Chapitre 7

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Les jours qui ont suivit son départ, on été horrible. J'avais le visage enflés de partout et un mal de chien à bouger mais ça a été bénéfique. J'ai pu travailler l'endurance plus facilement que prévu. Chaque mouvement, chaque pas était douloureux, j'ai voulu arrêter et m'allonger dans le lit mais j'ai continuer, encore et encore et encore...Jusqu'à ce que chacun de mes muscles me brûles. Et ça n'a servi à rien, la deuxième tentative à échouer encore plus lamentablement que la première, Scofield aurait honte ! Je vais vous épargner, les détails. J'ai bien encaisser plus de coups pendant un moment...et même un peu trop, je suis de nouveau tomber au sol. Sauf que cette fois il m'a donné de violent coup de pied dans les côtes et je me suis évanouie...encore. En me réveillant j'avais des hématomes partout et pas seulement au visage. Mais je reste optimiste. Quand j'étais par terre, j'ai vu en morceau argenté dépasser de sa chaussette. C'était un couteau, j'en mettrais ma main à couper. Donc cette fois-ci le plan consiste à ne rien faire à part me reposer. Je vais attendre qu'il revienne, lui mettre une droite, qu'il va me rendre. Puis je vais tomber au sol, lui attraper la cheville, prendre le couteau et lui planter bien profondément dans la jambe. Aaaaah ! ça va me faire un bien fou. Il me reste 2 barres de chocolat et la moitié d'une bouteille. Dans 5 jours il reviendra et je sortirais donc je peux manger 2 carrés, ce qui va me donner des forces. Si mon raisonnement sur les jours sont exact, ça fait plus de 10 jours que je suis là. Ce qui signifie que je peux compter que sur moi même. Les flics ne me retrouveront pas. Ils ont sûrement aucun élément, le fou aux caméras n'étant pas quelqu'un de mon entourages, ni de celui de parents. À moins qu'il est des antécédents judiciaire, on remontera pas jusqu'à lui. Oui j'ai un peu trop regardée Lucifer, pour ma défense c'est une très bonne série qui mélange enquêtes et sarcasme. Peu importe, ces derniers jours, j'évite de penser à ma famille pour éviter de pleurer ou de paniquer. Mes pensées divague, je pense que vous l'aviez remarquer, je pense littéralement à tout et n'importe quoi pour m'occuper l'esprit. Je vais devenir folle sinon, oui, plus que je ne le suis déjà, je sais que vous l'avez pensée ou pensé. Passer toute ces journées seule dans le noir, dans un endroit qui pus la mort, c'est pas très bon pour ma santé mental. Peu importe, je vous laisse tranquille pour l'instant, on va éviter de vous rendre fou vous aussi. On se retrouve dans 5 jours pour l'évasion.

Ça fait...pas 5 jours, alors pourquoi est ce que la porte coulisse pour laisser apparaitre ça silhouette monstrueuse ? La dernière fois qu'il est venu c'était y'a moins de 3 jours...enfin je pense ? Et si j'avais vraiment fini par perdre toute notion du temps ? Je fronce les sourcils en me redressant, encore une fois monsieur ne bouge pas. C'est à moi de me lever et d'avancer. Je constate que sa pommette est encore violette ce qui me fait grandement plaisir et m'arrache un sourire. Je n'ai rien le temps de faire, il me gifle et je tombe. Bien il me facilite la tâche. Je rampe vers lui pendant qu'il continue de me donner des coups. J'avais raison c'est bien un couteau, je tend la main et le tire de sa chaussure. Il remarque mon geste à peu trop tard ce qu'il me laisse le temps de lui faire une coupure assez profonde au mollet. j'en profite pour me relever en direction de la sorti. Derrière la porte je trouve une vingtaine d'escaliers sur ma droite, je ne réfléchis pas et m'empresse de les monter. Arriver à moitié, tout ce passe très vite. Il m'attrape pas la taille en nous faisant basculer vers l'avant. Il tombe sur moi ce qui amortie ça chute, je pousse un cri de douleur il est vraiment lourd. Heureusement j'ai toujours le couteau en main que je tiens fermement. Lui aussi me tient fermement, je tente de lui mettre des coups de pied en vain, je vise que de l'air. Il tente de récupérer le couteau, son visage est au niveau de ma poitrine, je lève donc mon bras le plus au possible en me débattant. Je finis par lui mettre un crochet du droit, ce qui le fait ciller une petite seconde. J'en profite pour lui planter le couteau dans le cuisse, le plus profondément possible. Il pousse un cri de douleur.

-SALOPE !

Je donne un nouveau coup de pied pour me détacher de son étreinte, j'arrive à monter une marche avant qu'il ne me refasse basculer. Je continue de me débattre, mais ça ne sert à rien il est beaucoup plus fort que moi même blessée. Je cris, je hurle à m'en arracher les poumons dans l'espoir que quelqu'un, n'importe qui, m'entendes. J'essaye de faire un nouveau mouvement, mais je sens une aiguille ce planter dans ma cuisse. Mes paupières ce font lourdes, je tente de résister en vain.

-Fils de pute, je marmonne avant de fermer les yeux.

Je rouvre les yeux pour rencontrer un regard bleu glacial qui me fixe comme si j'étais son jouet préféré.

-Tu va être notre jouet préféré.

Avant que je n'ai le temps de dire quoi que soit, une aiguille s'enfonce dans mon cou. Le point de contact s'enflamme, puis tout le reste de mon corps s'anesthésie, mon traitre de cerveau me lâche pour ce mettre sur off. La dernière chose que je voit c'est ces 2 billes bleus et ce sourire sinistre à vous glacer le sang.

Peu importeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant