Chapitre 40

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ISA

Bon apparemment elle n'a pas apprécié mes cookies, enfin les cookies d'Aslan. J'étais à la salle avec Mel, Lo et Aslan et je ne sais comment on en est arrivé à parler de ma vie sentimentale (encore). Je devrais apprendre à mieux cacher mes sentiments mais je n'y peux rien j'ai un visage très expressif, on voit tout de suite quand je suis heureux ou en colère. Et là pour le coup j'étais en colère (contre moi-même, et un peu Hava de m'avoir ignorée), Mel l'a direct remarqué. Ils se sont mis à me questionner alors j'ai dit que j'avais merdé avec "ma copine" et que maintenant elle m'ignorait complètement. Mel à proposer d'aller la voir et de la harcelait jusqu'a ce qu'elle arrête, Aslan à ricaner en disant que c'était la pire chose à faire. Puis il a enchainé en nous racontant comment il se faisait pardonner quand il merdé avec sa soeur (en l'occurence Hava) et qu'elle l'ignoré complètement. D'ailleurs il était un peu suspicieux que la copine en question réagisse exactement de la même façon que sa soeur "tu connais les filles, c'est toutes les mêmes" à ajouté Mel, ce qui à sauvé mes jolies fesses. Il a haussé les épaules et continué avec les cookies de la paix qui marché presque tout le temps. Quand c'était pas le cas, là il fallait laissé faire le temps et elle finirais par me pardonner. J'ai des doutes quand à la véracité de ces dernières paroles. Enfin bref, les cookies de la paix d'Aslan (c'est vachement long à dire) n'ont pas marchés. Je me suis dit que c'est peut être parce que c'était les cookies d'Aslan et pas les miens. Voila comment je me retrouve à faire des putains de cookies à 23h00 après avoir regardé une dizaines de tuto youtube. Ils sont pas parfait mais pour le coup on peut dire que c'est les cookies d'Isa. Comme je suis fatigué je laisse tout dans l'évier, je ferais la vaisselle plus tard. Je m'apprête à monter les escaliers pour rejoindre le bureau de mon frère avant de finalement les descendre jusqu'en bas. Autant dormir dans la même pièce, le plus prés d'elle même si c'est par terre plus tôt qu'a travers des écrans. C'est pas très compréhensible mais je suis fatigué et j'me comprend. Je doute qu'elle soit de très bonne humeur au réveil en me voyant dans son lit, donc je m'installe par terre et la regarde jusqu'à m'endormir.

HAVA

Je me réveille en sursaut, je respire fort et mes cheveux colle à mon front. C'était qu'un cauchemar tout va bien, tout va bien. Je reprend doucement mon calme puis dégage les cheveux de mon visage. Le problème ce que j'entend une respiration régulière qui n'est pas la mienne. Je tourne la tête vers la source de ce son et en effet Isa est là...Isa est là !? Il est assis par terre mais sa tête et ses bras sont posés sur mon lit. Il me faut un moment pour constater que je le regard, et un autre pour constater que j'ai envie de le toucher. J'ai envie de passer ma main dans ses cheveux ou de prendre la sienne, j'ai envie de le sentir contre moi, j'ai envie qu'il me réchauffe avec sa chaleur. Ma main est plus qu'a quelque millimètres de la sienne quand je la retire dans geste brusque comme si il m'avait brulé, parce que c'est ce qui ce passera si je le laisse revenir. Je soupire, en me retournant pour ne plus le voir et je sais, à ce moment précis que je suis dans la merde parce que je finirais par lui pardonner...si ce n'est pas déjà fait.

Heureusement il est pas là quand je me réveille, ce qui m'étonne c'est que je me suis rendormi. Je me rendors jamais après un cauchemar , sauf quand il est là faut croire...Je le déteste. Ah bah tiens en pensant à lui, le voila. J'espère que c'est bien lui, j'attend qu'il entre...c'est bon c'est bien lui ! Je tourne la tête et regarde le mur, je sais je suis têtue mais apparement lui aussi. Le revoilà avec ses cookies ! Hors de question que j'y touche.

-Allez Hava ! Cette fois c'est moi qu'il les est fait et j'y est mis ton mon coeur !

Comme c'est mignon ! Moi même je sais pas si c'est de l'ironie.

Je soupire dans mon fort intérieur, il partira pas tant que j'en aurais pas pris et j'ai faim donc autant gouter. J'en prend un, en bougeant uniquement mon bras et en continuant de regarder ce mur canon. Il ressort de ma bouche aussi vite qu'il est entré, ce truc est dégueulasse. Il à fait zéro effort, c'est pas possible ! Je recrache les derniers miettes et le fusille du regard. À ma grande surprise son visage s'illumine et je comprend vite pourquoi...Je l'ai regardée. Je tourne rapidement le regard et prend une tête d'énervé. Faire un truc immangeable pour que je lui lance un regard noir et que je la regarde, j'avoue que c'était pas mal. Il continu de me regarder en souriant, je remonte la couverture jusqu'à mes yeux pour cacher mon sourire naissant, mais je crois bien qu'il le voit. Il range ses clic et ses clac, je suis pas sur de l'expression mais peu importe.

-T'est pas croyable, il dit en se levant le sourire au lèvres.

C'est moi qui suis pas croyable ! c'est toi qui à fait des cookies immonde pour que je te regarde ! Voila ce que je m'apprêter à répliquer avant de me souvenir que je ne lui parlais pas. C'est seulement quand il part je m'autorise à sourire complètement, il m'avait manqué.

Les jours passèrent...ou peut être les heures, j'en sais rien mais on s'en fiche. Le temps passa, voila ça c'est bien, le temps passa et Isa aussi passa...à la moindre occasion. C'est pas très français non ? Pour ma défense un certain individu est présent dans la même pièce que moi et s'amuse à me fixer et vous savez à qu'elle point j'ai horreur qu'on me fixe. Je lui dirais bien d'arrêter mais je lui parle toujours pas, oui je sais, je suis très têtu et oui je sais c'est une réaction très enfantine merci ! C'est ce que j'essayer de vous dire quand je disais "le temps passa", il est tout le temps fourré ici et a chaque fois qu'il vient il dit, je cite "je viendrais que tu le veuille ou non, tu crois pas que tu devrais me pardonner et qu'on redevienne amis ?". J'ai beau m'entêter à l'ignorer mais il revient encore et encore, il est aussi buté que moi, c'est horrible ! Je suis sur que c'est la faute d'Aslan qui a dû lui donner l'une des ses leçons de vie, du genre "si les cookies marche pas, soit la et laisse faire le temps"...Traitre...Non mais le pire c'est qu'a chaque fois qu'il vient je me dis qu'il à raison et que je devrais lui pardonner mais non je peux pas et vous savez pourquoi ? Parce que j'ai l'impression de jouer au premier qui craque a perdu ! Et je déteste perdre ! J'ai envie de l'avoir prêt de moi mais je ne veux pas l'avoir prêt de moi non plus ! Vous avez du mal à me comprendre ? Bah moi aussi ! Je mettrais bien ça sur le compte de la grossesse mais cette excuse n'est plus bonne, donc c'est le manque d'oxygène.

-Tu l'a pas continué ?

Je relève la tête vers la source de mes malheurs...et un peu de mon bonheur...de beaucoup de mon bonheur...Peu importe j'avais même pas remarqué qu'il c'était levé. Il tient dans les mains le roi maléfique, le livre qu'on avait commencé ensemble.

-Le tome 1 est l'un de tes livres préférés, pourquoi tu l'a pas terminé ?

Pas sans toi.

-Je vois...Il dit comme si il lisait dans mes pensées.

Sans me demander mon avis, il vient s'installer à coté de moi et prend toute la place. Je soupire, lui lance un regard noir mais ne le vire pas pour autant. Il commence à lire d'une voix douce et posé dont lui seul à le secret. Je vous ai dit que nos épaules et nos jambes ce touchaient ? Non bah vous le savez, le pire c'est que j'hésite à poser ma tête sur son épaules...puis merde je suis faible et je le fait. Il se crispe, s'arrête de lire puis me regarde en souriant. Je le regarde l'air agacé et lui fait signe de continuer, il lève les yeux au ciel et obtempère. Au bout d'un moment, il me tend le livre pour que je lise à mon tour. Je le regarde en levant un sourcil, bien essayé.

-D'accord, il dit en riant, fallait que j'essaye.
Sur ceux il continue sa lecture à haute voix, il doit lui rester une centaine de pages quand je commence à piqué du nez et à m'endormir.

-Tu t'endors princesse.

Je fais non de la tête, alors que je suis KO.

-Si, il ajoute en plantant le marque page avant de se lever.

-Si je te demande si je peux rester tu va me frapper ?

J'hausse les épaules, pour lui dire que c'est possible. Ce qui est complètement faux, je suis trop fatigué pour ça et je préférerais qu'il reste mais ça je lui dirais jamais.

-C'est pas grave.

Sans crier gare, il vient déposer un baiser sur le haut de mon crâne.

-Bonne nuit p'tit coeur.

-Bonne nuit p'tit con, je dit dans un murmure à peine audible mais je sais qu'il l'a quand même entendu, puisqu'il s'en va le sourire aux lèvres.

Peu importeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant