'est un psychopathe qui aime kidnapper des gens !

J'écarquille les yeux. Oh oh ! Qu'est ce que j'ai encore fait ? À ma grande surprise il éclate...de rire ? Non, il est vraiment taré j'en suis certaine là !

-C'est vrai ! Je cache bien mon jeu. C'est les personnes parfaites qui sont les pires.

Je fronce les sourcils, signe d'incompréhension.

-Par exemple, au boulot j'ai un collègue qui est super sympa avec tout le monde et tout le monde l'apprécie. Il fait souvent des heures sup et est toujours volontaire quand y'a besoin. Un vrai sain... du moins en apparence puisqu'il trompe ça femme avec la secrétaire du rez de chaussée et détourne les fonds de l'hôpital.

-C'est absolument pas comparable avec ta situation....

-Ta raison...tu connais la série Dexter ?

-Le flic tueur en série ?

Attendez, je rêve ou je lui fait la conversation ? Peu importe...

-Exactement ! Qui irait soupçonné la police scientifique ?

-Personne, je dis en réfléchissant.

-Exactement !

-Mais c'est toujours pas comparable. Dexter tue des criminelles, pas des adolescentes choisit au pif !

-On a tous nos défauts.

-Certains sont pires que d'autres, j'ajoute.

-TOUT ÇA pour dire qu'on porte tous un masque, on cache tous des choses.

Peu importeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant