Chapitre 58

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HAVA

Je vais sortir, dans quelques minutes je serais libre, enfin. Il m'a dit de me préparer mais je n'ai rien à préparer, je suis prête depuis longtemps. Je vais revoir ma famille, Aslan, Ayda, Ella. Et je ne serais pas séparer d'Isa, enfin juste un peu puisqu'on devra faire semblent petit moment mais c'est pas très grave puisque je le verrais quand même alors se sera supportable. Je vais être libre ! Je vais revoir le ciel et le soleil...et les étoiles, j'ai toujours aimée regarder les étoiles. Et là, je pourrais regarder mon étoile avec l'homme qui à éclairer mes nuits les plus sombres.

-On y va ?

Je lui souris, me lève et le rejoins. Sa main trouve la mienne et ne la lâche plus.

-Tu restes derrière moi, d'accord.

-Ouais.

Ensemble on monte les marches en silence pour arriver au sous-sol, l'autre sous-sol hein, le vrai, pas le mien. Il s'arrête si soudainement que je me prend sont dos en pleine face. Je regarde ce qu'il regarde et me fige. Mon pire cauchemar se tient juste là, en face de nous et nous bloque la sortie, une arme à la main. Pas maintenant, pas si prés du but.

-Qu'est ce que tu...Je...,bafouille Isa surpris.

-Oh je t'en pris tu crois quand même pas qu'elle est la seule que je surveille ?

Je vois sa mâchoire se crispé, je lui serre un peu plus la main. Pas pour qu'il se calme, non pour lui rappeler que je suis la et que ça va aller alors que j'en crois pas un seul mot.

-Hava ? Il m'appelle sans même me regarder.

Et je comprend, il préfère ne pas le quittez des yeux.

-Oui ?

Il lâche ma main et fouille dans sa poche. De la droite il en sort un trousseau de clés et dans l'autre...Il à une arme. Je le sens pas.

-Isa ?

-Prend les clés et sort, je te rejoins.

-Quoi ? Non !

Cette fois il se retourne et son regard croise le mien, il à l'air parfaitement calme alors que le mien est paniqué. Il prend mon visage entre ses mains et son arme est froide contre ma tempe.

-Hava trésor, il nous laissera pas sortir. Je veux que tu prenne ces clés et que tu parte pendant que je te couvre d'accord ?

Je...Non ! C'est pas comme ça que ça devait se passer, je le laisserais pas.

-C'est nous deux ou rien.

-Je te rejoins, d'accord. Tu pars juste devant ouvrir la porte, quand ce sera fait je serai là.

Voyant que je ne suis pas convaincu, il ajoute:

-Je te rejoins p'tit coeur, je te le promet.

L'autre aurais largement pu nous abattre depuis le temps mais on est toujours là. Et je comprend pourquoi, parce que y'a Isa, il dos à son frère. Il ne veut pas le tuer lui, seulement moi mais il ne peut pas parce que Isa est pile entre nous deux.

-Ça va aller, je serai là.

Je me jette à son cou et l'embrasse comme si ma vie en dépendait. Il approfondit notre baiser en me rapprochant un peu plus de lui. Quand on s'éloigne mon front reste collé au sien et son regard est toujours accroché au mien.

-C'est trop mignon ! Je vais vomir !

Ses mains descendent jusqu'a la mienne pour y venir y déposer les clés.

-Pars le plus vite possible quand je te le dit...Pleure pas princesse.

Je ne m'en étais pas rendu compte jusqu'a ce que son pousse viennent effacer mes larmes.

-Je suis à toi et tu est à moi.

-Tu est à moi et je suis toi.

Il me sourit, je lui souris. Il compte jusqu'à trois, je me prépare et me dirige vers la sortie en contournant un maximum mon obstacle pour ne pas qu'il m'attrape. Quand je suis dans les escaliers, j'évite une balle de justesse. Je monte aussi vite que je peux en essayant de contrôler ma crise d'angoisse. J'arrive dans le haul d'entré, évidemment la porte est fermé. Je prend le trousseau de clés et en essaye une au hasard. Ma main tremble, je n'arrive pas à la faire entrer, j'essuie mes yeux parce que je n'y vois rien. Je les ferment et prendre une grande inspirations. Aller Hava, calme toi c'est pas le moment de pleurer ou de paniqué. J'essaye une nouvelle puis une autre et c'est là que j'entend un coup de feu. Je sursaute et me fige, la respiration toujours incontrôlable. Je me retourne en priant pour que se soit Isa qui remonte. J'ai l'impression de fixer la porte une éternité quand une silhouette émerge...et ce n'est pas celle d'Isa. Je crois crier ou pleurer ou probablement les deux en me retournant de nouveau vers la porte. Je contrôle ni mes sanglots ni mes tremblements. Et je ne sais pas si mes prières ont été exaucés ou non mais je trouve la bonne clés et j'ouvre la porte. Les rayons du soleil m'éblouissent pour la premières depuis des mois et je crois apercevoir Mel et mon frère, alors je franchis le seuil pour les rejoindre mais je tombe...

Peu importeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant